Dans son ouvrage, Epigraphie héraldique du département de la Nièvre (Angers, 1892, Impr. Lachèse et Dolbeau, pp. 246-252. Ouvrage non numérisé par la BnF), Jacques Sornay [pseudonyme du comte Georges de Soultrait] nous dévoile en partie le mystère qui entoure les blasons et, aussi, celui des dalles funéraires. |
D'azur, à la croix engrêlée d'argent (1)
Ecusson à une croix engrêlée [dentée], chargée d'une [chouette] coquille en abîme [au centre],
à l'une des retombées des croisées d'ogive du bras nord de la croisée
Photo Selma Slort- 15-7-10
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Chapelle droite, culot postérieur droit
© JL DUTHU, Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne, 1994
Document conservé au Service Patrimoine et inventaire, Région de Bourgogne
(reproduction RR du 31/5/2011)
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Détail de la croix engrêlée montrant une "tête de chouette"
jointe à la coquille saint Jacques.
A droite, deux branches en forme de V couché *
Photo Michel Leconte (s. d.)
«L'église de Montsabot, de la commune de Neuffontaines, est désignée sur la carte de Cassini comme succursale de la paroisse de ce lieu dont elle fut peut-être l'église primitive. C'est un monument assez important de l'époque romane, remanié aux XVe et XVIe siècles, et enfin de nos jours. Plusieurs blasons sont sculptés dans cette église : c'est d'abord un écusson à une croix engrêlée, chargée d'une coquille en abîme, "tenu par deux anges" [?], à l'une des retombées des croisées d'ogive du bras nord de la croisée, qui servait de chapelle seigneuriale. Ce blason est celui de la famille de Vésigneux, ou mieux Barbier de Vésigneux, qui possédait, vers 1500, le fief de Vignes situé près de Montsabot, et qui portait : D'azur, à la croix engrêlée d'argent (2); la coquille était une brisure (voir l'agrandissement ci-dessus où l'on distingue bien la chouette-coquille, au centre de la croix).** Il est fort possible que les autres écussons des retombées du trannsept [transept], maintenant entièrement effacés, aient porté les armes pleines des Barbier [sans brisure]. Les Barbier, d'origine assez modeste, étaient fort riches à la fin du XV ème siècle; nous trouvons, en 1467, Guillaume Barbier de Vignes qui rend hommage au comte de Nevers pour le Meix de Brassy (3). Guillaume eut deux fils : Pierre, avocat, dont nous connaissons seulement le nom, et Lucas, seigneur de Vignes après son père, marié vers 1500 à Guillemette de Cussigny, d'une bonne noblesse du pays, qui paraît lui avoir apporté en dot l'important fief de Vésigneux [voir la page sur le château de Vésigneux], situé près de Lormes [commune de St Martin du Puy]. A la suite de cette alliance, Lucas abandonna son nom patronymique pour prendre celui de Vésigneux, sous lequel furent connus ses descendants.» (Epigraphie héraldique, pp. 246-247) Notes de l'article : 1. Armorial historique et archéologique du Nivernais par le Comte de Soultrait, tome second, Chez Michot, Nevers, 1879, pl. XXXI, après p. 244 [Médiathèque de Nevers, Cote 2N38-II] Notes de Roger Ripert : * Il pourrait s'agir d'un chevron (pièce honorable en forme de V inversé) et, dans le cas précis, d'un chevron couché (chevron qui a la pointe orientée à dextre (à droite, sur le bouclier). Comme l'a suggéré M. Jean-Pierre Vieren, lors de son moulage de l'inscription sur la dalle funéraire (16/2/11), ce chevron couché pourrait bien marquer l'alliance de la famille de Vésigneux avec celle de Chastellux (mariage en premières noces de Jean-Baptiste Saladin de Montmorillon avec Charlotte de Chastellux). Une hypothèse à vérifier... "D'argent à un chevron couché de gueules" Une hypothèse non confirmée par le propriétaire actuel du château de Chastellux. Lors d'un court entretien sur place, en date du 13 mai 2011, Philippe de Chastellux a tout simplement