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THANATOLOGIE

LE RÊVE, LE SOMMEIL & LA MORT


Voir aussi : OBE (Expériences hors-corps)

 

 

EMI (NDE)

Rites funéraires

Mort et renaissance

La mort dans les rêves

 

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EMI/NDE

Expériences de Mort Imminente

 

IANDS-France

Les Expériences de Mort Imminente sont des expériences humaines souvent bouleversantes. Loin d'être de simples récits anecdotiques pour amateurs de sensationnel, leur fréquence ainsi que les implications qu'elles laissent entrevoir concernant la compréhension de la conscience humaine en font un sujet qui doit être pris au sérieux. Nous essayons depuis toujours d'avoir une approche de type scientifique et, même si nous ne pouvons l'empêcher, nous avons toujours réfuté toute récupération idéologique ou commerciale ainsi que tout amalgame avec des sujets dits "paranormaux" qui n'ont aucun rapport avec elles, autant qu'avec des promesses de "survie" et autres interprétations simplistes qui, loin de résoudre les angoisses de ceux qui ont perdu un être cher, ne font que les nourrir. Les EMI ne sont pas à vendre.

IANDS-France est une association régie par la loi de 1901, fondée en octobre 1987, à l'initiative d'Evelyne-Sarah Mercier, avec Louis-Vincent Thomas et Hélène Renard.
Dirigée par Louis-Vincent Thomas, Professeur d'anthropologie sociale à la Sorbonne, en tant que Président jusqu'à sa mort en 1994, et Evelyne-Sarah Mercier, en tant que Directrice puis Présidente jusqu'en 1995; l'association a assuré un service minimum d’informations de 1995 à 1998. Evelyne-Sarah Mercier en est redevenue présidente depuis octobre 1998.

D'origine américaine, IANDS est maintenant un réseau international d'associations dédiées à la même recherche mais juridiquement indépendantes, aux États-Unis, au Québec, en Colombie Britannique, en Belgique, en Australie, en Allemagne...

Il semble aujourd'hui que nos efforts commencent à porter leurs fruits. Même si elles ne sont toujours pas élucidées, l'existence des EMI est dorénavant reconnue par la grande majorité de la communauté médicale et scientifique…

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CENTRE d'ETUDE des ÉMI
(Expériences de Mort Imminente)

Le Centre d'Etude des ÉMI est une association loi 1901 fondée pour :
- offrir un service d'aide aux Témoins d'Expériences de Mort Imminente et regrouper ceux qui veulent faire connaître cet amour inconditionnel qu'ils ont rencontré et qui a transformé leur vie vouée désormais au service des autres;
- contribuer à l'étude scientifique des ÉMI, en commençant par l'enregistrement de leur récit;
- diffuser l'information sur ces études, en faisant reconnaître la valeur et l'importance de ce type d'expérience.

Il fait de la recherche et édite des livres et études scientifiques.
Il organise des Conférences, Colloques ou Congrès.
Il a réalisé :
- un protocole d'enregistrement de témoignage d'EMI
- un Cercle de rencontre des Témoins d'ÉMI
- une équipe de gestion, recherche et études
- un réseau international de coopération.

Les personnes qui ont déjà vécu une É.M.I. et qui désirent que leur témoignage soit enregistré peuvent envoyer leur récit écrit et/ou contacter le CÉÉMI, pour convenir d'un rendez-vous.

Le CÉÉMI est uniquement animé par des bénévoles et financé par les cotisations et dons de ses membres. Il ne privilégie aucune théorie des ÉMI et reste ouvert à toute recherche scientifique ou sérieuse.

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RITES FUNÉRAIRES

 

Source : Wikipedia

L'ENTERREMENT

L'enterrement ou inhumation est un rite funéraire pratiqué dans la majorité des cultures, et consistant pour l'essentiel à l'enfouissement du cadavre, ou du cercueil le contenant dans le sol ou dans un caveau aménagé dans le sol. Il est pratiqué dans les jours qui suivent immédiatement le décès avec la participation des parents, amis et relations du défunt, après certains rites dans un lieu de culte ou en dehors, dans un lieu généralement public, le cimetière, selon le rituel de la religion du défunt.

En France, le terme enterrement est employé ordinairement pour funérailles; l'enterrement proprement dit étant appelé inhumation.
Une fois, le cercueil ou cadavre descendu, la fosse est rebouchée et la zone est aménagée sous le nom de tombe, selon les habitudes et modèles en usage localement.

Un second enterrement est parfois pratiqué suite à une exhumation pour des motifs rituels (Italie) ou judiciaires (autopsie).

En France, dans de nombreuses paroisses, pour certaines jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, l'inhumation était faite dans le sol même de l'église, en dépit du manque de place, de la fréquence des épidémies, et en conséquence des interdictions réitérées en raison des risques sanitaires pour les fidèles assistant aux messes et autres offices.

Les enterrements dans le cimetière avaient un caractère moins sacré, et étaient le sort réservé aux étrangers à la communauté ou aux paroissiens dont la piété ou la vertu n'était pas assurément un modèle.

Au cimetière, tous les endroits n'étaient pas équivalents pour y pratiquer une inhumation; la fosse commune étant le lieu le moins bien considéré puisque, comme son nom l'indique, le défunt, privé de tombe individuelle, était juste placé parmi ceux qui l'avaient précédé et avec les ossements retirés des tombes.

L'enterrement des cadavres est une pratique aussi vieille que l'humanité, et a pris rang d'une sorte de réflexe. Il permet de protéger le cadavre des dents des carnivores, des insectes nécrophages et du bec de certains oiseaux, et de limiter la propagation des maladies ou germes pathogènes.

