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Les Expériences de Mort Imminente sont des expériences humaines souvent bouleversantes. Loin d'être de simples récits anecdotiques pour amateurs de sensationnel, leur fréquence ainsi que les implications qu'elles laissent entrevoir concernant la compréhension de la conscience humaine en font un sujet qui doit être pris au sérieux. Nous essayons depuis toujours d'avoir une approche de type scientifique et, même si nous ne pouvons l'empêcher, nous avons toujours réfuté toute récupération idéologique ou commerciale ainsi que tout amalgame avec des sujets dits "paranormaux" qui n'ont aucun rapport avec elles, autant qu'avec des promesses de "survie" et autres interprétations simplistes qui, loin de résoudre les angoisses de ceux qui ont perdu un être cher, ne font que les nourrir. Les EMI ne sont pas à vendre.
IANDS-France est une association régie par la loi de 1901, fondée en octobre 1987, à l'initiative d'Evelyne-Sarah Mercier, avec Louis-Vincent Thomas et Hélène Renard.
Dirigée par Louis-Vincent Thomas, Professeur d'anthropologie sociale à la Sorbonne, en tant que Président jusqu'à sa mort en 1994, et Evelyne-Sarah Mercier, en tant que Directrice puis Présidente jusqu'en 1995; l'association a assuré un service minimum d’informations de 1995 à 1998. Evelyne-Sarah Mercier en est redevenue présidente depuis octobre 1998.
D'origine américaine, IANDS est maintenant un réseau international d'associations dédiées à la même recherche mais juridiquement indépendantes, aux États-Unis, au Québec, en Colombie Britannique, en Belgique, en Australie, en Allemagne...
Il semble aujourd'hui que nos efforts commencent à porter leurs fruits. Même si elles ne sont toujours pas élucidées, l'existence des EMI est dorénavant reconnue par la grande majorité de la communauté médicale et scientifique…
Le Centre d'Etude des ÉMI est une association loi 1901 fondée pour :
- offrir un service d'aide aux Témoins d'Expériences de Mort Imminente et regrouper ceux qui veulent faire connaître cet amour inconditionnel qu'ils ont rencontré et qui a transformé leur vie vouée désormais au service des autres;
- contribuer à l'étude scientifique des ÉMI, en commençant par l'enregistrement de leur récit;
- diffuser l'information sur ces études, en faisant reconnaître la valeur et l'importance de ce type d'expérience.
Il fait de la recherche et édite des livres et études scientifiques.
Il organise des Conférences, Colloques ou Congrès.
Il a réalisé :
- un protocole d'enregistrement de témoignage d'EMI
- un Cercle de rencontre des Témoins d'ÉMI
- une équipe de gestion, recherche et études
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un réseau international de coopération.
Les personnes qui ont déjà vécu une É.M.I. et qui désirent que leur témoignage soit enregistré peuvent envoyer leur récit écrit et/ou contacter le CÉÉMI, pour convenir d'un rendez-vous.
Le CÉÉMI est uniquement animé par des bénévoles et financé par les cotisations et dons de ses membres. Il ne privilégie aucune théorie des ÉMI et reste ouvert à toute recherche scientifique ou sérieuse.
Source : Wikipedia
L'enterrement ou inhumation est un rite funéraire pratiqué dans la majorité des cultures, et consistant pour l'essentiel à l'enfouissement du cadavre, ou du cercueil le contenant dans le sol ou dans un caveau aménagé dans le sol. Il est pratiqué dans les jours qui suivent immédiatement le décès avec la participation des parents, amis et relations du défunt, après certains rites dans un lieu de culte ou en dehors, dans un lieu généralement public, le cimetière, selon le rituel de la religion du défunt.
En France, le terme enterrement est employé ordinairement pour funérailles; l'enterrement proprement dit étant appelé inhumation.
Une fois, le cercueil ou cadavre descendu, la fosse est rebouchée et la zone est aménagée sous le nom de tombe, selon les habitudes et modèles en usage localement.