dit ne pas connnaître cette pièce honorable, penchant plutôt pour une croix de saint André dont les branches gauches auraient disparues. M. Michel Marchand parle, lui, d'un sautoir (pièce honorable formée par une barre et une bande réunies, en forme de croix de saint André) et, peut-être, d'un blason "parti de Montjeu" (lettre du 1/2/2011) du fait de l'alliance avec Odile de Montjeu (voir ci-dessous). Une hypothèse apparemment confirmée à cause du fief de Mazignien, rattaché à celui de Vésigneux (voir ci-dessous). ** C'est le mode adopté pour distinguer les écus communs à plusieurs branches d'une même maison ou ceux portés par les cadets et les enfants illégitimes. En l'occurrence, cette brisure pourrait désigner François d'Igny (devenu par adoption François Saladin de Montmorillon), le fils cadet de Jacqueline Barbier de Vésigneux, comme porteur du blason, suite au décès prématuré de son frère aîné, Christophe d'Igny. Pa ailleurs, attribut de saint Jacques le Majeur et symbole du chemin de Compostelle (un chemin qui traverse la commune de Neuffontaines), la brisure de la (chouette) coquille saint Jacques est associée à Jacqueline de Vésigneux, du fait de son prénom. -Dans un autre ouvrage (Répertoire archéologique du département de la Nièvre), Georges de Soultrait décrit ainsi le blason : «Aux retombées des membrures des bras de la croisée, des écussons, dont un seul conservé porte une croix engrelée [engrêlée], chargée en coeur d'une [chouette] coquille.» (col. 62). Voir le fichier pdf, col. 62-63 |
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Le blason en couleurs des Barbier de Vésigneux (parti de Montjeu)
chargé d'une [chouette] coquille en abîme
Reproduction stylisée à l'identique de la sculpture de la chapelle du Mont Sabot (voir ci-dessus)
Dessiné avec Photoshop par Susanna Ripert, le 6-4-2012-
Exemple de représentation
Auvray (d') : d'azur, à trois coquilles d'argent (Normandie)
Oreilles : Petites pointes qui sont de chaque côté des coquilles.
D'après le Traité complet de la science du blason, Jouffroy d'Eschavannes, Paris, 1885
Source : Au Blason des Armoiries
Note RR : Cette représentation classique en héraldique de la coquille saint Jacques apparaît bien différente de celle qui figure au centre de la croix engrêlée du blason de la famille de Vésigneux (voir la photo). A part les "oreilles" (les petites pointes de chaque côté de la charnière), il n'y a pas d'autre motif ajouté. |
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Coquille saint Jacques *
Photos RR du 18/11/2011
A gauche (vue extérieure), la valve supérieure, plate et rougeoyante. COQUILLE. Dans l'art héraldique, on n'emploie que la Coquille dite de Saint Jacques, montrant le dos [et ombrée à gauche ?]. La Coquille désigne les pèlerinages et les voyages d'outre-mer. Elle a été adoptée comme attribut de saint Jacques de Compostelle. Elle appartient à la famille de Pectinèdes, à cause de l'analogie de sa forme avec le peigne. Une Coquille dont on voit le dedans ou le creux, prend le nom de vannet, à cause de sa ressemblance à un van à vanner le grain. D'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason * La coquille Saint-Jacques (nom scientifique Pecten maximus) est un mollusque bivalve de la famille des Pectinidés. Parmi toutes les espèces de cette famille, qui sont légalement autorisées à bénéficier de l'appellation commerciale «Saint-Jacques», c'est la plus recherchée des gastronomes. Elle est reconnaissable à sa grande taille comparée aux autres espèces du genre Pecten et à sa coquille pourvue de côtes en éventail, dont la valve supérieure est totalement plate, contrairement aux pétoncles ou vanneaux dont les deux valves sont bombées. |
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Photo Sylvie de Meeûs (voir ci-dessous)
