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INTERPRÉTATION DES RÊVES


Conseils utiles pour le rappel et la transcription des rêves

Remarques sur l'interprétation

Notice d'interprétation onirique

5 étapes pour interpréter les rêves

Typologie des rêves

Services d'interprétation Oniros

Ecoles d'interprétation en psychothérapie

Autres méthodes d'interprétation

Le Yoga du rêve

Autres services d'interprétation



CONSEILS UTILES POUR LE RAPPEL
ET LA TRANSCRIPTION DES RÊVES

Pour se souvenir de sa vie onirique, le meilleur moyen est de lui accorder autant d'importance qu'à la vie de veille :

• Accepter et valoriser chacun de vos rêves, aussi absurde ou fragmentaire soit-il de prime abord.

• Préparer le rappel des rêves la veille au soir et, pour cela :

- Prendre les dispositions nécessaires pour leur transcription immédiate, y compris lors d'un réveil nocturne;
- Programmer intérieurement le rappel avant l'endormissement;
- Programmer éventuellement un rêve d'incubation.

• Au moment du réveil, garder les yeux clos et rester immobile en laissant les images revenir en mémoire.

• Noter les rêves sans attendre, de manière spontanée, en se laissant porter par les souvenirs, les pensées, et les sentiments qui les accompagnent, sans censure ni préoccupation de la forme, mais avec le souci de la précision et de l'exhaustivité.

• Dater votre rêve et donnez-lui un titre.

• Compléter le récit onirique par vos commentaires :

- le contexte des événements marquants et vos préoccupations de veille, en rapport ou non avec le rêve;
- vos associations avec les principaux éléments et Personnages du rêve.

 

REMARQUES SUR L'INTERPRÉTATION

En partageant vos rêves vous bénéficierez d'autres points de vue interprétatifs, mais sachez que les interprétations qui vous seront fournies (projections personnelles et amplification symbolique du rêve) ne seront que des pistes destinées à vous guider au mieux, mais qui en aucun cas ne pourront se substituer à votre point de vue personnel. En effet :

 • Même si certains symboles sont universels ou se voient largement partagés par les membres d'une même culture, chaque image onirique ne prend sens que par rapport à l'expérience particulière du rêveur;
• Un rêve ne prend réellement sens que par rapport aux rêves qui le précèdent et le suivent;
• Hors de son contexte de l'état de veille, tant individuel que social, c'est-à-dire de sa mise en relation avec le vécu immédiat du rêveur et ses précoccupations du moment, un rêve n'a guère de signification.

En fin de compte :
•   le seul qui puisse décider de telle ou telle interprétation à donner à son rêve,
•   le seul qui puisse en tirer des décisions concrètes : c'est le rêveur lui-même et lui seul

 

NOTICE D'INTERPRÉTATION ONIRIQUE

Les 3 phases de l'interprétation

 

Phase 1 : Éclaircir le récit onirique au niveau de sa forme

 

1. 1 - Reformuler le récit onirique

Il s'agit pour l'interprète de reprendre le récit du rêve en amenant le rêveur à préciser les éventuels points obscurs pour sa compréhension. Une formulation du type, «Si j'ai bien compris, vous avez rêvé que...», peut être utilisée à cet effet.

1. 2  - Compléter le récit onirique

Il s'agit de compléter le récit onirique en posant quelques questions sur les aspects du rêve manifestement absents, en particulier les sentiments éprouvés par le rêveur, le lieu du rêve, les Personnages, connus ou inconnus.
Des formulations telles que celles-ci peuvent être utilisées :

«Quel était votre sentiment à la fin du rêve ?»
«Pouvez-vous préciser le lieu où se déroulait le rêve» ?
«Pour chaque Personnage, «S'agit-il d'une personne connue ou inconnue de vous ?»
En cas de Personnage connu, «Pouvez-vous préciser votre relation à ce Personnage ?»

1. 3 - Voir l'inscription du rêve dans la durée et préciser sa nature

Les questions à poser :

«Ce rêve vous en rappelle-t-il un autre du même type ?»
« S'agit-il d'un rêve répétitif ?»
« S'agit-il d'un rêve à caractère cauchemardesque ?»


Phase 2 : Au niveau du fond, replacer le rêve dans son contexte de veille

Dans cette seconde phase, il s'agit de relier le rêve à son contexte de veille et aux préoccupations du moment du rêveur en posant des questions précises sur son contenu.
Une formulation telle que celle-ci peut être utilisée :  «A quoi vous fait penser, ou que vous évoque tel ou tel contenu ?»

 

Phase 3 : Projections personnelles de l'interprète


Une fois le rêve éclairci, complété et relié à son contexte de veille, l'interprète peut suggérer différentes pistes d'interprétation en rapport avec les différents plans d'analyse :

• plan subjectif/psychique/intérieur : le rêve est vu comme une représentation de soi et du monde intérieur.
• plan objectif/matériel/extérieur : le rêve est vu comme une représentation en rapport avec le vécu corporel du rêveur, sa vie de veille et ses préoccupations réelles du moment.
• plan interjectif : le rêve est vu à la fois aux plans du sujet et de l'objet (intérieur et extérieur).

A noter que ces différents plans d'interprétation passeront le plus souvent par un indispensable décodage des symboles oniriques, condensateurs d'informations.

Roger R.


5 étapes pour interpréter vos rêves

Source : Psyhologies.com

Voici une méthode d’introspection aussi ludique que féconde, mise au point pour Psychologies par Patrick Bertoliatti, formé à l’analyse jungienne et à la gestalt-thérapie.

Flavia Mazelin-Salvi


Comment décrypter ses rêves ?

Psycho-Chat avec Patrick Bertoliatti

Lundi 16 février 2015 de 15h00 à 16h30


Nos rêves nous racontent tant d'histoires sur nous ! Que nous ne savons souvent pas entendre et comprendre... Les écouter, les analyser, les revisiter nous permet pourtant de dénouer les fils de notre comportement et de notre existence. Patrick Bertoliatti est psychopraticien. Il a mis au point pour Psychologies une méthode d'introspection pour rendre nos nuits plus fécondes encore ! Il est notre invité lundi 16 février entre 15h et 16h30 pour répondre à toutes vos questions.


Dans la plupart des cultures, les rêves constituent des messages envoyés par les ancêtres, les dieux ou l’univers, que l’on doit décrypter pour mieux conduire sa vie personnelle ou les affaires de la communauté à laquelle on appartient. Dans notre culture occidentale, le rêve n’est plus considéré comme prophétique, il est l’une des grandes voix par lesquelles l’inconscient se fait entendre. Pour Freud, qui le voit comme un «rébus», son interprétation est même la «voie royale qui mène à la connaissance de l’inconscient dans la vie psychique». Sur ce point, Jung ne le contredit pas, mais il élargit la notion d’inconscient, appréhendé au niveau individuel, à un inconscient collectif, défini comme une sorte de banque de données commune à l’humanité et peuplée d’archétypes. Pour Fritz Perls et Erich Fromm, les fondateurs de la gestalt-thérapie, chaque étape du rêve est une projection de «parties non conscientes» de l’individu ou encore une manière de parler de ce qui ne peut se dire ouvertement. Dans tous les cas, le rêveur est appréhendé comme un réalisateur qui écrit et tourne un film, hors de la conscience du dormeur. À son réveil, lui seront restitués des scènes, des dialogues, parfois la totalité de la production, qu’il laissera filer ou partagera comme on raconte une histoire, ou encore qu’il tentera de comprendre seul ou avec l’aide d’un professionnel.