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LA CRÉMATION

La crémation est une technique funéraire visant à brûler et réduire en cendres le corps d'un être humain mort. Les cendres peuvent ensuite faire l'objet d'un rituel, comme être conservées dans une urne ou dispersées dans un lieu, qui est parfois symbolique comme dans l'océan pour des marins.

La crémation a été institutionnalisée en Asie par le bouddhisme et l'hindouisme et est avec l'enterrement l'une des techniques les plus communément utilisées par l'Homme. L'embaumement ou la thanatopraxie étant plus rarement utilisées, pouvant d'ailleurs précéder une crémation.

En Occident et dans les pays occidentalisés, la crémation se réalise dans un crématorium. Le corps est placé dans un cercueil et celui-ci dans un four chauffé à 850 °C. C'est la chaleur et non les flammes qui réduit en cendres le cercueil et le corps. La crémation dure environ 1h30.

Le terme correct est crémation pour parler d'un être humain. Incinération est plutôt utilisé pour les déchets.
Crématiser existe, crématisation est à l'heure actuelle un néologisme

Position de l'Église catholique

L'Église catholique tolère la crémation depuis 1963.
La logique des funérailles chrétiennes repose sur trois principes : le corps, l'imitation du Christ et le deuil.
La brutalité de la crémation met en cause le processus d'acceptation progressive, nécessaire au deuil, et rendu plus difficile en l'absence de traces concrètes. C'est pour cela que l'Eglise, si elle ne refuse pas la crémation, demande qu'elle soit précédée par la célébration des funérailles, avec le cercueil, à l'église.

Cendres

Les cendres résultant de la crémation sont la partie calcaire des os. Dans la pratique, la crémation se déroule à une température de 850° dans un appareil soumis à un fort apport d'air frais permettant la combustion. Le bois du cercueil, les vêtements, les chairs, tout est transformé en gaz ou en poussières qui s'envolent dans les fumées. Pour les adultes, ce que l'on retrouve dans l'appareil est constitué des restes calcinés des os qui se présentent sous forme de fragments plus ou moins importants mais reconnaissables : on peut ainsi bien distinguer les différents os. Ce sont ces derniers qui étaient disposés dans des urnes cinéraires dans la tradition grecque ou latine et même à l'époque moderne au début du xxe siècle.
Pour faciliter la dispersion, la réglementation française prévoit maintenant la pulvérisation des os afin de les reduires en grains. Elle ne se justifie pas lorsque l'on pratique l'inhumation des cendres ou le dépôt en cases de columbarium. Elle est même pénalisante pour les populations issues du Sud-est asiatique qui souhaitent pouvoir garder certains os intacts.

En France

L'usage de la crémation en France est autorisé depuis la loi du 15 novembre 1887 (paru au Journal officiel le 18 novembre) sur la liberté des funérailles.

Depuis les années 1990, la crémation est de plus en plus utilisée. C'est ainsi qu'en 1980, cette technique n'était utilisée que par 0,9% des familles, en 1994 par 10,5% et en 2004 par 24,95% selon les chiffres annoncés par les crématistes.
En 2006 selon l'Association française d'information funéraire (AFIF), la France compte 119 crématoriums.
En 2005, la crémation elle-même coûte environ 400 €, sans compter les différentes prestations supplémentaires (urne, personnel, convoi, etc.). Au total, des obsèques avec crémation sont facturées de 1 400 € à 2 200 €, soit 30 à 40% moins cher qu'une inhumation.
Ceci sans compter les frais liés à la conservation des restes de la personne disparue (concession dans le cimetière, tombe, case de columbarium, etc.).
Les cendres résultant d'une crémation sont remises à la famille. Avant avril 2007, la famille pouvait en faire presque ce que bon lui semble, comme les disperser. La dispersion des cendres a cependant quelques limites : interdiction de les mettre sur la voie publique, dans une rivière, ou dans la mer lorsque l'on est à moins de 300 mètres du rivage. Selon l'AFIF, 21% des urnes sont placés dans un columbarium ou dans un caveau familial au cimetière, 8% sont dispersés dans un Jardin du souvenir et 71% sont remis à la famille sans que l'on sache ce qu'elle en fait.
Certaines de ces urnes sont retrouvées dans des endroits quelque peu insolites : «L'urne est d'abord déposée sur la cheminée du salon, puis on déménage, on divorce ou on décède sans héritier. On la retrouve alors à la braderie, dans des consignes de gare, parfois même dans le métro…» déclare Xavier Labbée, avocat et professeur d'éthique à l'Université de Lille II.
Il faut cependant être critique face à des rumeurs véhiculées dans l'intention de favoriser des stratégies financières (coût moindre de la dépense pour des obsèques avec crémation) ou des principes religieux tournés vers l'inhumation du cadavre en cimetière.

Cela pose le problème du statut juridique des cendres. Certains voudraient que les cendres ne soient pas remises à la famille et qu'elles soient placées dans un cimetière public et d'autres voudraient seulement effectuer une sorte de traçabilité, en obligeant la famille à déclarer chaque déplacement de l'urne à la mairie (lors d'un déménagement ou d'une séparation par exemple). Cette traçabilité a été instituée depuis le décret du 12 mars 2007 3, la famille doit déclarer à la mairie : la dispersion en pleine nature, la conservation au domicile d'un particulier ou l'inhumation de l'urne cinéraire en terrain privé.

Dans le monde
La crémation est fortement pratiquée au Japon (99,8% des décès) ainsi qu'à Hong Kong (86 %). Aux USA, la proportion est de 32 %. Dans plusieurs pays européens, le taux est très élevé : Suisse (78,8%). République tchèque (78,4%), Danemark (73,8%).
Dans les pays catholiques, elle est nettement plus basse : Italie (8,5%), Espagne (19,3%) mais elle gagne du terrain en Belgique (42,23). Dans les pays confessionnellement partagés, elle oscille autour de 50 % (Pays-Bas 51,7%). En Norvège, ce taux est de 34 % et en Finlande de 33,7%.(chiffres 2005 publiés sur le site de l'Union Suisse de Crémation).