«De gueules aux deux grappes de raisin d'or soutenues d'une coquille du même, à la champagne ondée d'argent, au chef cousu d'azur semé de fleurs de lys aussi d'or et de larmes aussi d'argent, chargé d'une coupe couverte d'or brochant sur le semé.» Cf. Blason d'Asquins in Wikipedia A noter que l'église Saint Jacques d'Asquins (dédiée à Saint Jacques le Majeur) «abritait la première étape du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle» et les «Asquinois voyaient [ainsi] passer les coquillards...». |
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50 photos de coquilles Saint Jacques sur le chemin de Compostelle
prises par Sylvie de Meeûs
Note RR : comme on peut le voir, si les coquilles figurent bien parfois avec des petites pointes, aucune n'est représentée avec les deux trous évoquant les yeux de la chouette-coquille du Mont Sabot. |
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Au départ de Vézelay, l'itinéraire jusqu'aux Pyrénées est presque intégralement balisé. L'association des Amis de saint Jacques de Vézelay travaille activement au balisage des derniers tronçons. L'association propose un guide très bien conçu qui permet de se déplacer sans difficulté sur la voie. En décembre 1998, la Voie de Vézelay a obtenu le classement au Patrimoine Mondial de l’Unesco, au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France Voir le site des Amis et Pèlerins de Saint-Jacques de la Voie de Vézelay |
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Recherche sur l'alliance des Barbier de Vésigneux avec la famille de Montjeupar Roger Ripert
- Famille de MontjeuD'azur au sautoir d'or
Selon Euraldic.com : A040 Montjeu - D'azur au sautoir d'or A040 Montjeu - D'or semé de billettes de sable au lion du même brochant sur le tout [armoirie apparemment erronée, voir ci-dessous] :
in «Montjeu et ses seigneurs; première partie : Le sires de Montjeu, 1279-1596, par l'abbé Doret et A. de Monard». Mémoires de la Société éduenne, nouvelle série, tome neuvième, Impr. Dejussieu, Autun, 1880, pp. 1-267. Voir : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34410760m Dans cet article très complet, accompagné de pièces justificatives, où figurent des planches des alliances de la famille de Montjeu, ainsi qu'un arbre généalogique, pas de trace apparente d'une alliance avec la famille de Vésigneux ! A noter, toutefois, que cette famille comportait deux branches à l'origine, les Ostun de l'Avallonnais, peut-être connus ensuite sous le nom de sires de Domecy (Domecy-sous-le-Vault), et les Ostun de l'Autunois, connus au quatorzième siècle sous le nom de sires de Montjeu. Voir p. 12. Exemple d'armoirie apparemment erronée attribuée à la famille de Montjeu : «Armoiries : D'or semé de billettes de sable; au lion de même brochant sur le tout.
In Beaune (Henri) et Arbaumont (Jules d'), La noblesse aux États de Bourgogne, de 1350 à 1789, Lamarche (Dijon), 1864, 1 vol. (XCII-351 p.), pp. 246-247. Mentionnée par l'abbé Baudiau, l'alliance de la famille de Vésigneux (ou Barbier de Vésigneux) avec la famille de Montjeu semble se rapporter au fief de Mazignen et remonter à Guillaume Barbier de Vignes, dont le gendre était un certain Odile de Montjeu (deux versions différentes de l'ouvrage, éditions de 1854 et de 1865) :
* Aujourd'hui Mazignien, commune de Marigny-l'Eglise, canton de Lormes. Voir sur Wikipedia. ** Voir la transcription par Robert de Chevanne de l'acte de dénombrement fourni par Saladin de Montmorillon, les 14 et 18 avril 1567, sans doute après le décès de sa mère [Jacqueline de Vésigneux], avant 1565, apparemment. Société d'études d'Avallon. Archives de Chastellux et de Vésigneux (cahier de 231 pages tapées à la machine). Photos RR du 26/7/11, pp. 79 à 95. Reste à trouver la trace généalogique de cet Odile de Montjeu et de son épouse, soeur de Lucas Barbier de Vésigneux... |