Patrick Bertoliatti, formé à l’analyse jungienne et à la gestalt-thérapie, travaille depuis plus de vingt ans sur les rêves, et sa passion de thérapeute et de chercheur n’a jamais faibli. «Ils recèlent nos désirs et nos peurs, mais ils peuvent aussi révéler des facettes méconnues de soi, de nouvelles pistes à explorer dans sa vie, des ressources qui ne demandent qu’à être activées, détaille-t-il. Ils nous permettent de nous inscrire dans une dynamique d’élargissement de nos possibles. En les analysant, le rêveur apprend à se laisser guider vers le dépassement de ses diffi cultés, à opérer une réconciliation intérieure et à accéder alors à ce qui peut être vu comme le vrai “je".» Dans cette approche, que Jung appelait le processus d’individuation, l’inconscient est appréhendé comme un partenaire avec lequel établir un dialogue. À l’issue de celui-ci, le rêveur pourra à la fois y voir plus clair en lui et prendre une place plus conforme à ses aspirations profondes, parfois oubliées. La méthode de décryptage que Patrick Bertoliatti a mise au point pour Psychologies magazine ne se substitue évidemment pas à une analyse effectuée avec un professionnel, «mais elle peut permettre à chacun de faire l’expérience d’une introspection aussi ludique que féconde».

1. Favorisez et retenez vos songes

Avant de se lancer dans l’interprétation de ses rêves, il est important d’adopter le bon état d’esprit, celui qui permet de les accueillir et de les retenir. Commencez par déposer sur votre table de chevet un carnet et un stylo. La première étape passe par la relaxation du corps et de l’esprit. Avant d’entrer dans le sommeil (on aura évité les dîners lourds et tardifs ainsi que les substances excitantes), procédez à plusieurs respirations profondes et relâchez progressivement tous les muscles de votre corps. Une fois détendu, répétezvous plusieurs fois : «Cette nuit, je veux rêver et me souvenir de mes rêves.» Dès que vous vous réveillez, notez votre songe en restant le plus fidèle possible, dans votre récit, à la façon dont il se présente. Ne rationalisez pas, ne vous censurez pas, ne cherchez pas à écrire un «beau» texte. Et surtout, écrivez au présent.

2. Séquencez votre récit

Datez votre rêve et donnez-lui un titre. Ce titre, qui est déjà une interprétation, va exprimer, en le condensant, votre ressenti. Il va concentrer, à la manière d’un titre de roman ou de film, l’atmosphère et le thème dominant de votre rêve. Décrivez-le avec exactitude. Décor, personnages, situations mis en scène, mots et émotions exprimés… Essayez de ne rien omettre. Comme dans un tableau, chaque détail compte.

3. Procédez au questionnement

Une fois le récit composé, il est temps de le faire parler. Premier temps, qui peut vous éclairer sur les enjeux de votre vie présente, sentimentale, professionnelle ou personnelle. Il s’agit ici de reprendre chaque élément : les personnages (leur apparence, leur comportement), le décor, les situations mis en scène. Et de se demander : qu’est-ce que cela évoque pour moi qui soit en lien avec ma vie actuelle ?

Un personnage court. Il peut évoquer un manque de temps pour soi, le désir d’échapper à des contraintes ou à une situation difficile… Un orage éclate, le tonnerre gronde. Il peut s’agir de la représentation d’un confl it récent auquel vous avez participé ou assisté…

Notez soigneusement les réponses que vous sentez le plus en lien avec votre vie actuelle, sans vous censurer ni vous juger. Deuxième temps, qui peut vous fournir des informations sur vos ressources et vos blocages. Reprenez les éléments clés de votre rêve (personnages, décor, situations). Examinez chacun d’entre eux par le prisme de cette question : si cet élément était une partie de moi, quelle serait cette partie ? Gardez aussi à l’esprit la possibilité que le rêve vienne faire contrepoids à certaines de vos attitudes conscientes. Pour répondre et interpréter de manière juste, il est important de vous écouter sans vous censurer ni vous juger. Votre réponse doit « coller » à votre ressenti.

Le personnage qui court peut signifier la capacité à échapper à un danger, donc à prendre soin de soi. Ou la propension à fuir ses responsabilités, la discussion ou les autres. Mais il peut aussi exprimer une urgence à agir, ou à l’inverse un tempérament trop impatient ou téméraire… L’orage qui éclate, le tonnerre qui gronde peuvent pointer une tendance intérieure à exploser facilement, ou au contraire la difficulté à exprimer une colère rentrée. Tout comme il peut s’agir d’un tempérament angoissé à l’approche d’un événement, ou à l’inverse tyrannique, inspirant de la peur aux autres… Est-il présage d’une détente à venir ? Après la pluie, le beau temps…

4. Méditez vos visions

Il s’agit à présent de procéder à une lecture interprétative globale du rêve, éclairée par les deux séquences précédentes. À ce stade, le rêveur-analyste dispose d’un matériau précis : le lien entre son rêve et sa situation actuelle, des informations sur ses ressources et ses points faibles. Il peut maintenant, à la manière d’un amateur de peinture impressionniste, lire son rêve de façon précise en s’attardant sur tel ou tel aspect, et l’appréhender dans sa globalité en comprenant son message principal. Il entre dans un dialogue intérieur avec ce dont le rêve est issu.

Relisez vos notes depuis le début en vous replongeant dans votre rêve, comme si vous le reviviez. Procédez à des va-et-vient avec les images. Laissez-vous guider par vos sensations, vos émotions, laissez résonner vos interprétations et «monter» les réponses, les questions… C’est dans cet aller-retour fluide et libre que des compréhensions vont s’imposer à vous. Certaines seront des confirmations de votre ressenti ou de vos intuitions, mais d’autres pourraient vous surprendre en vous apprenant des choses de vous que vous ignoriez…

Laissez ces informations cheminer en vous, laissez-vous surprendre. Faites-vous confiance, et gardez à l’esprit qu’une interprétation juste se ressent dans tout son être, pas seulement dans sa tête.

5. Réalisez vos rêves

Pour finir, il vous appartient de tirer les enseignements de votre rêve. C’est à vous, rêveur-analyste, de choisir ce qui pourrait être modifié, exprimé ou cultivé dans votre comportement et dans votre personnalité pour que le dialogue entamé avec les rêves soit durable et porte ses fruits. Restez concret et ne cherchez pas à opérer de grands changements : c’est dans les petites choses que la transformation prendra d’abord place. Par exemple, achetez un livre en relation avec votre compréhension du rêve, dessinez-le, dansez-le, allez voir un ami, faites-le vivre dans le quotidien…

Le rêve selon Freud

Pour Freud, le rêve est l’expression d’un désir refoulé qui nous apparaît de manière déguisée. Il met donc en scène ce désir de façon à ce que la forme (le contenu manifeste) masque le fond (le contenu latent). Le psychanalyste avait repéré quatre procédés utilisés par notre inconscient pour fabriquer nos rêves.

La condensation : plusieurs idées et images sont concentrées dans une seule scène.
Exemple : Dans ma maison d’enfance, je me dispute avec mon patron, qui porte le nom de mon frère aîné, lequel nous a longtemps dominés mon autre frère et moi.

Le déplacement : les priorités, les valeurs sont renversées de manière à masquer le désir inconscient et ses pulsions en déplaçant l’émotion qu’ils provoquent sur un point très secondaire.
Exemple : Lors d’une fête, je tombe sur l’ex-femme de mon mari (elle me déteste) et j’occupe tout le temps de mon rêve à plier soigneusement des serviettes en papier.