Un second enterrement est parfois pratiqué suite à une exhumation pour des motifs rituels (Italie) ou judiciaires (autopsie).
En France, dans de nombreuses paroisses, pour certaines jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, l'inhumation était faite dans le sol même de l'église, en dépit du manque de place, de la fréquence des épidémies, et en conséquence des interdictions réitérées en raison des risques sanitaires pour les fidèles assistant aux messes et autres offices.
Les enterrements dans le cimetière avaient un caractère moins sacré, et étaient le sort réservé aux étrangers à la communauté ou aux paroissiens dont la piété ou la vertu n'était pas assurément un modèle.
Au cimetière, tous les endroits n'étaient pas équivalents pour y pratiquer une inhumation; la fosse commune étant le lieu le moins bien considéré puisque, comme son nom l'indique, le défunt, privé de tombe individuelle, était juste placé parmi ceux qui l'avaient précédé et avec les ossements retirés des tombes.
L'enterrement des cadavres est une pratique aussi vieille que l'humanité, et a pris rang d'une sorte de réflexe. Il permet de protéger le cadavre des dents des carnivores, des insectes nécrophages et du bec de certains oiseaux, et de limiter la propagation des maladies ou germes pathogènes.
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La crémation est une technique funéraire visant à brûler et réduire en cendres le corps d'un être humain mort. Les cendres peuvent ensuite faire l'objet d'un rituel, comme être conservées dans une urne ou dispersées dans un lieu, qui est parfois symbolique comme dans l'océan pour des marins.
La crémation a été institutionnalisée en Asie par le bouddhisme et l'hindouisme et est avec l'enterrement l'une des techniques les plus communément utilisées par l'Homme. L'embaumement ou la thanatopraxie étant plus rarement utilisées, pouvant d'ailleurs précéder une crémation.
En Occident et dans les pays occidentalisés, la crémation se réalise dans un crématorium. Le corps est placé dans un cercueil et celui-ci dans un four chauffé à 850 °C. C'est la chaleur et non les flammes qui réduit en cendres le cercueil et le corps. La crémation dure environ 1h30.
Le terme correct est crémation pour parler d'un être humain. Incinération est plutôt utilisé pour les déchets.
Crématiser existe, crématisation est à l'heure actuelle un néologisme
Position de l'Église catholique
L'Église catholique tolère la crémation depuis 1963.
La logique des funérailles chrétiennes repose sur trois principes : le corps, l'imitation du Christ et le deuil.
La brutalité de la crémation met en cause le processus d'acceptation progressive, nécessaire au deuil, et rendu plus difficile en l'absence de traces concrètes. C'est pour cela que l'Eglise, si elle ne refuse pas la crémation, demande qu'elle soit précédée par la célébration des funérailles, avec le cercueil, à l'église.
Cendres
Les cendres résultant de la crémation sont la partie calcaire des os. Dans la pratique, la crémation se déroule à une température de 850° dans un appareil soumis à un fort apport d'air frais permettant la combustion. Le bois du cercueil, les vêtements, les chairs, tout est transformé en gaz ou en poussières qui s'envolent dans les fumées. Pour les adultes, ce que l'on retrouve dans l'appareil est constitué des restes calcinés des os qui se présentent sous forme de fragments plus ou moins importants mais reconnaissables : on peut ainsi bien distinguer les différents os. Ce sont ces derniers qui étaient disposés dans des urnes cinéraires dans la tradition grecque ou latine et même à l'époque moderne au début du xxe siècle.
Pour faciliter la dispersion, la réglementation française prévoit maintenant la pulvérisation des os afin de les reduires en grains. Elle ne se justifie pas lorsque l'on pratique l'inhumation des cendres ou le dépôt en cases de columbarium. Elle est même pénalisante pour les populations issues du Sud-est asiatique qui souhaitent pouvoir garder certains os intacts.
En France
L'usage de la crémation en France est autorisé depuis la loi du 15 novembre 1887 (paru au Journal officiel le 18 novembre) sur la liberté des funérailles.