 

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Association Française d'Information Funéraire


Informations générales

Toute personne autorisée (famille, ami ou organisme social) peut décider en faveur d'une cérémonie d'obsèques avec inhumation du cercueil dans un cimetière, soit avec crémation.

Cette sélection doit cependant répondre aux volontés de la personne défunte, comme la loi le souligne.
Aucune attestation ou justificatif du choix n'est demandé par les services officiels ou les entreprises funéraires.

Toutes les entreprises de pompes funèbres organisent des obsèques avec crémation (28 % en 2008)

Les opérateurs funéraires qui organisent les funérailles d'une personne dont le corps doit faire l'objet d'une crémation sont tenus d'informer les familles des différentes destinations possibles pour les cendres (décret du 2/07/1998)

L'autorisation de crémation est délivrée par le maire de la commune du lieu du décès; s'il y a eu transport de corps, du lieu de "mise en bière".
La crémation a lieu 24 heures au moins et 6 jours au plus après le décès. Les dimanches et les jours fériés ne sont pas pris en compte dans ces délais. Une dérogation aux délais peut être accordée par le Préfet du département du lieu de décès ou de crémation.

Un certificat du médecin est exigé : absence de stimulateur cardiaque, non problème médico-légal (décès suspect, accident du travail, maladies professionnelles).
Article 7, décret n° 98-635 du 20/07/1998 : "Si la personne décédée était porteuse d'une prothèse fonctionnant au moyen d'une pile, un médecin ou un thanatopracteur atteste de la récupération de l'appareil avant la mise en bière".
Hormis un stimulateur cardiaque ou un produit avec radio-éléments qui doivent être ôtés, le port d'une orthèse ou d'une prothèse (ex : prothèse de hanche) n'est pas une contre indication à la crémation, ce matériel médical ne doit pas être retiré.
Une crémation est généralement pratiquée dans le crématorium le plus proche du lieu du décès.
Un prélèvement d'organes peut être effectué quelque soit le type d'obsèques choisi (inhumation ou crémation).
L'adhésion et la cotisation à un mouvement crématiste ne sont pas obligatoires.

Testament crématiste

Afin de bénéficier d'obsèques avec crémation, il suffit de faire connaître oralement ce souhait à votre entourage ou de le signaler par une note insérée dans votre livret de famille.

En l'absence de volonté spécifique : le cimetière sera le lieu imposé de destination de l'urne ou des cendres.

Pour tout désir du devenir de l'urne ou des cendres hors d'un cimetière, il faut que la volonté du défunt ait été clairement manifesté.
Ceci tient compte de la législation pour la conservation au domicile d'un particulier, la dispersion ou l'immersion des cendres (JO du 13 mars 2007, décret n° 2007-328 du 12 mars 2007)

Cérémonies d'obsèques suivies par une crémation

Elles sont identiques aux cérémonies traditionnelles :
- mise en bière,
- fermeture du cercueil,
- sceau de police,
- éventuel service religieux.

Remise des cendres et dépôt provisoire d'une urne

Après la crémation, la remise de l'urne à la personne qui a pourvu aux funérailles s'effectue dans la salle de cérémonie ou dans une pièce dédiée à cet effet.
L'urne est munie extérieurement d'une plaque portant l'identité du défunt et le nom du crématorium.
Un local de dépôt provisoire des urnes cinéraires dans le crématorium est destiné à permettre la réflexion de la famille sur la destinée des cendres.
Ce dépôt ne peut excéder quelques mois, le gestionnaire de cet établissement doit faire signer un accord préalable qui précise la durée de celui-ci. Au terme de ce délai, la famille est mise en demeure de récupérer l'urne.
Sans récupération, les cendres pourront être dispersées dans le Jardin du Souvenir.

Décret n° 98-635 du 20 juillet 1998 relatif à la crémation (cliquer)

Statut juridique d'une urne cinéraire :
Une urne contenant des cendres cinéraires est juridiquement assimilée à un objet d'une copropriété familiale, inviolable et sacrée (cour d'appel de Bordeaux du 14 janvier 2003).
Tout changement de lieu de sépulture d'une urne cinéraire doit obtenir l'assentiment de tous les co-indivisaires.

Transport cinéraire

Le transport d'une urne ou de cendres peut être effectué par toute personne ainsi que par envoi postal terrestre ou aérien (un envoi en recommandé est très conseillé). Les cendres sont stériles et ne présentent aucun danger.
D'une manière générale les sociétés aériennes n'acceptent pas les urnes comme bagage à main en cabine (interroger la compagnie aérienne). Le certificat de décès ainsi que le certificat de crémation seront exigés en plus de la nécessité d'un empaquetage approprié.

L'autorisation de transport de cendres en dehors du territoire métropolitain ou d'un département d'outre-mer est délivrée par le Préfet dans les conditions prévues à l'article R. 2213-22 (article R. 2213-24 du code général des collectivités territoriales)

Dans le cas d'un français décédé et ayant fait l'objet d'une crémation à l'étranger, l'entrée des cendres sur le territoire est subordonnée à l'autorisation délivrée par le consulat. L'urne sera scellée.

Destinées des urnes et des cendres

Pour une urne :

Mise dans le "columbarium" ou le "jardin d'urnes" d'un cimetière
Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune.
Versement d'une taxe d'inhumation.
Un maire ne peut interdire que soient apposés sur les plaques de fermeture des cases du columbarium des photographies, portes fleurs ou autres ornementations (tribunal administratif de Lille, 30 mars 1999, req. n° 95-3785).