La figuration : c’est un patchwork d’images et de mots qui permet d’exprimer les enchaînements (que nous faisons d’ordinaire en parlant) afin que le rêve ressemble à un film cohérent dans la forme, mais qu’il masque le fond. La métaphore joue en général un rôle important pour exprimer ce qui est de l’ordre du registre sexuel.
Exemple : Au cinéma, mon voisin glisse un couteau dans mon sac.

L’élaboration : c’est la touche finale de «lissage» qui donne au rêve un aspect rationnel et acceptable.
Exemple : À la fin, j’apprends par un lapin bavard que l’ex-femme de mon mari a décidé de vivre sur Mars.

Avec la collaboration de Jean-Claude Liaudet, auteur de Quand l’amour manque (L’Archipel)

 

 

Commentaires sur la méthode d'interprétation

Joëlle Caujolle (email du 20/2/15)

Je trouve que les explications de Patrick Bertoliatti sont explicites et généreuses, un bon outil pour qui souhaite mieux comprendre ses rêves. Je vais transmettre l'article aux participants de mon petit atelier de rêves.

Ses indications suivent la voie jungienne d'interprétation des rêves et montrent la place à donner au ressenti comme le fait la Gestalt.

La deuxième partie de l'article qui ramène à l'interprétation freudienne se trouve [toutefois] en partie en contradiction avec ce qui a été énoncé précédemment.
• Jung soutient que le rêve dit ce qu'il a à dire contrairement à l'idée de déplacement.
• L'interprétation sexuelle est élargie par Jung à l'idée plus vaste de la libido; le couteau qui sert à trancher, couper, serait dans l'inconscient un symbole phallique ? 
• Le final du rêve selon Patrick Bertoliatti et suivant la psychologie de Jung, n'est pas "un lissage" mais possède une valeur prospective et intentionnelle qui invite le rêveur devenu plus conscient de ce qui l'habite, à changer concrètement certains aspects de sa vie.

Mais l'important reste que l'article ait été écrit et permettent de mieux faire connaître l'interprétation des rêves.

Roger Ripert (21/2/2015)

Rejoignant le point de vue de Joëlle Caujolle, je pense aussi que les mécanismes du "travail du rêve", comme Freud les dénomme et les explicite, demeurent discutables, en particulier "le travail de déplacement".

Pour mieux saisir ce que Freud entend par ce mécanisme du déplacement, un extrait ci-dessous du Cours d'onirologie rédigé par Francis Lesourd :

LE DÉPLACEMENT

Ce qui apparaît comme intense et important dans le contenu manifeste devient secondaire, après analyse, dans le contenu latent. Et ce qui est secondaire dans le contenu manifeste devient important dans le contenu latent, devient le substitut de l’idée essentielle du rêve. C’est ce transport de l’accent psychique qui obscurcit le plus le rêve (Rêve, pp. 52-53).
Le déplacement, ou renversement des valeurs, fait que «l’accent, l’intérêt, l’intensité d’une représentation est susceptible de se détacher d’elle pour passer à d’autres représentations originellement peu intenses, reliées à la première par une chaîne associative.» (Voc., p. 117)
Plus le rêve est obscur et embrouillé, plus il faut tenir compte du déplacement pour l’interpréter. (Rêve, pp. 53-54).
L’«incitation au rêve» - une circonstance de la journée précédant le rêve - est généralement repérable dans le rêve. Elle paraît souvent de peu d’importance mais il s’avère qu’elle présente des similitudes avec une autre circonstance plus importante celle-là, assez importante pour susciter le rêve. Le banal de la veille s’est substitué à des émotions plus anciennes (Rêve, pp. 54-58).
L’incitation au rêve est un RESTE DIURNE. Les restes diurnes sont des «éléments de l’état vigile du jour précédent qu’on retrouve dans le récit du rêve et les associations libres du rêveur; ils sont en connexion plus ou moins lointaines avec le désir inconscient qui s’accomplit dans le rêve. On peut trouver tous les intermédiaires entre deux cas extrêmes : celui où la présence de tel reste diurne parait motivée, du moins en première analyse, par une préoccupation ou un désir de la veille; et le cas où ce sont des éléments diurnes d’apparence insignifiante qui sont choisis en fonction de leur liaison associative avec le désir du rêve» (Voc., p. 423), désir qui se présente crypté.

Bibliographie

«Rêve», in Introduction à la psychanalyse, Petite Bibliothèque Payot, chapitre V, in Les mots d’esprit et ses rapports avec l’inconscient, Gallimard, coll. Idées (améliorations apportées par Freud à sa méthode princeps);

«Voc.» : Laplanche et Pontalis : Vocabulaire de la psychanalyse, PUF.

Les différents types de rêves

 

Par Sylvie Trinquier

 

Le rêveur ou le praticien, entraîné à l’analyse des rêves, pourra distinguer et repérer les différentes catégories de rêves qui s’offrent à nous au cours de notre activité mentale nocturne.

Le rêve de situation

Notre situation existentielle nous est présentée dans les rêves au moyen du langage symbolique de l’inconscient. Cette catégorie de rêves nous parle ainsi de notre situation et nous communique des informations pour nous signifier où nous en sommes. Le rêve nous dit : «Voilà ce qui se passe actuellement en toi». Il permet d’établir l’état des lieux dune situation de la vie du rêveur, confortant ainsi des impressions sur son existence actuelle et son orientation de vie. L’expérience montre que dans certains cas, ces rêves se présentent sous la forme de trois scénarios distincts, d’un triptyque, dans lequel le premier scénario fait référence à ce qui s’est passé, le second à ce qui en est de la situation présente, le troisième offrant quant à lui une perspective de résolution tournée vers l’avenir.
Le rêve de situation nous montre ainsi que l’inconscient possède une bien meilleure connaissance que nous, à l’état de veille, de la nature, de la direction et de l’importance relative des différents aspects de la vie. Ce type de rêve, en nous mettant face à la réalité, nous permet bien souvent de prendre les décisions qui nous sont dictées par les lois de l’existence.

Le rêve de compensation

«Ceux qui manquent de réalisme ou qui ont une trop bonne opinion eux-mêmes, ou qui font des projets grandioses sans rapport avec leurs capacités réelles, rêvent qu’ils volent ou qu’ils tombent. Le rêve compense les déficiences de leur personnalité et en même temps les avertit du danger de leur démarche. Si l’on ne tient pas compte de ces avertissements, de véritables accidents peuvent se produire. Le sujet peut tomber dans les escaliers ou avoir un accident de voiture».

L’inconscient traduit dans ce type de rêve des conflits de l’existence du sujet auxquels il n'a pas accès et qui demeurent inconscients. Le rêve joue dans ce cas un rôle complémentaire. Il compense ainsi la partialité de notre attitude consciente et a une fonction de rectification. Dans le cadre de cette fonction compensatoire, le rêve invite le sujet à se centrer et à porter son attention sur certains aspects de sa personnalité ou certains événements de sa vie qui sont négligés ou sous-estimés à l’état de veille.

Ce type de rêve permet d’élargir la conscience sur des aspects jusque-là ignorés ou laissés pour compte de la vie du rêveur, lui offrant ainsi la possibilité d’entrevoir une solution qui jusque-là lui avait échappé. Ainsi, une personne souffrant d’un complexe d’infériorité, ne se sentant pas suffisamment admirée ou reconnue pourra rêver de rencontres avec des vedettes ou des personnalités célèbres. Le rêve pourra aussi révéler les sentiments réels d’un individu à l’égard d’un autre, sentiments difficilement acceptables pour sa conscience. Jung décrit le cas d’un jeune homme qui rêva que son père était un alcoolique. La conduite du père dans la vie réelle était aux yeux du fils exemplaire et irréprochable. Le regard que ce fils portait sur son père altérait fortement son propre développement affectif car, idéalisant fortement son parent, il se sentait ainsi indigne de lui. Le rêve semble dire au fils que son père n’est pas si admirable que cela et qu’il peut être tout à fait irresponsable de ses actes, l’invitant ainsi à réviser son sentiment d’infériorité vis-à-vis de lui.
A l’inverse, un rêve peut attribuer de la valeur à un individu que nous mésestimons.