Depuis les années 1990, la crémation est de plus en plus utilisée. C'est ainsi qu'en 1980, cette technique n'était utilisée que par 0,9% des familles, en 1994 par 10,5% et en 2004 par 24,95% selon les chiffres annoncés par les crématistes.
En 2006 selon l'Association française d'information funéraire (AFIF), la France compte 119 crématoriums.
En 2005, la crémation elle-même coûte environ 400 €, sans compter les différentes prestations supplémentaires (urne, personnel, convoi, etc.). Au total, des obsèques avec crémation sont facturées de 1 400 € à 2 200 €, soit 30 à 40% moins cher qu'une inhumation.
Ceci sans compter les frais liés à la conservation des restes de la personne disparue (concession dans le cimetière, tombe, case de columbarium, etc.).
Les cendres résultant d'une crémation sont remises à la famille. Avant avril 2007, la famille pouvait en faire presque ce que bon lui semble, comme les disperser. La dispersion des cendres a cependant quelques limites : interdiction de les mettre sur la voie publique, dans une rivière, ou dans la mer lorsque l'on est à moins de 300 mètres du rivage. Selon l'AFIF, 21% des urnes sont placés dans un columbarium ou dans un caveau familial au cimetière, 8% sont dispersés dans un Jardin du souvenir et 71% sont remis à la famille sans que l'on sache ce qu'elle en fait.
Certaines de ces urnes sont retrouvées dans des endroits quelque peu insolites : «L'urne est d'abord déposée sur la cheminée du salon, puis on déménage, on divorce ou on décède sans héritier. On la retrouve alors à la braderie, dans des consignes de gare, parfois même dans le métro…» déclare Xavier Labbée, avocat et professeur d'éthique à l'Université de Lille II.
Il faut cependant être critique face à des rumeurs véhiculées dans l'intention de favoriser des stratégies financières (coût moindre de la dépense pour des obsèques avec crémation) ou des principes religieux tournés vers l'inhumation du cadavre en cimetière.
Cela pose le problème du statut juridique des cendres. Certains voudraient que les cendres ne soient pas remises à la famille et qu'elles soient placées dans un cimetière public et d'autres voudraient seulement effectuer une sorte de traçabilité, en obligeant la famille à déclarer chaque déplacement de l'urne à la mairie (lors d'un déménagement ou d'une séparation par exemple). Cette traçabilité a été instituée depuis le décret du 12 mars 2007 3, la famille doit déclarer à la mairie : la dispersion en pleine nature, la conservation au domicile d'un particulier ou l'inhumation de l'urne cinéraire en terrain privé.
Dans le monde
La crémation est fortement pratiquée au Japon (99,8% des décès) ainsi qu'à Hong Kong (86 %). Aux USA, la proportion est de 32 %. Dans plusieurs pays européens, le taux est très élevé : Suisse (78,8%). République tchèque (78,4%), Danemark (73,8%).
Dans les pays catholiques, elle est nettement plus basse : Italie (8,5%), Espagne (19,3%) mais elle gagne du terrain en Belgique (42,23). Dans les pays confessionnellement partagés, elle oscille autour de 50 % (Pays-Bas 51,7%). En Norvège, ce taux est de 34 % et en Finlande de 33,7%.(chiffres 2005 publiés sur le site de l'Union Suisse de Crémation).
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Informations générales
Toute personne autorisée (famille, ami ou organisme social) peut décider en faveur d'une cérémonie d'obsèques avec inhumation du cercueil dans un cimetière, soit avec crémation.
Cette sélection doit cependant répondre aux volontés de la personne défunte, comme la loi le souligne.
Aucune attestation ou justificatif du choix n'est demandé par les services officiels ou les entreprises funéraires.
Toutes les entreprises de pompes funèbres organisent des obsèques avec crémation (28 % en 2008)
Les opérateurs funéraires qui organisent les funérailles d'une personne dont le corps doit faire l'objet d'une crémation sont tenus d'informer les familles des différentes destinations possibles pour les cendres (décret du 2/07/1998)
L'autorisation de crémation est délivrée par le maire de la commune du lieu du décès; s'il y a eu transport de corps, du lieu de "mise en bière".