Déposée à l'intérieur d'un caveau funéraire

Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune.
Nombre d'urnes non limité, versement d'une taxe d'inhumation.
Des cavurnes ou caveautins (caveaux de petite dimension) sont disponibles dans certains cimetières.

Scellée sur un monument funéraire

Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune.
Les urnes en matériaux fragile comme le verre ou la porcelaine ne sont pas admises.
Versement d'une taxe de superposition, pas de taxe d'inhumation.

Pour les cendres cinéraires

Dispersées dans le "Jardin du Souvenir".
Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune.
Lieu spécialement affecté à cet effet dans un cimetière. Les cendres recueillies après crémation sont déposées à l'aide d'un dispersoir.

Dispersées partout en France, propriétés privées incluses, sauf sur la voie publique et dans les jardins publics.
Effectuer une déclaration auprès du maire du lieu de dispersion.
Le décret du 20 août 1976 autorise la dispersion des cendres dans la nature à l'exclusion des voies publiques.
Rien n´interdit la dispersion des cendres des défunts par la voie aérienne (J.O., p. 3851-3852 du 21/06/1999).

IMPORTANT

Le dépôt ou l'inhumation de l'urne ou la dispersion des cendres dans un cimetière ou dans un site cinéraire sont effectués après autorisation du maire.
Une autorisation d'exhumation est requise pour retirer une urne cinéraire d'une sépulture traditionnelle. Cette autorisation n'a pas lieu pour sortir une urne d'un columbarium (Décision du Tribunal administratif d'Amiens, 27 avril 2006)

 

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Le Parlement français adopte une réforme de la législation funéraire

Un statut juridique pour les cendres des défunts après crémation

Décembre 2008

Raphaël HERMANO


AFP - 11/12/8 - Le Parlement a définitivement adopté mercredi soir, par un ultime vote à l'unanimité au Sénat, une réforme de la législation funéraire visant à enrayer l'envolée des coûts des obsèques et offrir un statut juridique aux cendres des défunts après crémation.

S'exprimant devant le Sénat, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie s'est félicitée du fait que "l'esprit de consensus ait prévalu sur les clivages partisans" a propos de ce texte qui a fait l'objet d'un partenariat étroit entre députés et sénateurs, de la majorité comme de l'opposition.

"Sur un sujet comme celui-ci c'est essentiel", a-t-elle insisté.

Selon une étude publiée en octobre par l'UFC-Que Choisir, le coût des obsèques a augmenté de 35% en dix ans, avec "des différences de prix totalement injustifiées" pour des services identiques.

"Lorsque les familles subissent un deuil, elles sont fragilisées, prêtes à payer souvent des prix exorbitants pour les obsèques du défunt. Les pouvoirs publics doivent les protéger", a expliqué à l'AFP le sénateur du Loiret Jean-Pierre Sueur (PS), auteur de la proposition de loi.

La première mesure prise pour faire baisser les coûts est la mise en place par toutes les entreprises de pompes funèbres et associations habilitées de "devis type", portant à chaque fois sur des "prestations identiques".

"Les familles endeuillées ne sont certainement pas en situation de comparer différents devis et encore moins de déjouer les pratiques abusives de certains opérateurs funéraires", a relevé l'une des intervenantes dans les débats, Josiane Mathon-Poinat (PCF).

Le deuxième mesure concerne la suppression de formalités administratives payantes, avec souvent le recours à des officiers de police judiciaire.

Aujourd'hui, les obsèques d'une personne nécessitent en moyenne cinq autorisations administratives, de peu d'utilité dans la mesure où elles ne sont quasiment jamais refusées. La réforme va les ramener au strict nécessaire.

Le texte prévoit aussi un meilleur encadrement des contrats obsèques, avec notamment une revalorisation automatique. Car du fait de la forte inflation des prix du secteur, il arrive souvent que le capital investi ne couvre pas le coût des obsèques, obligeant les familles à mettre la main à la poche.

Autre grande innovation : la réforme offre un statut juridique aux cendres des défunts, à l'heure où la crémation représente environ 25% des obsèques, contre moins de 1% en 1975.

"Le corps humain n'est pas une chose, dut-il n'en rester que des cendres", a dit Michèle Alliot-Marie.

Désormais la place des cendres des défunts sera dans les cimetières : dans un caveau, un columbarium ou dispersées dans "un jardin du souvenir", elles ne pourront plus être gardées à titre privé. Le texte exclut aussi l'existence de sites cinéraires privés.

La dispersion des cendres dans la nature, selon la volonté du défunt, pourra toujours se faire à condition qu'elle soit déclarée dans le lieu de naissance de ce dernier, afin de laisser une trace.

Et toute commune de plus de 2.000 habitants devra être dotée d'un site spécifique pour recueillir les cendres, "avec mention quelque part de l'identité de la personne pour garder une trace", selon M. Sueur.

Enfin le texte prévoit de renforcer le contrôle de la qualification des opérateurs funéraires et d'améliorer la formation professionnelle des personnels.

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LA PROMESSION



La promession, ou funéraille écologique, est un procédé développé en 1999 à Jönköping en Suède par le Dr. Susanne Wiigh-Mäsak qui consiste à plonger le corps d'une personne morte dans de l'azote liquide. Le corps refroidi à -196°C, devenu friable, est placé sur une table vibrante pour provoquer sa destruction en particules fines. Un aimant puissant recueille alors les résidus métalliques des éventuelles broches et autre opérations chirurgicales, qui peuvent être recyclés. La poudre obtenue est placée dans une urne biodégradable et enterrée.

Contrairement à la crémation, aucune vapeur, en particulier de mercure, hautement toxique, provenant des amalgames dentaires principalement, n'est libérée dans l'atmosphère. Dans l'exemple du Royaume-Uni, environ 450 000 cadavres sont incinérés par an, une source significative d'émission de mercure dans l'atmosphère.
Il s'agit d'une alternative présentée comme écologique à la crémation des corps.