La fonction prospective du rêve

Le courant de pensée moderne rejoignant les traditions primitives s’ouvrait enfin avec Jung sur une conception unitaire du psychisme.
Percevant dans la conscience et dans l’inconscient des forces «également susceptibles d’assumer une direction orientée vers une fin » Jung affirmait que la fonction prospective du rêve se présente « sous la forme dune anticipation, surgissant dans l’inconscient, de l’activité consciente future. Elle évoque une ébauche préparatoire, une esquisse à grandes lignes, un projet de plan exécutoire. Son contenu symbolique renferme, à l’occasion, la solution d’un conflit».

A propos de l’avenir dans les rêves, C. G. Jung écrit : «Les rêves peuvent quelquefois annoncer certaines situations bien avant quelles ne se produisent. Ce n’est pas nécessairement un miracle, ou une prophétie. Beaucoup de crises, dans notre vie, ont une longue histoire inconsciente. Nous acheminons vers elles pas à pas, sans nous rendre compte du danger qui s’accumule. Mais ce qui échappe à notre conscience est souvent perçu par notre inconscient, qui peut nous transmettre l’information au moyen du rêve». D’abord prudent, Jung en arriva dans la seconde moitié de sa vie à attribuer au rêve un rôle de plus en plus spirituel, voire prémonitoire rejoignant ainsi les croyances des peuples traditionnels. Archie Fire Lame Deer, homme-médecine Sioux, rapporte dans ses mémoires : «Les visions et les quêtes de vision sont de la plus haute importance pour notre peuple, et pour moi personnellement. C’est par les rêves et les visions que nous recevons le pouvoir et le don de "prévoir", d’avoir des ouvertures sur l’avenir. Pour un jeune homme, la première quête de vision va souvent déterminer le genre de vie qu’il mènera. En vérité, un homme qui na jamais connu de vision aura une vie bien pauvre.»

Il est important de souligner que cette fonction prospective du rêve ne pourra être confirmée auprès du rêveur qu’après que l’événement ou la situation communiqués par l’inconscient se soient manifestés dans la vie éveillée de celui-ci. En aucun cas, dans le cadre d'une psychothérapie, cette orientation ne pourra être suggérée au patient avant l’avènement des faits réels. L’expérience nous montre que ce type de rêve survient le plus souvent quand un archétype est activé dans l’inconscient (comme l’amour ou la mort par exemple), ou auprès de personnes ayant développé une relation privilégiée avec leurs rêves. Il semblerait ainsi que plus on se mette à l’écoute de cette instance psychique supérieure, plus la porte soit ouverte vers ce type de précognitions.

«En rêve, nous prenons connaissance de choses que nous ne pouvons absolument pas savoir de manière objective, dans cette vie, écrit Jung. Des choses qui relèvent du passé de humanité et peut-être de son avenir..
A vrai dire, je garde toujours à l’esprit une autre possibilité naturellement aussi très aventureuse, à savoir que le concept temporel serait effectivement une donnée de l’inconscient, mais il s’agirait là d’un temps qui se verrait en quelque sorte disloqué, de sorte que l’inconscient aurait la faculté de dépasser le cours normal du temps, percevrait ainsi des choses qui n’existent pas encore.
La substance de toute chose est en effet déjà présente dans l’inconscient. On rêve par exemple souvent d’événements qui ne se dérouleront que le lendemain ou même plus tard. L’inconscient ne se préoccupe pas de notre perception habituelle du temps, ni de la relation causale des choses entre elles. L’étude de séries de rêves permet également de le vérifier : en effet, la série de rêves ne représente pas une suite chronologique d’événements au sens de notre perception habituelle du temps. Il est pour cette raison très difficile Dy repérer un avant et un après.»

Les grands rêves

Ce type de rêve, plus rare dans son apparition, véhicule des matériaux issus de l’inconscient collectif sans lien direct avec les événements de la vie du rêveur. Le rêve est uniquement constitué ici de grands symboles, d’images ancestrales et d’archétypes, conférant ainsi à la production onirique une énergie toute particulière. Il est difficile d’interpréter ce type de rêves. Le fait pour le rêveur de l’exprimer et de le raconter est bien souvent suffisant tant l’énergie psychique qu’il véhicule est importante. Le raconter permet alors de libérer la tension induite par le rêve. Ces rêves surviennent le plus souvent au cours de périodes de transitions importantes où de grands changements s’opèrent dans la vie du sujet, par exemple vers le milieu de la vie ou au seuil de la vieillesse. Ces rêves sont la plupart du temps retenus par la mémoire tant ils impressionnent et sont saisissants. L’impact de ces rêves est tellement imposant que l'homme de société traditionnelle ressentait le besoin de rejouer dans la vie éveillée les scénarios qui y étaient présentés. Ainsi, chez les peuples Sioux, ces rêves après avoir été communiqués et partagés au sein de la collectivité, étaient mis en scène par les membres de la société.

Notons que le rêve peut être également télépathique. Certains songes, en effet, peuvent nous transmettre des pensées, des sentiments, propres à des personnes de notre proche entourage. Ces rêves, assez rares cependant, se manifestent lorsqu’il existe une très grande complicité et une relation affective très forte entre l’émetteur et le récepteur comme dans la relation amicale, la relation parents/enfants ou la relation amoureuse. Ils peuvent également intervenir au cours de périodes de transition de vie importantes pour guider le rêveur dans ses choix et ses orientations.

 

SERVICE D'INTERPRÉTATION DE L'ASSOCIATION ONIROS

 

MÉTHODE ULLMAN D'EXPLORATION DES RÊVES EN GROUPE

 

Voir le Cours d'onirologie n° 5 : La technique Ullman des projections personnelles

Voir le forum Onirêves (la Roue du Rêve)

Voir : Interprétation collective des rêves

Montague Ullman (en anglais)


Site de Bill Stimson
(en anglais)

Site de Markku Siivola (en anglais)

 

La ROUE-DU-RÊVE : un service gratuit et bénévole d’interprétation collective des rêves qui fonctionne selon la technique des projections personnelles élaborée par Montague Ullman (voir le Groupe d'étude des rêves), via la liste de diffusion ONIREVES.

Francophone, la Roue du rêve est modérée par plusieurs médiateurs.
Pour vous y inscrire et proposer votre rêve à l’interprétation par les autres membres du groupe, allez à la rubrique LISTES DIFFUSION du site Oniros.

N-B : le travail d'interprétation des rêves via la Roue-Du-Rêve demande un certain temps et vous risquez de patienter sur la file d'attente des demandeurs d'interprétation. Pour bénéficier de points de vue émis rapidement sur vos rêves, il vaut mieux les adresser directement à la mailing liste ONIRAMA (liste non modérée).

 


ÉCOLES D'INTERPRÉTATION EN PSYCHOTHÉRAPIE

 

Voir les cours de la FORMATION A L'ONIROLOGIE

 

Fascicule 3 (cours n° 6-7-8)

L'interprétation freudienne

L'interprétation jungienne

Le rêve éveillé dirigé

-

Fascicule 4 (cours n° 9 et 10)

La Gestalt appliquée aux rêves

L'interview du rêveur (technique Gayle Delaney)

École jungienne : la psychologie analytique

 

Voir le Cours d'onirologie n° 7 : L'interprétation jungienne

Voir Wikipedia : psychologie analytique

 

Source : psychonet

 

Fondée par Carl G. Jung, la psychologie analytique, étudie les grands mythes et symboles de l'humanité pour une meilleure compréhension du vécu individuel.