La crémation a lieu 24 heures au moins et 6 jours au plus après le décès. Les dimanches et les jours fériés ne sont pas pris en compte dans ces délais. Une dérogation aux délais peut être accordée par le Préfet du département du lieu de décès ou de crémation.
Un certificat du médecin est exigé : absence de stimulateur cardiaque, non problème médico-légal (décès suspect, accident du travail, maladies professionnelles).
Article 7, décret n° 98-635 du 20/07/1998 : "Si la personne décédée était porteuse d'une prothèse fonctionnant au moyen d'une pile, un médecin ou un thanatopracteur atteste de la récupération de l'appareil avant la mise en bière".
Hormis un stimulateur cardiaque ou un produit avec radio-éléments qui doivent être ôtés, le port d'une orthèse ou d'une prothèse (ex : prothèse de hanche) n'est pas une contre indication à la crémation, ce matériel médical ne doit pas être retiré.
Une crémation est généralement pratiquée dans le crématorium le plus proche du lieu du décès.
Un prélèvement d'organes peut être effectué quelque soit le type d'obsèques choisi (inhumation ou crémation).
L'adhésion et la cotisation à un mouvement crématiste ne sont pas obligatoires.
Testament crématiste
Afin de bénéficier d'obsèques avec crémation, il suffit de faire connaître oralement ce souhait à votre entourage ou de le signaler par une note insérée dans votre livret de famille.
En l'absence de volonté spécifique : le cimetière sera le lieu imposé de destination de l'urne ou des cendres.
Pour tout désir du devenir de l'urne ou des cendres hors d'un cimetière, il faut que la volonté du défunt ait été clairement manifesté.
Ceci tient compte de la législation pour la conservation au domicile d'un particulier, la dispersion ou l'immersion des cendres (JO du 13 mars 2007, décret n° 2007-328 du 12 mars 2007)
Cérémonies d'obsèques suivies par une crémation
Elles sont identiques aux cérémonies traditionnelles :
- mise en bière,
- fermeture du cercueil,
- sceau de police,
- éventuel service religieux.
Remise des cendres et dépôt provisoire d'une urne
Après la crémation, la remise de l'urne à la personne qui a pourvu aux funérailles s'effectue dans la salle de cérémonie ou dans une pièce dédiée à cet effet.
L'urne est munie extérieurement d'une plaque portant l'identité du défunt et le nom du crématorium.
Un local de dépôt provisoire des urnes cinéraires dans le crématorium est destiné à permettre la réflexion de la famille sur la destinée des cendres.
Ce dépôt ne peut excéder quelques mois, le gestionnaire de cet établissement doit faire signer un accord préalable qui précise la durée de celui-ci. Au terme de ce délai, la famille est mise en demeure de récupérer l'urne.
Sans récupération, les cendres pourront être dispersées dans le Jardin du Souvenir.
Décret n° 98-635 du 20 juillet 1998 relatif à la crémation (cliquer)
Statut juridique d'une urne cinéraire :
Une urne contenant des cendres cinéraires est juridiquement assimilée à un objet d'une copropriété familiale, inviolable et sacrée (cour d'appel de Bordeaux du 14 janvier 2003).
Tout changement de lieu de sépulture d'une urne cinéraire doit obtenir l'assentiment de tous les co-indivisaires.
Transport cinéraire
Le transport d'une urne ou de cendres peut être effectué par toute personne ainsi que par envoi postal terrestre ou aérien (un envoi en recommandé est très conseillé). Les cendres sont stériles et ne présentent aucun danger.
D'une manière générale les sociétés aériennes n'acceptent pas les urnes comme bagage à main en cabine (interroger la compagnie aérienne). Le certificat de décès ainsi que le certificat de crémation seront exigés en plus de la nécessité d'un empaquetage approprié.