La promession est actuellement autorisée en Suède. Au Royaume-Uni, la loi prévoit qu'un corps ne peut qu'être brûlé ou enterré, et ce procédé nécessite une adaptation de la loi pour être applicable.

Des centres de promession pour ce type de funérailles (Promators) devraient voir le jour en 2008 en Suède, Allemagne, Royaume-Uni, Corée du Sud et Afrique du Sud.

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Pour le Québec, voir :

LES COOPERATIVES FUNERAIRES DU QUEBEC

 


 

 

MORT & RENAISSANCE

L'ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN FIN DE VIE ET/OU APRES LEUR MORT

 

Livres des morts



Il existe un Livre des Morts dans plusieurs civilisations, le Livre des morts des Anciens Égyptiens, le Livre des morts tibétain, le Livre des morts maya, etc. De manière générale, leur but est de guider l'âme du défunt lors de son voyage dans l'au-delà.

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Le Livre des morts des Anciens Égyptiens

Le «livre des morts» est un recueil de formules magiques et d'incantations présent dans l'Égypte antique.
Placé près de la momie dans son cercueil, il permettait au défunt de pouvoir passer les épreuves qui mènent aux champs d'Ialou d'Osiris (pour pouvoir ressusciter dans l'au-delà). Il contient des formules pour se transformer, les noms des gardiens de la porte du jugement et la célèbre confession négative des méfaits qui n'ont pas été perpétrés, que le mort doit réciter pour rendre son cœur plus léger que Maât.
Écrits en hiératique sur du papyrus, ces textes se retrouvent à partir du Nouvel Empire (XVIIIe dynastie) jusqu'à l'époque gréco-romaine.
Le «livre des morts», bien que ce soit le nom le plus connu de ces ouvrages, n'est qu'une traduction très approximative de son titre.

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Le Livre des morts tibétain : le Bardo Thödol


Ce sont les instructions à transmettre au moribond et au défunt pour lui permettre de traverser les différentes étapes du "bardo", afin, contrairement au Livre des morts des Anciens Égyptiens, non pas de renaître, mais d’échapper au cycle de la renaissance et de la vie.
Le terme «bardo» signifie transition ou intervalle et, plus spécifiquement, l’état intermédiaire entre la mort et la renaissance.


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Les Thödols

Le nom de l’ouvrage, ou plutôt celui de sa partie principale, la seule traduite jusque 2005, composé de bardo (état intermédiaire), de thö (entendre) et de dol (libérer), signifie libération par l’audition pendant les stades intermédiaires [entre la mort et la renaissance]. Entendre le texte récité ou le connaître par cœur peut effectivement suffire – théoriquement- à libérer le défunt de la samsara. Le nom de thödol s’applique à différents textes dont la récitation aux morts a le pouvoir de libérer des renaissances. Il existe par exemple un livre des morts associé au Bonpo : La lampe qui illumine la libération par l’écoute pendant les bardos (sNyan brgyud bar do thos grol gsal sgron chen mo), qui ressemble au livre des morts tibétain et pourrait l'avoir précédé de deux siècles.

Origine

Cet ouvrage appartient à l’école Nyingmapa, dont la tradition voit dans les textes sacrés des redécouvertes par des Tertöns d’ouvrages cachés (terma) d'auteurs prestigieux. C’est le cas du Bardo Thodol, attribué à Padmasambhava, fondateur de l'école, et "découvert" sur le mont Gampodar par le fils âgé de 15 ans de Maître Nyida Sangye, Karma Lingpa (~1350). L'ouvrage, composé par Padmasambhava, fut écrit par son épouse, Yeshe Tsogyal.

Contenu

L’ouvrage contient la description des transformations de la conscience et des perceptions au cours des trois états intermédiaires qui se succèdent de la mort à la renaissance, ainsi que des conseils pour échapper aux réincarnations, ou du moins obtenir une meilleure réincarnation :
Le chikhai bardo ou étape du trépas, suivant immédiatement la mort : une lumière extrêmement brillante apparait qui est la vraie nature de l’esprit ; la personne suffisamment avancée sur le plan spirituel la reconnaitra et saura se fondre avec elle, et ainsi échapper définitivement aux renaissances. Dans le cas contraire, sa conscience s’estompe totalement pendant sept jours jusqu’à l’étape suivante.
Le chonyid bardo ou étape de l’expérience de la réalité : elle survient sept jours après l’étape précédente. La conscience se réveille et perçoit un mandala de 42 déités sous leur forme paisible ; après sept autres jours il est remplacé par un mandala de 58 déités courroucées. Si le défunt peut les reconnaitre comme des formes de réalité de la conscience et les "prendre pour mères", il peut encore éviter de poursuivre son chemin vers la renaissance, ou se préparer à une meilleure réincarnation.
Le sidpa bardo ou étape de la renaissance : après un certain nombre de jours, le défunt acquiert un corps mental doté des 5 sens ; il peut voir sa famille, circuler dans le monde en traversant les obstacles. Il a ensuite la vision de ses bonnes et mauvaises actions comptées respectivement à l’aide de pierres blanches et noires. Puis Yama se saisit de lui et le dévore organe par organe jusqu'aux os. Enfin arrive le moment de la réincarnation, à moins qu'une technique de dernier ressort, dite "obturation de l'entrée de la matrice", n'évite la venue au monde. Celle-ci peut se faire dans l’un des six états suivants : déité, déité inférieure, humain, animal, esprit avide, esprit torturé. Dans le cas d’une réincarnation humaine, la conscience est attirée par la vision du couple parental engagé dans l’acte sexuel.
Sont également décrits dans le texte trois autres bardos qui ne sont pas spécifiques à la mort, mais appartiennent à l’expérience des vivants : celui de l’état de conscience ordinaire, celui du rêve, celui de la méditation.
L’ouvrage mentionne les rituels à observer et les 4 prières récitées par les lamas. Dans le cas où le corps n’est pas présent, une effigie sur papier du défunt, appelée jangbu, est attachée à un bâtonnet et placée sur l’autel. À l’issue du rituel, le lama la brûle, libérant ainsi l’âme de ses fautes ; celle-ci se réincarne aussitôt.
La version intégrale contient de plus des descriptions des différents signes annonçant un proche trépas, et comment éventuellement en repousser l'échéance.
L’ensemble témoigne de l’expérience de la formation et de la dissolution des divers états de conscience, obtenue grâce à la méditation. Un parallèle a été fait entre le chikhai bardo et l'expérience de mort imminente. On reconnait également l’influence des croyances et pratiques pré-bouddhiques appelées Bön et des traditions populaires.