Définitions et principes théoriques

La psychologie analytique a été fondée par Carl G. Jung (1875-1961). Elle s'inscrit dans une démarche d'analyse de l'inconscient individuel mais aussi collectif, considérant que le psychisme d'un individu est constitué aussi bien d'éléments de la vie personnelle du sujet, que de représentations faisant appel aux mythes et symboles universels. La psychologie analytique met en place un processus d'individuation afin que le sujet accède à son propre Soi, centre de son psychisme, de son être en somme.

Méthodes utilisées

La psychologie analytique fait appel aux associations libres (d'idées et d'images), à l'analyse du transfert (éléments de la vie du sujet réactualisés dans sa relation avec son analyste) et à l'interprétation des rêves (analyse et compréhension des rêves en utilisant l'association libre). En outre, elle étudie les grands mythes et symboles de l'humanité pour une meilleure compréhension du vécu individuel.

SFPA - Institut C. G. Jung

13 rue Ganneron
75018 Paris
Tél. 01 42 93 52 60

email : [email protected] (Secrétariat)

[email protected] (Président de la SFPA)

 

La SFPA-Institut C .G. Jung est la société de psychanalyse qui réunit et forme en France les psychanalystes se référant à l’œuvre clinique et théorique de C.G. Jung (1875-1961) l’un des plus importants théoriciens de la psychologie des profondeurs.

La Société française de psychologie analytique (SFPA) est une société de psychanalyse jungienne.
Basée à Paris, elle est la société française constitutive de l'Association internationale de psychologie analytique.
Elle forme et réunit les psychanalystes qui se réclament de l'œuvre du psychiatre suisse Carl Gustav Jung dans leurs pratiques cliniques et leurs approches théoriques. Elle garantit aussi le respect, par ses membres, de son code d'éthique.

Association à but non lucratif fondée en avril 1969 par neuf membres de l'AIPA résidant en France, et aujourd’hui (2013) présidée par le Dr François Mémier, ses effectifs sont à présent d'environ 100 membres et 30 membres associés (en fin de formation) (en 2011).

En son sein, l'Institut C. G. Jung est l'organe de formation de ses psychanalystes.

Partenaire : éditions La Fontaine de Pierre

France-Jung

Page d'orientation des Associations Jungiennes en France

Autour de Marie-Louise von Franz

 

Marie-Louise, à sa table de travail dans sa tour de Bollingen,
proche de celle de Carl-Gustav Jung, au bord du lac de Zürich.

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École gestaltiste : l'approche de Frederick Perls

 

La Gestalt-Thérapie

Voir le Cours d'onirologie n° 9 : L'exploration gestaltiste

Voir Wikipedia : Gestalt-thérapie

 

IFGT

Institut Français de Gestalt-thérapie

 


Frederick S. Perls (au centre), médecin psychiatre, psychanalyste, a commencé à élaborer la Gestalt-thérapie aux environs des années 1942. Grâce à la collaboration d'une équipe New-Yorkaise constituée en particulier de Laura Perls et de Paul Goodman, les bases théoriques de la méthode sont établies en 1951 sur les fondements de la Gestalt-Psychologie, les recherches psychanalytiques (Freud, Ferenczi, O. Rank, W. Reich), phénoménologiques et existentielles.

La Gestalt-thérapie met l'accent sur la conscience de ce qui se passe dans l'instant présent aux niveaux corporel, affectif et mental, indissociables. L'ici-maintenant est une expérience complète, actuelle, qui concerne la personne dans sa globalité, et sa relation avec son entourage. Cette expérience contient aussi le souvenir, les expériences antérieures, les fantasmes, les situations inachevées, les anticipations et les projets.

L'instant présent, c'est fondamentalement une expérience de contact avec autrui ou avec l'environnement. Le processus psychothérapique développe la prise de conscience de la manière dont le sujet peut déformer cette expérience, ignorer ou refuser ses besoins et désirs, s'enfermer dans des répétitions de situations antérieures, s'empêcher un contact d'ajustement créateur à l'environnement.
Cette conscience permet de vivre de nouvelles expériences de contact, à partir d'une connaissance et d'une capacité de choix retrouvées, à partir du dejà-là d'aspirations clairement identifiés.

Le contact thérapeutique direct explore et énergétise l'expérience en cours et permet la création de conditions favorables au développement, à l'intégration et au changement, à l'unification de la personne.

Cette psychothérapie est une analyse du cours de la présence, présence à soi-même et présence au monde, et ouvre à la formation de formes souples et ajustées, à la responsabilité créatrice.

IFGT

Institut Français de Gestalt-thérapie

Administration Générale
Institut français de Gestalt-thérapie
305 Route de Chemin Court
33240 Saint Romain la Virvée
Tel et Fax : 05 57 58 29 70
Email : [email protected]

Le CEG-T

Collège Européen de Gestaltt-hérapie de langue française
Conseil d’Administration 2012

Président : Pierre-Yves Goriaux (2012)

Secrétariat général : Catherine Dallaporta
6 rue Félix Germain, 26 150 Die

Email : [email protected]

 

Le CEG-T est une association loi 1901 composée de membres associés, de membres agréés et de membres institutionnels.
Créé en 1996, il rassemble des personnes et des institutions concernées par la Gestalt-thérapie, essentiellement dans les pays d’Europe de langue française.
Il a pour buts :
- D’affirmer et de défendre la Gestalt-thérapie dans une conception de celle-ci marquée, entre autre, par sa dimension phénoménologique et sa référence à la théorie du champ.
- De favoriser la réflexion, la confrontation, l’élaboration, la recherche et la diffusion des connaissances théoriques, cliniques et pratiques en matière de Gestalt-thérapie.
Dans cette perspective, il se fonde sur l’approche théorique et méthodologique initiée par Perls, Goodman, et Hefferline dans Gestalt Therapy, publié en 1951 (traduction française : Gestalt-thérapie, F.S. Perls, R.E. Hefferline et P. Goodman, Editions L’exprimerie, Bordeaux) et participe aux échanges et aux recherches en évolution constante dans le champ de la Gestalt-thérapie.

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La SFG

Société Française de Gestalt

Secrétariat SFG

123 rue Violette Leduc
26500 Bourg-lès-Valence - France

Tel : 06 60 66 75 97
Courriel : [email protected]

 

 

Écoles de thérapie par le Rêve-Eveillé-Dirigé (RED)

 

Voir le Cours d'onirologie n° 8 : Le Rêve Eveillé Dirigé

Robert Desoille

 

Voir le site d'Elisabeth Mercier

Historique du Rêve-Eveillé-Dirigé

Psychologue clinicienne à Toulouse

23 rue Jean Giraudoux
31400 TOULOUSE

Téléphone : 05 61 52 05 96
courriel : [email protected]

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Le GIREP

80, rue de Vaugirard, 75006, Paris
Tél : 01 42 22 75 14

Pas d'email !

Écoles de thérapie par le Rêve-Eveillé-Libre (REL)

 

OUVERTURE DE L’ECOLE DU RÊVE ÉVEILLÉ LIBRE à MONTPELLIER

 

Le Rêve Éveillé est une méthode thérapeutique douce basée sur les techniques d’imagination active et d’associations libres de Jung, sur l’analyse des symboles de l’inconscient, et sur les connaissances psychanalytiques de Freud.

