La famille des Barbier

Autres maisons (6)

Première page du «Registre pour servir à l'enregistrement des édits, déclarations, arrêts et lettres patentes du roy, qui seront envoyés au grenier à sel de la ville de Vézelay, pour y avoir recours en cas de besoin», ouvert par Guillaume Barbier [le 18 sept. 1750], grenetier au grenier à sel de Vézelay (18 sept. 1750 - 21 février 1772).

Source : 10 B 2 - Archives de l'Yonne avant 1790, pp. 113-114.

Guillaume Barbier, officier [employé d'un office] au grenier à sel de Vézelay, est l'un des quatre fils de Louis-Guillaume Barbier, le frère de Jacques Barbier de la Brosse (contrôleur des guerres, né à Neuffontaines en 1710) et le frère aussi de Louis Barbier (président en l'élection de Vézelay). Voir l'acte de dècés de Louis-Guillaume Barbier (Famille Barbier, page 3).

Aucune trace de son état-civil trouvée sur la Toile... Comme ses frères, il est sans doute né à Neuffontaines, à la fin du 17 ème ou au début du 18 ème siècle. Il faudrait rechercher dans les registres paroissiaux de la commune avant 1790 (non encore numérisés par les Archives départementales de la Nièvre *).

RR, le 18/9/2012.

* Note RR du 29/9/14

Les registres paroissiaux et d'état-civil ont bien été numérisés par les Archives départementales de la Nièvre (pour les consulter, aller à l'adresse suivante : recherche généalogique

3 registres seulement avant la Révolution française, sans parler des nombreuses lacunes ! :
E 190 art. 1 REGISTRES PAROISSIAUX NEUFFONTAINES 1669-1706
E 190 art. 2 REGISTRES PAROISSIAUX NEUFFONTAINES 1738-1770
E 190 art. 3 REGISTRES PAROISSIAUX NEUFFONTAINES 1771-1792

Heureusement, il reste l'autre exemplaire des registres, plus complet, conservé à la mairie.

Acte de baptême extrait du Registre paroissial des Archives départementales de la Nièvre

1669-1706, p. 123 (année 1699), commune de Neuffontaines

Le registre passe ensuite à l'année 1705 !

Le baptême est celui de Françoise Mallet, fille de Jean Mallet,
greffier de la justice de Neuffontaines, et de Marguerite Cougnot
(leur mariage a eu lieu à Neuffontaines, le 26/1/1693)

On peut lire : «Parrain Guillaume Barbier fils de M. Charles Barbier...»
et une signature très lisible.

 

Dans ses notes sur les Barbier d'Anthien, M. Tardivon mentionne un Guillaume Barbier de Mailly-le-Château (1716), marié à Marie Pérart (b. du 28 mai 1715). Est-ce le même ?

Louis Barbier est l'un des quatre fils de Louis-Guillaume Barbier. Comme ses frères, il est sans doute né à Neuffontaines, à la fin du 17 ème ou au début du 18 ème siècle (1703 ?).

Selon les recherches effectuées par M. Pierre Haasé, il aurait demeuré à Vézelay (Grande rue, face à Belle croix). Son acte de décès indique par ailleurs qu'il a été inhumé au cimetière du Mont Sabot en 1768 (voir ci-dessous).

Le 10 janvier 1749, il est Bailly de Vézelay. Le 9 déc. 1762, il adjuge les octrois.

Il était le tuteur de son neveu, Pierre-Charles Barbier d'Echon, interdit légal en 1729. Voir la partie 4, Barbier d'Echon.

Claude-Bonaventure Barbier [frère de Jacques Barbier de la Brosse], élu de Clamecy (de 1743 à 1760), épousa en 1721 Marie-Barbe Faulquier, fille de J.-J., bourgeois à Corvol-l'Orgueilleux, dont :

a, Jean-Bonaventure Barbier de Mont, arpenteur en 1768;

b, Jean-Baptiste Barbier de Chancery [Chantery ?], maître de forges à Corbelin en 1772;

c, Anne, femme de Léger-Nic. Faulquier, procureur du roi à Clamecy;

in Nobiliaire de Nivernois. Familles de gentilshommes fixées en Nivernois et y étant en possession de la noblesse avant 1560, avec notices nivernaises de leurs alliances. Deuxième volume. Par M. Adolphe de Villenaut avec la collaboration de M. de Flamare
Éditeur : Impr. de G. Vallière (Nevers), 1900, pp. 370-674. Contributeur : Flamare, Henri Adam de (1851-1911). Voir la page 508.

Source Geneanet :

Claude Bonaventure Barbier, marié à Marie Barbe Fautur, dont :

Anne Barbier, mariée le 12 février 1743, à La Chapelle-St-André (58) avec Léger Nicolas Faulquier (voir l'acte ci-dessous).

25 juin : Me Claude-Bonaventure Barbier, conseiller du roi, élu en l'élection de Clamecy, demeurant à Corbelin, contre Claude Limanton, mâitre chirurgien-juré du roi, demeurant à Tannay, et Marie Villatte, sa femme.