L'autorisation de transport de cendres en dehors du territoire métropolitain ou d'un département d'outre-mer est délivrée par le Préfet dans les conditions prévues à l'article R. 2213-22 (article R. 2213-24 du code général des collectivités territoriales)
Dans le cas d'un français décédé et ayant fait l'objet d'une crémation à l'étranger, l'entrée des cendres sur le territoire est subordonnée à l'autorisation délivrée par le consulat. L'urne sera scellée.
Destinées des urnes et des cendres
Pour une urne :
Mise dans le "columbarium" ou le "jardin d'urnes" d'un cimetière
Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune.
Versement d'une taxe d'inhumation.
Un maire ne peut interdire que soient apposés sur les plaques de fermeture des cases du columbarium des photographies, portes fleurs ou autres ornementations (tribunal administratif de Lille, 30 mars 1999, req. n° 95-3785).
Déposée à l'intérieur d'un caveau funéraire
Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune.
Nombre d'urnes non limité, versement d'une taxe d'inhumation.
Des cavurnes ou caveautins (caveaux de petite dimension) sont disponibles dans certains cimetières.
Scellée sur un monument funéraire
Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune.
Les urnes en matériaux fragile comme le verre ou la porcelaine ne sont pas admises.
Versement d'une taxe de superposition, pas de taxe d'inhumation.
Pour les cendres cinéraires
Dispersées dans le "Jardin du Souvenir".
Obtenir l'autorisation du maire de la ville ou commune.
Lieu spécialement affecté à cet effet dans un cimetière. Les cendres recueillies après crémation sont déposées à l'aide d'un dispersoir.
Dispersées partout en France, propriétés privées incluses, sauf sur la voie publique et dans les jardins publics.
Effectuer une déclaration auprès du maire du lieu de dispersion.
Le décret du 20 août 1976 autorise la dispersion des cendres dans la nature à l'exclusion des voies publiques.
Rien n´interdit la dispersion des cendres des défunts par la voie aérienne (J.O., p. 3851-3852 du 21/06/1999).
IMPORTANT
Le dépôt ou l'inhumation de l'urne ou la dispersion des cendres dans un cimetière ou dans un site cinéraire sont effectués après autorisation du maire.
Une autorisation d'exhumation est requise pour retirer une urne cinéraire d'une sépulture traditionnelle. Cette autorisation n'a pas lieu pour sortir une urne d'un columbarium (Décision du Tribunal administratif d'Amiens, 27 avril 2006)
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Décembre 2008
Raphaël HERMANO
AFP - 11/12/8 - Le Parlement a définitivement adopté mercredi soir, par un ultime vote à l'unanimité au Sénat, une réforme de la législation funéraire visant à enrayer l'envolée des coûts des obsèques et offrir un statut juridique aux cendres des défunts après crémation.
S'exprimant devant le Sénat, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie s'est félicitée du fait que "l'esprit de consensus ait prévalu sur les clivages partisans" a propos de ce texte qui a fait l'objet d'un partenariat étroit entre députés et sénateurs, de la majorité comme de l'opposition.
"Sur un sujet comme celui-ci c'est essentiel", a-t-elle insisté.
Selon une étude publiée en octobre par l'UFC-Que Choisir, le coût des obsèques a augmenté de 35% en dix ans, avec "des différences de prix totalement injustifiées" pour des services identiques.
"Lorsque les familles subissent un deuil, elles sont fragilisées, prêtes à payer souvent des prix exorbitants pour les obsèques du défunt. Les pouvoirs publics doivent les protéger", a expliqué à l'AFP le sénateur du Loiret Jean-Pierre Sueur (PS), auteur de la proposition de loi.
La première mesure prise pour faire baisser les coûts est la mise en place par toutes les entreprises de pompes funèbres et associations habilitées de "devis type", portant à chaque fois sur des "prestations identiques".
"Les familles endeuillées ne sont certainement pas en situation de comparer différents devis et encore moins de déjouer les pratiques abusives de certains opérateurs funéraires", a relevé l'une des intervenantes dans les débats, Josiane Mathon-Poinat (PCF).