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Traductions, interprétations et emprunts


La renommée du Bardo Thödol en Occident remonte à la découverte de sa partie principale, les étapes du bardo, par le théosophe américain Walter Evans-Wentz, qui le fit traduire par le lama Kazi Dawa-Samdup (Zla wa bsam). Jung en fit une interprétation psychanalytique.



Dans les années 1960, Timothy Leary et Ralph Metzner s’en inspirèrent pour écrire The Psychedelic Experience-A manual based on the tibetan book of the dead sur les effets du LSD.

John Lennon en tira Tomorrow Never Knows.

Sogyal Rinpoché a écrit pour la première fois un ouvrage présentant la perspective spirituelle bouddhiste basée sur la compréhension des bardos, Le Livre tibétain de la vie et de la mort. La première version intégrale en anglais a été publiée en 2005, traduite par Gyurme Dorje et révisée par Thupten Jinpa, traducteur officiel du Dalaï Lama, et Graham Coleman.

Antoine Volodine (né en 1949) a écrit un roman formé de sept récits autour du Bardo Thödol, qui fut publié pour la première fois en 2004.
Pierre Henry ainsi que Eliane Radigue en ont donné une interprétation musicale.

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Le Livre Chrétien des Morts


C'est en s'inspirant, entre autres, du Bardo Thödol, que l'ésotériste italien Tommaso Palamidessi (1915-1983) a rédigé son Livre Chrétien des Morts. Le Livre Chrétien des Morts est à la base un recueil de prières et d’exhortations que l’officiant doit lire à intervalles réguliers après la mort de l’assisté, pour orienter son esprit dans l’au-delà et l’aider ainsi à se délivrer du cycle des réincarnations.

 


Outils de soutien dans le deuil

 

Les articles de la revue québecoise Profil

Publiée par LES COOPERATIVES FUNERAIRES DU QUEBEC

Plusieurs numéros sont téléchargeables en PDF

Quelques exemples :

- Pour mieux vivre un deuil : Trouver des gestes qui ont un sens
- Ces petits rituels guérisseurs
- Le métier de conseiller aux familles : accompagner les familles dans l’épreuve
- Le mandala : un outil de plus en plus utilisé dans l'accompagnement du deuil
- L'homme en deuil

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DOSSIER Nouvelles Clés
L’art d’accompagner notre grand départ
http://www.nouvellescles.com/rubrique.php3?id_rubrique=70/index.htm

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Dans le site d'Emmanuel Comte, Sonologue
http://www.medson.net/musiq/mortbien.html

Musique et Soins Palliatifs : Article 'La Mort Bienheureuse'
http://www.medson.net/musique-therapeutique.html#

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Technique de préparation à la mort
Visualisation
Extraits et résumé de : Isabelle Delisle, Vivre son mourir, éd Mortagne de Poche, 1995, p.99 à 101
Tech_preparation_mort.doc

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Un nouveau regard sur la mort présenté par Lydia Müller
(parallèle entre les étapes de la mort et celle de la naissance)

Les sept étapes de la mort
Un accouchement en fin d'existence.
La Vie-et-mort-de-GittaMallasz_interview-Lydia Müller.pdf
Les sept étapes de la mort_Lydia Müller.doc

 

 


 

Pompes funèbres
Les abus sont toujours bien vivants !

 

A la veille du week-end de la Toussaint, l’UFC-Que Choisir rend publics les résultats désolants de la réactualisation de son enquête sur le respect par les professionnels funéraires de leurs obligations légales et, à l’appui des défaillances et des pratiques tarifaires constatées, interpelle à nouveau les pouvoirs publics.

Suite aux réformes législatives et réglementaires intervenues ces dernières années, notamment celle fixant un modèle de devis obligatoire, et aux résultats accablants de son enquête de terrain de 2011, l’UFC-Que Choisir a voulu voir si l’information des consommateurs s’était améliorée et les pratiques assainies. Pour ce faire, les enquêteurs bénévoles de l’UFC-Que Choisir ont visité 818 magasins funéraires pour obtenir un devis inhumation et un devis crémation pour l’organisation de funérailles d’un proche(1). Ils ont ainsi vérifié la conformité à la loi des pratiques des opérateurs et apprécié les écarts de prix pour les différentes prestations. Résultat : l’UFC-Que Choisir a le regret de constater que les funestes pratiques ont bel et bien la vie dure.