Après 10 ans d’expérience sur Paris dans la formation de thérapeutes, l’École du Rêve Éveillé Libre, l’EREL, ouvre une promotion exceptionnelle à Montpellier.

Cette formation diplômante allie théorie et pratique et se déroule sur 2 ans (15 weekends).

 

Voir le site de l'association pour le développement du REL :

http://www.reve-eveille-libre.org/

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Historique


Le Rêve Éveille Libre est une méthode thérapeutique à part entière, qui puise ses sources dans la tradition psychanalytique, notamment par Carl Gustav Jung, le fondateur de la psychologie des profondeurs, qui lève le voile sur le rôle et la puissance des images que nous suscitons. Néanmoins, elle se distingue par ses aspects pragmatiques, favorisant l’expérience et l’observation plutôt que le cadre théorique.

En 1923, un ingénieur, Robert Desoille, assiste à des expériences menées par un médecin militaire dans le but d’étudier le fonctionnement de l’imaginaire sur des personnes ayant absorbé des produits hallucinogènes. Desoille s’interroge sur l’opportunité d’user de ces produits pour activer l’imaginaire. Il réalise une série d’essais : des personnes allongées sont simplement invitées à décrire les visions que leur imagination leur propose. Les résultats confirment l’hypothèse de Desoille : l’émergence de l’imaginaire est une chose naturelle dès lors que le sujet accepte de s’immerger dans le monde des images, sans qu‘il soit utile de faire appel à des psychotropes.

Robert Desoille se rend vite compte que toutes les personnes placées dans cette situation, quels que soient leur sexe, leur âge et leur niveau culturel, rencontrent les mêmes images – les archétypes décrits par C.G. Jung. Il propose alors au rêveur d’aller à la rencontre d’une image choisie par lui au début du rêve et intervient fréquemment pendant le rêve, par des suggestions d’images ou de mouvements (monter ou descendre, par exemple). Ce protocole lui suggère très logiquement l’appellation de Rêve éveillé dirigé.

C’est sous cette forme qu’en 1952, Georges Romey, 22 ans alors, fera une cure de rêve éveillé, sous la conduite de Roger Lenoble. Pour le jeune homme, c’est une révélation. Il découvre la puissance réparatrice des images et sent naître, après quelques séances, une double vocation : celle de se placer aussi, un jour, dans la position du thérapeute et celle de faire une recherche systématique sur le sens des symboles. À cette époque, il n’existe aucun ouvrage sérieux rassemblant les connaissances symboliques – le fameux « Dictionnaire des symboles » de J. Chevalier et A. Gheerbrant, ne paraîtra que de vingt ans plus tard.

Sur le conseil de Roger Lenoble, Georges Romey, s’inscrit au CNAM où il reçoit une formation d’ingénieur. Il développe alors une carrière de consultant industriel. En 1980, il fait le premier pas inspiré par sa vocation de thérapeute et prend en charge un patient auquel il propose une démarche de rêve éveillé strictement non directif. Cette disposition répond au besoin de disposer d’un « matériau » pur de toute induction volontaire du thérapeute. L’étude scientifique de la valeur des symboles l’exige ! Très naturellement, il nomme sa méthode le Rêve éveillé libre.

Cette expérience non directive se révèle d’une remarquable efficacité. Le travail de Georges Romey, qui porte aujourd’hui sur plus de douze mille séances, lui permet d’affirmer qu’elle dissout les séquelles de traumatismes variés sur une période relativement brève, généralement inférieure à une année, au rythme de deux séances mensuelles.

Plus de 250 praticiens de la relation d’aide (psychothérapeutes, médecins, psychiatres, etc.) ont reçu la formation qui leur permet d’accueillir des patients en rêve éveillé libre. Environ 150 d’entre eux ont adopté cette méthode comme principale, voire unique approche thérapeutique.

 

Écoles freudiennes : la psychanalyse

Voir le Cours d'onirologie n° 6 : L'interprétation freudienne

Sigmund Freud

 

Voir Wikipedia : Psychanalyse en France

Société psychanalytique de Paris (SPP)

Tél. : 01 43 29 66 70
Lundi et jeudi de 9h30 h à 13 h.

Président : Bernard Chervet

Médecin psychiatre
39 rue du Professeur Florence
69003 Lyon
04 78 54 77 87

 

La Société psychanalytique de Paris a pour but de transmettre et développer la psychanalyse comme discipline scientifique et comme méthode thérapeutique fondées sur l’œuvre de Freud.

Fondée en 1926, la Société Psychanalytique de Paris a le statut d’une association reconnue d’utilité publique (RUP), à but non lucratif, régie par la loi de 1901. Ses ressources proviennent exclusivement des cotisations de ses membres, des recettes des manifestations scientifiques et éventuellement des dons et legs. La SPP est une association reconnue d’Utilité Publique. La SPP est une société composante de l’Association Internationale de Psychanalyse (API), ainsi que de la Fédération Européenne de Psychanalyse (FEP).

Pour remplir sa mission, la SPP a des activités scientifiques et des activités de formation. Elle dirige plusieurs publications : la Revue française de Psychanalyse (RfP), les Monographies et Débats de Psychanalyse, le Bulletin (interne). Elle organise des séminaires et des colloques ouverts au public : le Colloque de la SPP, le Séminaire Jean Cournut, les Conférences du mercredi et du jeudi, organisées à Paris Descartes, rue de l’école de médecine, les Conférences de Sainte Anne, le Colloque de la RfP, ainsi que de nombreuses activités de ses groupes régionaux. Elle dispose de deux instituts de formation, l’un à Paris et l’autre à Lyon. Outre le site internet, la Société dispose d’une bibliothèque (Bibliothèque Sigmund Freud – BSF) dont le catalogue de plus de 15000 ouvrages et tous les services sont accessibles via internet. La BSF abrite le Département des Archives et d’Histoire.

 

AUTRES MÉTHODES D’INTERPRÉTATION

 

«L'Ascenseur des rêves», un nouveau modèle de compréhension des rêves

par Pierre Etevenon

qui a publié en 2013 "Des rêves pour changer votre vie" en deux tomes

Voir "La Force des rêves", Revue du 3ème millénaire, 2013

et www.sgdl-auteurs.org/pierre-etevenon

 

Le Yoga du rêve

Interview with Dr. Pasang Yonten Arya,

by Raul Romero

Voir le site https://www.tibetanmedicine-edu.org/

Dr. Pasang La, thank you very much for giving this special interview. Let’s start, how are dreams interpreted in the Tibetan medical field and regarded in the culture as well ?

Generally dream is an interesting subject in both East and West. People try to interpret them in different ways, some through superstitions and some others try to  read the dreams in a psychological way. Therefore dreams are found to be positive in one culture and negative in another. Culturally speaking, dreams may be interpreted or taken into consideration depending on the realization of each person in particular. The normal person takes them as illusion or simply disregards them. The higher spiritual practitioners take them as illusion though they interpret various aspects of their life and spiritual experience progress including future predictions and blessings. The people between these two see in them the development of their present life from various aspects. In the medical field, the dream is an experience taken as a reflection of the mind journey inside the body, and medical practitioners take them to interpret the internal state of the person regarding the body and mind in order to diagnose and cure his patients.

The field of dreams is extremely vast, spiritually speaking, can you please explain to us the meaning of dreams in this context ?

