Maison d'Echon (4) |
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* Enquête de Roger Ripert, en juillet 2012.
** Transmise par M. Pierre Haasé, le 3/5/2012
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Le château d'Euchon
Carte postale des éditions L'Hirondelle, publiée avant la guerre 14-18 (fonds Roger Ripert)
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Carte postale adressé de Moissy (non loin d'Echon), le 3 juin 1910,
par M. Billardon à ses cousins Nolot de Bailly.
Achat Roger R. à M. Rossignol de Varzy, le 30/9/12 (3 €)
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Le manoir d'Echon en 2012 (photo RR du 19-9-12)
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Reproduction d'une photo ou d'une carte postale publiée en 1988 dans la brochure
Anthien - Une population rurale pendant trois siècles (1599-1900) , p. 36
Fonds Roger R. (achat à la mairie d'Anthien le 19/9/12, 12 €).
A noter les divers personnages. Une photo prise lors d'un mariage, au début du XXème siècle,
d'un membre de la famille Guillemain d'Echon ?
Le château-manoir d'Echon (Eschon, Euchon)
Sur la route menant du Moulinot au hameau Le Chemin, un peu en retrait et en cul-de-sac, la ferme d'Euchon (Echon, selon les panneaux) et l'ancien manoir, en contrebas, avec sa chapelle de la Sainte vierge.
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le 22 juillet 2012
Grâce à M. Guy Roumier, propriétaire-exploitant à la ferme d'Echon, j'ai eu le plaisir de rencontrer le propriétaire actuel du manoir, M. Jean-Pierre Guillemain d'Echon, ainsi que des membres de sa famille et des amis. Avec beaucoup de gentillesse, le propriétaire m'a fait découvrir son manoir, pas très différent aujourd'hui de sa photographie au début du XXe siècle, en me fournissant de précieuses informations sur son histoire, liée aux Barbier puis aux Guillemain d'Echon (voir ci-dessous). |
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La croix d'Echon, à l'entrée du manoir
Aucune inscription visible.
A gauche, l'entrée de la chapelle de la Sainte vierge.
En contrebas, le manoir d'Echon (voir la carte postale)
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L'entrée de la chapelle
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Photos Roger Ripert du 22/7/2012
L'intérieur de la chapelle de la Sainte vierge
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Transcription partielle de l'acte
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Source : Lucien van Belleghem (Geneanet)
Charles-François Barbier d'Eschonet son fils, Pierre-Charles d'Eschon
«Charles-François Barbier, sieur d'Eschon, était l'aîné de trois frères (famille d'origine bourguignonne, dont le souvenir est resté longtemps vivace dans les environs d'Anthien). Le cadet [Louis-Guillaume Barbier] était bailli de Vézelay et habitait Vignes-le-Haut; le troisième [Charles Barbier], architecte [arpenteur du Roi], possédait la «maison forte» située en face de la vieille église d'Anthien, qu'il avait fait construire. La tradition dit encore que les Barbier du XVIe siècle, par le mariage d'une petite fille [Louise de Montmorillon] avec César de Bourbon-Busset (qu'Henri IV appelait son «très cher cousin») sont à l'origine de la châtellenie de Vignes-le-Haut, géraient pour les Bourbon-Busset la seigneurie de Vésigneux, et bâtirent la maison d'Echon. Charles-François Barbier (1662-1710) avait épousé en 1690 Louise Lepaige, fille d'un procureur au Grand Conseil. Lui-même fut avocat, puis procureur au Parlement de Paris, secrétaire du Roy. Il habitait à Paris la rue Saint-Louis en l'Ile. L'île, construite et entourée de quais fin du XVIIe siècle, était recherchée par un bourgeoisie aisée. Lorsque Charles-François hérita de son oncle Guillaumet, il garda son domicile à Paris et y mourut en 1710 [inhumé à Anthien ? Voir Barbier d'Anthien], à l'âge de 48 ans, emporté par une «maladie pourprée» pendant le rude hiver de 1709. Sa femme restée seule eut des séjours à Echon (elle habitait Corbigny et avait trois enfants mineurs). Sans doute, l'accès de ce lieu solitaire n'était pas facile, à la sortie du «Grand Chemin» de Vézelay (que, venant de Nevers, prit autrefois Philippe-Auguste pour l'appel à la 3e croisade). La «dame d'Eschon» [Mme Louise-Françoise Barbier d'Eschon, née Lepaige], comme on l'appelait, devait mourir à Corbigny en 1735. C'est sa fille aînée Marie-Louise qui épousa vers 1720 Germain Guillemain, et mourut jeune. Son autre fille, Marthe, fut Mme Jean-François Bezave (1). Son mari [écuyer, conseiller du Roi, commissaire des guerres, selon l'acte de décès ci-dessus de Pierre-Charles Barbier] avait le petit château de Visaine, aux sources de l'Anguison, et finit ses jours à Corbigny. Quant au fils de la Dame d'Echon (et de Charles-François Barbier), Pierre-Charles, il était faible d'esprit et interdit légal dès 1729. Il finit ses jours en 1751 [1753, en fait] chez son oncle bailli de Vézelay [Louis Barbier. Voir p. 6 Famille Barbier], dont les comptes de tutelle firent l'objet de procès déplaisants, et on plaidait volontiers aux temps qui avaient inspiré la comédie de Jean Racine.» (pp. 10-12) * * Extrait de la plaquette rédigée par Raymond Guillemain d'Echon, La famille Guillemain d'Echon de Corbigny (Nièvre) et la famille Dalbanne (Troyes et Avallon), Editions Vaillant-Carmanne, Liège, 1972, 45 p. Exemplaire original appartenant à M. Jean-Pierre Guillemain d'Echon. Selon lui, les sources manuscrites de la publication sont malheureusement perdues. La plaquette est déposée à la BnF (Tolbiac). http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb410943306/PUBLIC Note : 1. Un tableau, dit «la Dame au Carlin», longtemps à la maison de Corbigny, la représente en atours 1750, avec son petit chien à la mode. A Echon depuis 1983 ou 1984 (voir la photo ci-dessous).
Cliquer pour agrandir la photo Mme Bezave, née Marthe Barbier d'Echon Photo du tableau prise par Roger Ripert, le 22/7/2012 |
Les trois enfants de Charles-François Barbieret de Louise-Françoise Lepaige, décédée en 1735 à Corbigny :
• Pierre-Charles Barbier d'Echon Interdit légal en 1729 (tuteur : Louis Barbier de Vézelay) D : 14/3/1753 à Vézelay • Marie-Louise Barbier d'Echon (fille aînée) M : vers 1720 à Germain Guillemain d'Echon • Marthe Barbier d'Echon (fille cadette) M : à Jean-François Bezave (propriétaire du château de Visaine, à Ouroux-en-Morvan ?) Conseiller du Roi, commissaire des guerres, |