Une transparence tarifaire encore trop ténébreuse

Plus de 3 ans après l’entrée en vigueur de l’arrêté fixant un modèle de devis obligatoire (2), dans 26% des cas, nos enquêteurs sont repartis sans le moindre devis, contre 18% en 2011… Quant à la teneur des devis récoltés, seuls 20 % respectent les modèles de devis obligatoires (contre 3% en 2011) et 38 % s’en rapprochent sans être conformes pour autant. Il y a un léger mieux par rapport à 2011 mais la marge de progression reste bien réelle ! Si le brouillard informatif ne s’est pas totalement dissipé, cela s’explique sans doute par l’absence de sanctions claires et spécifiques en cas de non-conformité des devis présentés. Est-il besoin de rappeler que sans modèle de devis universel, il est impossible pour les familles endeuillées de comparer les services fournis par différents opérateurs funéraires, et que cette opacité est un terreau fertile pour renchérir les prestations ?

Devis Inhumation : les excès tarifaires loin d’être enterrés !

Le prix total pour des obsèques, hors caveau et concession, s’établit à 3350 euros en moyenne contre 3098 en 2011, soit une augmentation de 8,18%, plus du double de l’inflation sur la période ! Mais d’un opérateur à l’autre, pour une demande similaire, la facture totale peut considérablement varier : de 1347 euros pour le plus économique à plus de 6449 euros pour le plus onéreux. Ce grand écart tarifaire est dû non seulement à un florilège de prestations «non obligatoires» mais aussi à des opérations aux prix disproportionnés. Ainsi, les prix relevés pour les démarches et formalités administratives, qui sont des opérations standardisées, se situent dans une fourchette de 40 euros à 482 euros et les prestations pour les soins de conservation sont facturées entre 53 euros et 534 euros.

Crémation : les espoirs d’économies partent en fumée

Dernier constat, alors que 33% des funérailles donnent lieu à une crémation, chiffre qui a triplé en 20 ans, l’enquête de l’UFC-Que Choisir démontre que, contrairement à une idée reçue, l’incinération ne constitue pas une solution plus économique que l’inhumation. En effet, la moyenne tarifaire des devis crémation recueillis est de 3609 euros, soit près de 8% de plus que le prix moyen de l’inhumation. Plus particulièrement, dans les 525 magasins où un double devis (inhumation/crémation) a été proposé, dans 77 % des cas, la crémation était plus chère.

Refusant que les avancées législatives restent lettre morte, l’UFC-Que Choisir demande donc aujourd’hui au gouvernement d’assortir enfin de sanctions claires et spécifiques l’obligation d’utilisation du modèle de devis et d’enjoindre à la Direction Générale des Collectivités Locales d’établir, après consultation du Conseil National des Opérations Funéraires (CNOF), un livret d’information sur les obsèques qui devra être mis à disposition dans les mairies et en établissements de soins.

(1) Enquête réalisée du 17 mai au 3 juin par 109 associations locales dans 76 départements. Résultats détaillés dans le Que Choisir n°530

(2) Arrêté du 23/08/2010 publié au JORF du 31/08/2010, portant définition du modèle de devis applicable aux prestations fournies par les opérateurs funéraires: «En application de la réglementation funéraire, seules les prestations suivantes sont obligatoires : fourniture d’un véhicule agréé pour le transport du corps (avant ou après la mise en cercueil), d’un cercueil de 22 mm d’épaisseur – ou 18 mm en cas de crémation – avec une garniture étanche et 4 poignées et, selon le cas, les opérations nécessaires à l’inhumation et/ou à la crémation (avec fourniture d’une urne cinéraire permettant de recueillir les cendres issues de la crémation)».

 

 

 

LA MORT DANS LES RÊVES

Documentation (à corriger)

 

Marie-Louise Von Franz, Les Rêves et la mort,
Fayard, 1985, collection «L'espace intérieur».

Traduit de l'allemand par Pierre Grappin. Préface de Luigi Aurigemma

 

Que nous apprennent les rêves sur la mort ? Telle est la question que pose cet ouvrage dans une optique totalement nouvelle.
Le matériau de base : les rêves faits à l'approche de la mort - ou qui la préfigurent - et dont Marie-Louise von Franz a eu connaissance directement ou indirectement en tant que psychanalyste. Utilisant la méthode jungienne de déchiffrement des archétypes, l'auteur interprète ces rêves et les met en parallèle avec les différentes images de la mort qui apparaissent dans les grandes civilisations (Egypte, Grèce, Perse, Chine, Inde, etc.). Cette exploration montre finalement qu'il existe chez les mourants une attitude naturelle, débarrassée des angoisses dont les réactions conscientes sont presque toujours chargées, comme s'ils avaient le pressentiment d'une très profonde transformation.

 

Marie-Louise Von Franz, On dreams and death

Random House, 1986, 193 p.


The great difficulty we have in imagining our own life after death, and the difficulty also for survivors to believe in an after-life for the deceased, may well be accounted for by the fact that while still living we identify almost completely with the body.

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Extraits du chapitre : "Le premier mariage dans la mort"
Marie-Louise von Franz, Les rêves et la mort, Éd. Fayard, 1985

«Mais ce n'est pas seulement dans des expériences extatiques à l'approche de la mort, c'est aussi dans les rêves qui annoncent la mort qu'apparaît souvent le thème du mariage.» p. 103.

"Il existe aussi des contes de fées où l'on voit une femme épouser la mort en personne." p. 109

"Rêver de mariage peut signifier: "mort". En effet le mariage et la mort sont des tournants de la vie des hommes et toujours l'un fait penser à l'autre" p. 113

"C'est bien là le mariage dans la mort : s'unir à l'âme du tout, à l'anima mundi au sein de la nature." p. 114.

Le mariage avec l'anima, la psyché inconsciente du cosmos :

"On sait que, chez l'homme, l'anima est étroitement unie à l'imago maternelle; aussi la fiancée est-elle ici la Mère des Mondes, une anima mundi, qui représente à la fois une mère et une fiancée pour le mort." p. 115.