I shall try my best. Dreams in the Tibetan Medical field are correlated with a law understood as a body/mind system functioning during the day (waking time) as well as during the night (sleeping time) that roughly can be put or applied and interpreted based on that. Precisely speaking, during the day we live in an "external" world and dream in an internal world at night. Bardo is a reflection memory (bag chags) of the body mind in between states. But dream meaning in this context may be defined according to the experience, realization and purpose of each practitioner, so it may be extremely complex, but generally speaking it is regarded as being of the same nature as the Bardo or intermediate state experience. In sutra it is regarded as an illusion, in tantra it is regarded as the mind transported by the subtle wind (rlung sems dbyer med) and wandering in the body parts, and organs, which is a microsamsara. The experience of the body/mind journey is felt as joy or suffering through contact with the outside world, which the body and channels reflect in the mind, and that is regarded as a dream, which appears completely as forms and aspects. A Master said that it is “like a child visiting a temple” which is seen by his eyes, but who doesn't recognize that it was seen before. For example a channel appears like houses, blood and lymph appear like rivers and lakes, organs appear like mountains and rocks etc.
In the spiritual practice point of view, dream is regarded as a field to train the mind to recognize the appearances as a reflection of the self and its true nature and by means of the techniques realize the same, mix or dissolve the dream into the reality (bsrewa) and absorb it in the state of meditation for training during life as well as in the intermediate state, and actualize the ‘Sambhoka kaya body’ a body which allows the transcendent consciousness to go directly to a pure land or return to the earth because of some consciously predetermined purpose.

What is the root of the dream yoga, and who compiled and taught the techniques of this path ?

Thousands of years ago, shamans of Central Asia and especially in Tibet, used the dreams to communicate with the guardians of the dreams of their patients or clients in order to access information or help to cure them or make political prediction especially to the Kings. But yoga and dreams are common in ancient Indian Hindu religion and Buddhism and especially Buddhist tantras use or describe special methods of mind transformation. Regarding to the Mahayana Buddhist dream context, Buddha taught ocean like tantras where dream yoga is an important method and subject of study and practice used to realize that the dream is a life and life itself is a dream on this earth. Realization and transformation of the present life and dream life is called mixing or ‘bsrewa’ which introduces the reality of the state of Bardo experience. This became one of the most important tantric sleeping meditation techniques basically discovered by Master Tilopa, who passed it to Naropa and Marpa Lotsawa the eye of the world. Then it was passed to Milarepa and Gampopa who spread the Naropa’s six yogas tantra all over the world. Generally each school of Tibetan Buddhism has the technique under different names and practices it in a hidden way. It wasn’t until the introduction of Buddhism in Tibet that the techniques were compiled.

It is also said that Niguma took part in this development, may you explain if there is any connection ?

Honestly speaking I do not know much about Niguma and never received any initiation of her teachings. Niguma is regarded by some scholars as the sister, some believe her to be the consort of Naropa who in partnership with him taught the techniques, and some others regard her as the one who compiled them. The practice may be very secret in Tibet, or many parts of it are probably taken back to heaven by Dakinis. I don’t know much about this story.


When is the most appropriate time to practice those techniques ?

A qualified disciple who renounced or gave up the world or self and who posseses great love and compassion toward all mother beings, one self must have or be in a state of bodhisattva vows, and actively searching for a master to learn and liberate himself from the samsara in order to help all the sentient beings. One should be young to find a qualified master who may teach and guide in the practice, otherwise if we do not do it while healthy or during the life interval, it is not possible to practice them or realize any truth in this life or in the intermediate state which is the principal or ultimate purpose of the path.


What happens then in the intermediate state ?

You may recognize the mother clear light (gzhi’i od gsal) which is a state of void by nature, by meditating on the clear light pattern (bu yi od gsal) which means that you studied and learned the light of the emptiness e.g. like autumn dawn color: Waiting for the ‘od gsal’ of the intermediate state appearance in the bardo, during the sleeping time or during the process of dying and recognizing the ‘od gsal’ the truth of the light, and then mixing and dissolving the mother and son lights (od gsal ma bu bsrewa), the two into one, and going into the contemplation state, which helps and allows to realize the true nature of the phenomena and rise the body of ‘Sambhoka kaya’ and go to the pure land or achieve the Buddhahood. Even not said there is some kind of free choice about where to be born in this world.

Once we are a practitioner of this path may we discuss our experiences with others interested ?
Indeed not, you may discuss them only with your spiritual master, because humans, devas, demons and ghosts and evil spirits especially make obstacles. Others may hear and as a consequence they retire not helping anymore. Also the accuracy of the dream practice may be diminished. Probably once you become a master in this practice and without illusion and delusions, in short with no more samsaric ignorance, then it is a different matter. What I understood from what the masters said is that ‘as much as you keep secret your experiences the progress will be bigger and bigger. Expressing and opening it may open the channels and increase the conceptualization mind (rnam rtog) which could give a chance to the demonic energy to enter into the body, and that could create obstacles”.

How are the normal dreams produced during the normal sleeping process ?
The normal dreams start after the six consciousness in the brain dissolve into one another and descend to the heart chakra were they enter in profound silence and deep sleeping state. Depending on the constitution of the person, after a certain period of time the mental consciousness remains still but the mental affliction wind (nyon mong pai’i yid kyi rlung) moves and takes the mental consciousness and ascends it to the throat chakra. There it awakes into the sleep process from where it may go to different parts of the body through channels and create different types of dreams. The mental consciousness feeling is like a journey into the body and reflects it like a travel trough mountains, a house, an ocean, rivers and other phenomena depending on the part it goes to. Let’s say it is this way when the mental consciousness and subtle wind is there, “closed mindedness wind” rises from the crown chakra, “attachment and desire wind” rises from the throat chakra, “hatred and anger wind” rises from the heart chakra, “ego and envy wind” rises from the navel chakra and “jealousy and lust wind” rises from the secret chakra. The 72,000 winds carry 72,000 emotions and run into the 72,000 channels of the body. They are like the cars and highways of the body. I don’t see any particular rule on what happens and which phenomena happen before or after. It depends on the daily life emotions, physical conditions, and sort of external negative energy interferences that take place during the dream, although Tibetan Medicine divides one night into six sessions of dreams and Machik Labdon’s dream interpretation divides it into three sessions. Generally the process should happen that way but strong emotions and experiences could take place before others.

Could the practice of the dream yoga during the night pose any threat to the body or consciousness of the practitioner ?
Yes actually, in some advanced practice, when the practitioner dissolves his consciousness in the heart center and goes out to a pure land to receive instructions from the Buddha, Bodhisattvas or masters, he or she must return before the sound of the gong of the monastery in the morning because otherwise the consciousness may not return, unless the practitioner has achieved the first stage of bhumi.

Could external influences affect our dreams ?
Yes and there are plenty of them. They are divided in good and bad influences. Good ones help us and they are the good spirits, protectors and masters; bad influences refer to bad spirits, shamans, or bad energy in the nearby surroundings. Also the dream experience may be influenced by the quality of the internal channels, humors, memory and health state or diseases of the practitioner.

In the dream practice during the night, could the practitioner express different bodies at the same time ?
Yes, this is one of the advanced techniques used; the practitioner may multiply or replicate their dream mental body and go to different parts of the world, physical, mental or higher, for different purposes because the consciousness at the mental level is pervasive in the space to all places, that is the nature of the consciousness. We just need the appropriate receptor or antenna to see them.

Are any type of herbs used by the practitioner to increase the effect of the techniques in the dream yoga practice during the day or night ?
No, so far I’ve never heard of using something like that.

Could an advanced practitioner related to the medical field use his dreams as a tool to cure a patient ?
I can’t say no. There are some that must be a highly kind heart. Some are living body-minds for other’s wellbeing. Many masters recorded in biographies, used to visit in dreams and blessed people who in the morning experienced great blissfulness and cured many diseases. In the same way a sort of transferring of energy to the patients could also be done, but they must have a great energy transformation power.