Source : Archives de la Nièvre avant 1790, p. 296.

Parmi les présents au mariage de son frère, Jacques Barbier, le 14/6/1745, il est fait mention de : «honorable homme maître Claude Barbier [Claude Bonaventure Barbier], avocat au parlement et en l'élection de Clamecy.».

La fille de Louis-Guillaume Barbier, Marie-Françoise, épouse, par contrat du 5/8/1710 passé à Vigne-L'Hault par devant Guillemain, notaire à Corbigny, Charles-Henry de Paris, chevalier, seigneur de Prélichy, Pazy, Saint-Germain et Vesvres. La pauvre mourut à Prélichy le 6/7/1714 à 21 ans, laissant une fille d'à peine 2 ans et un fils de 4 mois. Très nombreuse descendance de sa fille.

Françoise, épousa Henri de Paris, écuyer, seigneur de Prélichy, ci-dessus.

10 juillet ? - Me Guillaume Barbier, conseiller du roi, grenetier au grenier à sel de Vézelay, tuteur de Françoise Barbier, sa fille, et de demoiselle Jeanne Loger, sa femme, demeurant à Joux-la-Ville, contre les dames religieuses Ursulines de Corbigny...

In Département de la Nièvre. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 : B. 361 à B. 637, Henri de Flamare, G. Vallière, 1897, p. 293. Numérisé par Google books mais seuls des extraits sont accessibles via une recherche par nom !

Recherche possible avec Geneanet.

A noter la mention d'une soeur, Estiennette Barbier, née vers 1700, par la généalogiste Paulette Gost. Une soeur (Etiennette Barbier), mentionnée également par Alexandre Teste dans sa notice sur le fief de Vignes-le-Bas, mariée à Jean Caillat, procureur du roi à Avallon. Voir la page 3 de la Famille Barbier.

Membre de la famille assistant mariage de Jacques Barbier de la Brosse, le frère d'Etiennette Barbier :

«Honorable homme maître Jean Caillat, conseiller procureur du roi au baillage et chancellerie d'Avallon y demeurant, beau-frère du contractant» [de par son mariage avec Etiennette Barbier].

 

1. Un Barbier, bailli *, est mentionné par de Soultrait.

* Le bailli était, dans l'Ancien Régime français, le représentant de l'autorité du roi ou du prince dans le bailliage, chargé de faire appliquer la justice et de contrôler l'administration en son nom. Il s'agissait de l'équivalent de nos actuels Préfets. (source Wikipedia)

«Il y eut d'autres Barbier de cette famille dans le région (outre les deux Vignes) : Moissy-Moulinot (notamment un bailli), Anthien, Echon, St-Martin-du-Puy, etc.» (voir de Soultrait).

2. Les Barbier formaient trois maisons : les Barbier d'Anthien, ceux d'Echon et ceux de Moissy (voir Barbier d'Anthien)

Extrait de la brochure Anthien, publiée par le Conseil municipal d'Anthien, en 1988, à partir des documents de Victor Tardivon et d'autres archives recueillis et mis en forme par Etienne de Certaines, pp. 35-36.

 

Château de Moissy

«Après avoir été la propriété des Chastellux (Jean de Chastellux qui meurt en 1333 était seigneur de Bazoches, Moissy et Chitry), des La Perrière puis des Veilhan, le château de Moissy Moulinot échoit par alliance en 1667 à César louis du Puy, baron d'Avrigny.

En 1731, il est acquis par Barthelemi Guillaume de Sermizelles qui avait épousé en 1720 Marie-Anne Mérat, fille de Charles Mérat, substitut au procureur du Roi à Auxerre, et d'Anne Bouchet de Bazoches.

En 1831, une des descendantes de Barthelemy Guillaume de Sermizelles, peut être Me de Goy, vend le domaine à la famille Perrier originaire de Château-Chinon.

Après la mort de Germain Perrier en 1916, le château et la terre de Moissy sont revendus à la famille Billardon qui l'a cédé depuis à M. et Mme Duffour, les actuels propriétaires.

Le Château, comme le logis annexe, est une construction homogène de la première moitié du XVIIe siècle. En revanche, le bâtiment nord des communs, sans doute plus tardif, a été agrandi après 1835, date du cadastre ancien. A la même époque fut détruite la tour ronde qui faisait pendant au colombier au sud. Un portail couvert précédé d'une allée axiale rectiligne bordée de tilleuls, donne accès à la cour antérieure. Bâtiment d'habitation de plan rectangulaire flanqué de 2 pavillons sur les angles postérieurs; logis annexe, plus bas, situé au même alignement, au nord, le bâtiment allongé des communs, en retour d'équerre, ferme la cour au nord.»

Source : Châteaux de France

Note RR du 13/9/14

Dans une notice sur l'historique de la commune de Moissy-Moulinot, rédigée par Me Duffour (?) et transmise par Mme Nicole Haberer, on ne trouve aucune mention de la maison du bailli Barbier à Moissy...?

Voir les fichiers pdf : Moissy1 et Moissy2