"Ainsi le motif de la mort dans l'hierosgamos appartient-il, psychologiquement, à une civilisation ou la déesse-mère et le principe d'Eros, qui est féminin, sont prépondérants, alors qu'il semble passer au second plan dans les civilisations guerrières partriarcales. p. 118.

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Expériences archétypiques à l'approche de la mort (Marie-Louise von Franz)


Le texte d'une conférence où, examinant des songes annonçant la mort, l'auteur montre que celle-ci est considérée comme une phase d'une évolution la dépassant et tendant vers l'individuation, qui est l'accomplissement du Soi. Publié dans : La passion de Perpétue, Un destin de femme entre deux images de Dieu. Traduction par Jacqueline Blumer et Bernard Steib
Editeur : Editions du Dauphin (2 novembre 1998), Collection «La Fontaine de pierre», 182 pages.

La mort et les défunts, comment interpréter ces rêves ?
http://outre-vie.com/contacter/inconscient/interpretation%20r%EAve.htm

Le rêve d'Ariane
http://outre-vie.com/contacter/inconscient/narthex.htm

Forum : Les rêves de la mort
http://outre-vie.forumactif.com/les-reves-de-la-mort-f9/

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Apprivoiser la mort par le rêve, Robert Moss
Collection : Ésotérisme


Nous souhaitons vivement entrer en contact avec les personnes que nous aimons et qui nous ont quittés. Elles nous manquent ; nous avons envie de pardon, d'un dénouement heureux ; nous aimerions obtenir la confirmation qu'il y a de la vie après la mort physique. Dans Apprivoiser la mort par le rêve, Robert Moss explique que nous avons une relation tout à fait naturelle avec les défunts dans nos rêves, quand ils viennent nous rendre visite, et que nous pouvons voyager dans leur royaume. En devenant des rêveurs actifs, nous sommes en mesure de guérir notre relation avec les trépassés et de vaincre la crainte de la mort. Il nous est aussi possible d'acquérir des habiletés faisant de nous des guides de l'âme qui aident les mourants à vivre la dernière étape de la vie avec grâce et courage, en facilitant leur voyage au-delà de la mort et même en les accompagnant jusqu'aux portes de l'autre monde.
Voir : http://www.ada-inc.com/produit.php?produit_id=1142

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Petite méthode pour interpréter soi-même ses rêves,
Hélène Renard, Albin Michel (Poche)


Chapitre : Les images de la mort, p. 141 : mort du vieil homme, cimetière, après-vie, régression vers le passé.

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La Sagesse des rêves,
Dr Montague Ullman et Nan Zimmerman, Éd. Stanké


Chapitre 6, p. 95 : mort
- chagrin, désespoir, et notion de perte
- fin d'un épisode de notre vie, anticiper sur ce qui va venir
- sentiments agressifs et hostiles envers la personne dont on rêve la mort
"Nos rêves choisissent souvent l'hyperbole pour s'exprimer."

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Le Dictionnaire des rêves, S. Berno

La mort
- Mort de la rêveuse
- Mort d'un proche,
- Mort d'un inconnu
- Mort d'un enfant
- Personne en train de mourir
- Retour d'un mort.
D'une façon générale, la mort dans les rêves, représente une transformation, la fin et le début d'une chose.
http://www.aufeminin.com/carriere/dicoreves/mort/mort1__-Reve-La-mort.html

La mort du père ou de la mère peut signifier que la puissance contraignante du complexe père ou mère est en voie d'extinction. L'énergie qui s'y trouvait investie va développer le principe masculin ou féminin afin de lui permettre d'accéder à l'état adulte.
(Symbologie des rêves - Le corps humain, Jacques de la Rocheterie)

L'enterrement : la fin d'une mode de vie, renoncer à un mode de penser
Se défaire de ce que cette personne représente, ses entreprises, son état de vie, ou son action, ce que je projette sur cette personne.
(Marie Coupal)
Renoncer à une part de nous-même, à un aspect, un reflet, une ombre que nous avions fantasmatiquement matérialisée, mais qui n'a aucune réalité.
Se demander ce que cette personne représente pour nous, quel aspect de nous même il matérialise.
Cette dimension a cessé de nous influencer, nous n'en avons plus besoin à travers cette personne.
Ce qui a cessé de nous intéresser, il est mort pour le rêveur. Processus de l'investissement affectif.
(Josette Mélèze)


Mort de quelqu'un dans un rêve


Cela indique que cette personne ne représente plus de façon valable le contenu inconscient qui s'incarnait en elle. L'énergie psychique qui se trouvait investie sous cette forme ne se perdra pas; elle réapparaitra à un autre niveau.
Nombreux sont en effet les gens qui rêvent de la mort d'un aspect de leur ombre qui malheureusement est encore bien vivant et réapparaît par la suite sous d'autres formes. Si quelqu'un réussit à placer l'énergie transformée à un niveau plus évolué, le personnage ne remplit plus la même fonction, ou bien disparaît. Dans ce récit il semble que la transformation ait eu lieu, car le nain disparu est aussitôt remplacé par le frère de l'ours dont on ne nous avait pas parlé jusque là, et les deux jeunes filles trouvent chacune un époux.
(MLVF, La Femme dans les contes de fées, p. 130)

Tuer correspondrait à une suppression (...)
Un contenu psychique est motré comme "mort" quand il est complètement refoulé et ne peut plus se manifester, même indirectement, dans le champ de la conscience, au moyen de symptômes névrotiques ou de quelque phénomène que ce soit.

Dans toutes les civilisations, on craint les "revenants", le retour des morts, des fantômes : c'est un thème psychologique des plus répandus. Les facteurs complètements réprimés sortent parfois de leurs tombes pour troubler les vivants.
(MLVF, La voie de l'individuation dans les contes de fées, p. 47)

 

 

 

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