I confess and request pardon to the responsibles of this practice, protectors deities, if I exposed too much or made mistakes in this work. May this benefit all.


I also confess and request pardon to the same and you,  if I made any inappropiate question or commited any mistake in writing your kind answers. Thank you very much Dr. Pasang La for your time and sharing your valuable knowledge and experience with us, I hope we can meet soon in order to continue with the second part of this great interview.


Interview with Dr. Pasang Yonten Arya, by Raul Romero
(seconde partie)

Dear Dr. Pasang Yonten Arya La, thank you very much for giving part of your time and allowing me to do the second part of this interview.

Briefly, in the case of a disease being manifested during the night and thus obstructing our practice, what type of dreams or experiences a practitioner may have?

Disease dream or obstacles may appear at any time, but the Gyud-shi (rgyud bzhi), the Four medical Tantras specifically mentions two times: after mid night and in early morning.
But let’s first define what the disease is: firstly, according to Buddhism, from the beginning of our previous lives, ignorance manifests five mental afflictions or three mental poisons that constantly influence our mind, producing the feeling of “I”, self-centered mind and desires. This conditions our mind and produces our own interpretation of the world, which by itself is an illusion, and the source of joy and sufferings, whether in dreams or in the daily life. This primary disease that deludes our mind is in anyway with us from the beginning, and thus also from the beginning of this present life.

Secondly, karma, and bad physical condition may affect the mind. Some of these diseases may already manifest during the pregnancy, disturbing the fetus development and leading to illness or insanity during the life. Though many of these diseases attack later in life. They are said to be of three types: disease manifesting from karma, disease manifesting from the physical body humors and disease manifesting from the mixed two first types. These diseases are conditioned by wrong diet, wrong behavior, unfavorable season and climate, and by mental and emotional disturbances including evil spirits influences. Therefore anywhere and at any time, disease may attack. However, good spiritual practitioners might see some clues of external or internal influences through feeling, vision or dreams.

Whether during sickness or in healthy life, thoughts, emotions and dreams are stimulated and driven by the subtle and gross Wind energy flows (rlung) in the channels. When these channels, whether gross or subtle, have not developed properly, are not flexible or are blocked by obstacles, Wind cannot flow properly or functions in the wrong channels, and manifests diseases. For example, body fire may produce an excess of negative wind energy (fire-wind: carbon dioxide) circulating in the body and flowing up to the brain. That phenomenon can become the cause of hallucination and produce anger. The person will begin to see and hear unusual phenomena, experience nightmares and unhappiness, leading to aggressiveness or mood changes during the dream itself, and also during the day. Tibetan medicine says that all body/mind diseases manifest due to the blockages of the channels.
Many of these blockages are invisible and subtle therefore they are called ‘evil spirit’ obstacles that destabilize the practice itself and the personality. I am not saying there are no evil spirits outside, there are but Mahayogi Milarepa said:

“Whatever appears in the outside,
Is just an hallucination, if [one is] not realized”

Through another language, the Tantric spiritual practice states that all phenomena are caused by the Wind element suffering in the channels so that it may produce various dreams, sufferings, diseases and obstacles any time and at any place.
Sometimes the body physiology produces many dreams but doesn't show anything particular. It is just a reaction of body/mind change in certain positions and functions.

A physical disharmony will also influence the dream practice. It is well described in the dream prognosis chapter of the Gyud-shi that uses dreams as a diagnostic tool for the humors diseases. For example dreaming of fire may mean fever, while dreaming of lake and water may show Phlegm and cold disorders, and a windy phenomenon be the sign of Wind disorders. Narrow streets are the signs of channels disorder, insects of infections, and naked body of a lost Lha. These body phenomena, experienced by the consciousness, and reflected in the dream under symbolic appearances alter or transform the practice. Beside the basic mental, physical and humors influences, much more is described concerning complex mental, spiritual and prognostications dreams.


Does our daily life diet influence our practice?

Yes, indeed. The daily food influences much the body, which, in turn, produces the gross mind (rnam shes rags pa), therefore the diet, and the behavior and seasonal factors also influence and change our mind. The nutrition essence and wind energy transform the life sustaining wind energy (srong ;dzin gyi rlung’) that goes to the brain, is burnt there to produce the energy that holds the life and maintain the body/mind "stability", if we may call it that way. For practitioners, but also for any ordinary person, it is generally said that vegetables, fruits and cereal-based diet is considered healthier for the mind than meat and other heavy food. Therefore to keep a clear mind in meditation it is ideal to be vegetarian. Yet in the Tibetan medical point of view, if there is unstable mind and emotion imbalance created by a Wind disorder, the person may need to eat red meat and other animal products in order to keep balance and stabilize the mind.


Which type of beings specifically may manifest during the dream practice at night, and during which part of the night?

Evil spirits provocations generally disturb the dreams of the middle part of the night, while in the early morning most of the prediction dreams appear like health, wealth and spiritual signs, and when practitioners may also see visions of their masters and Yidams (tutelary deity).
 

In your very interesting seminar about Dream Yoga, I heard that some kind of incenses may protect us, is that correct?

Generally Wind calming incenses such as the healing incense based on Agar31 (rlung dugs spos) are helpful to calm down all types of wind disorders. Especially in the case of the Wind constitution type of people, these incenses are helpful to calm down the agitation that arises from the daily life as well as high emotions. Tibetans believe that some ingredients of the healing incense may protect from negative energy.


I have understood that two different classifications exist to divide the night in portions, each one representing different aspects of our practice. Is it possible for you to delineate them briefly?

The duration of sleeping, whether short or long can be divided into six parts, but the explanation is based on a normal sleeping period such as 6-8 hours.
The Gyud-shi describes six types of dreams that can be analyzed according to the time of dreaming:
•    Dreams of what was seen the day before.
•    Dreams of what was heard the day before.
•    Dreams of experiences of the day before.
•    Dreams of prayers; fulfillment of spiritual wishes.
•    Dreams of fulfilling wishes.
•    Dreams of bad omens or illness prognosis.

Also the night can be divided into three sections of dreams:
The first part of the dream is influenced by daily life experiences, dinners, Phlegm humor and Phlegm disorders. The second part of the dream is influenced by other types of sentient beings of different natures, evil spirits and demonic influence, past life experiences, Bile humor, and Bile disorders. The last part of the dream or the morning dream is influenced by future prediction, spiritual messages, Wind humor and Wind disorders.



At which time of the night is a dream better remembered ?

As said before, there are six different time portions in one night, each of them reflecting different aspects, but the last one in the late night or early morning is the most significant to the memory, health, and prediction. The best method to remember dreams is to write down the experience right after the dream.
 
Let's give some terms used in the dream in literature and in colloquial language of the dreams. Dream is called ‘gnyid’ (or ’gnyid pa’) in Tibetan, which means losing consciousness. The gross consciousness temporarily dissolves and enters into state so it is also called ‘gnyid lam’ the path of sleeping. It is also called ‘rmi ba’ that means seeing the dreams or seeing in the dream the reflection of one’s self by our mind.
And having to follow the dream path without any choice in the dream is called ‘rmi lam’ the path of the dream. The dreamer is in fact like a “child in an unknown street”.

Dream is a physiological language, the body energy influences the mind and in ordinary people this interaction drives the mental consciousness without choice inside the ‘dream world’. For the practitioners, dream yoga is a practice to train the mind to keep control rather than be contrived by physiological driving. In the Tibetan spiritual context, the purpose of this practice is the training for the Bardo transformation.

Thank you very much Dr. Pasang Yonten Arya La

 

 

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