Le deuxième mesure concerne la suppression de formalités administratives payantes, avec souvent le recours à des officiers de police judiciaire.
Aujourd'hui, les obsèques d'une personne nécessitent en moyenne cinq autorisations administratives, de peu d'utilité dans la mesure où elles ne sont quasiment jamais refusées. La réforme va les ramener au strict nécessaire.
Le texte prévoit aussi un meilleur encadrement des contrats obsèques, avec notamment une revalorisation automatique. Car du fait de la forte inflation des prix du secteur, il arrive souvent que le capital investi ne couvre pas le coût des obsèques, obligeant les familles à mettre la main à la poche.
Autre grande innovation : la réforme offre un statut juridique aux cendres des défunts, à l'heure où la crémation représente environ 25% des obsèques, contre moins de 1% en 1975.
"Le corps humain n'est pas une chose, dut-il n'en rester que des cendres", a dit Michèle Alliot-Marie.
Désormais la place des cendres des défunts sera dans les cimetières : dans un caveau, un columbarium ou dispersées dans "un jardin du souvenir", elles ne pourront plus être gardées à titre privé. Le texte exclut aussi l'existence de sites cinéraires privés.
La dispersion des cendres dans la nature, selon la volonté du défunt, pourra toujours se faire à condition qu'elle soit déclarée dans le lieu de naissance de ce dernier, afin de laisser une trace.
Et toute commune de plus de 2.000 habitants devra être dotée d'un site spécifique pour recueillir les cendres, "avec mention quelque part de l'identité de la personne pour garder une trace", selon M. Sueur.
Enfin le texte prévoit de renforcer le contrôle de la qualification des opérateurs funéraires et d'améliorer la formation professionnelle des personnels.
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La promession, ou funéraille écologique, est un procédé développé en 1999 à Jönköping en Suède par le Dr. Susanne Wiigh-Mäsak qui consiste à plonger le corps d'une personne morte dans de l'azote liquide. Le corps refroidi à -196°C, devenu friable, est placé sur une table vibrante pour provoquer sa destruction en particules fines. Un aimant puissant recueille alors les résidus métalliques des éventuelles broches et autre opérations chirurgicales, qui peuvent être recyclés. La poudre obtenue est placée dans une urne biodégradable et enterrée.
Contrairement à la crémation, aucune vapeur, en particulier de mercure, hautement toxique, provenant des amalgames dentaires principalement, n'est libérée dans l'atmosphère. Dans l'exemple du Royaume-Uni, environ 450 000 cadavres sont incinérés par an, une source significative d'émission de mercure dans l'atmosphère.
Il s'agit d'une alternative présentée comme écologique à la crémation des corps.
La promession est actuellement autorisée en Suède. Au Royaume-Uni, la loi prévoit qu'un corps ne peut qu'être brûlé ou enterré, et ce procédé nécessite une adaptation de la loi pour être applicable.
Des centres de promession pour ce type de funérailles (Promators) devraient voir le jour en 2008 en Suède, Allemagne, Royaume-Uni, Corée du Sud et Afrique du Sud.
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Pour le Québec, voir :
LES COOPERATIVES FUNERAIRES DU QUEBEC
Les articles de la revue québecoise Profil Publiée par LES COOPERATIVES FUNERAIRES DU QUEBEC Quelques exemples : - Pour mieux vivre un deuil : Trouver des gestes qui ont un sens * DOSSIER Nouvelles Clés * Musique et Soins Palliatifs : Article 'La Mort Bienheureuse' * Technique de préparation à la mort * Les sept étapes de la mort
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Pompes funèbres
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Documentation (à corriger)
Marie-Louise Von Franz, Les Rêves et la mort, Traduit de l'allemand par Pierre Grappin. Préface de Luigi Aurigemma
Que nous apprennent les rêves sur la mort ? Telle est la question que pose cet ouvrage dans une optique totalement nouvelle.
Marie-Louise Von Franz, On dreams and deathRandom House, 1986, 193 p.
- Extraits du chapitre : "Le premier mariage dans la mort"
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