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A gauche, sur le chapiteau, l'écusson à trois bandes, bien visibles
A droite, l'écusson à trois fleurs de lys des Bourbon-Busset, en partie effacé
Sainte Thérèse, en dessous
Photo RR 29-7-10
«Nous proposons d'attribuer aux premiers seigneurs de Vésigneux un écu à trois bandes [celui de la famille de la Varenne], reproduit à Montsabot sur une dalle du XVème siècle [fin du XVème ?], et sur un chapiteau; la dalle, dont l'inscription est tout à fait effacée, porte aussi un écu à une fasce parti des trois bandes, et un troisième blason à une croix qui est peut-être celui des Barbier [de Vignes ?]. Nous verrons plus loin ce même écusson à trois bandes reproduit au château de Vésigneux.» (Epigraphie héraldique, p. 248) Note RR : dans son autre ouvrage, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, Georges de Soultrait parle de "quelques chapiteaux romans, d'autres décorés de feuillages du XVIe siècle et d'écussons, l'un à trois bandes [à gauche, sur la photo), un autre à trois fleurs de lys [celui de droite, en partie effacé]» (p. 62). Source : Médiathèque de Nevers (Voir le fichier pdf DN pp. 61-66) Répertoire archéologique du département de la Nièvre, rédigé sous les auspices de la Société Nivernaise des lettres, sciences et arts, par M. le Cte de Soultrait (24 décembre 1874.) - Paris : Imprimerie nationale, 1875.- IV-220 p., [2] p. ; In-4°. - Dalle funéraire au cimetière «Nous ne saurions rattacher aux Barbier de Vignes messire Jacques Barbier de La Brosse, écuyer, contrôleur ordinaire des guerres, seigneur de Tressoles, Vignes-le-Bas et autres lieux, mort à Vignes en 1782*, dont l'épitaphe se lit dans le cimetière de Montsabot sur une dalle portant également un écusson ovale d'azur au chevron de... accompagné de trois objets qu'il nous a été impossible de déterminer. Nous ne savons pas de quel pays était ce Barbier de La Brosse ni comment il était devenu possesseur du fief de Vignes, dont nous allons parler.» (Epigraphie héraldique du département de la Nièvre, p. 248)
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Note RR (19/12/10) : Il est probable que le blason à trois bandes soit celui de la famille de La Varenne *, originaire du Bourbonnais, qui hérita en 1510 du fief de Vignes-le-Bas. Un fief vendu ensuite à Jacqueline Barbier de Vésigneux, en 1541, dont le propre blason figure, par ailleurs, à l'une des retombées des croisées d'ogives (voir plus haut). Les armoiries de cette famille étaient "D'or (fond doré), à trois bandes de gueules" (bandes rouges obliques)". Ce qui semble bien correspondre au blason du chapiteau. Voir la notice d'Alexandre Teste sur le fief de Vignes-le-Bas, paroisse de Neuffontaines, et autrefois de Saint-Pierre-sous-Montsabot in Bulletin de la société nivernaise des lettres, sciences et arts, troisième série, tome VI, XVI ème volume, Nevers, 1896, pp. 217-233 (voir le fichier pdf). A noter que le fief de Vignes-le-Bas fut appelé en dernier lieu fief de la Varenne (en 1784), avant sa vente en détail et sa disparition (p. 233). * Un avis partagé par M. Michel Marchand, spécialiste de l'héraldique bourguignonne (courrier du 1/2/2011). |
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(J-P Derlon, 16-2-11)
Blason de la famille de Bourbon-Busset
Note RR (19/2/11) : Comme l'indiquait Georges de Soultrait (voir plus haut), le blason de droite, à trois fleurs-de-lys, figurant sur le chapiteau est bien celui de la famille de Bourbon-Busset, du fait du mariage de Louise-Charlotte de Montmorillon avec César de Bourbon-Busset, le 21 juin 1588. Prise en gros plan lors du moulage de l'inscription de la falle funéraire, la photo du blason permet en effet de bien distinguer à présent les 3 fleurs de lys sur fond bleu, celle de gauche en particulier. Reste à déterminer les détails de ce blason spécifique. A gauche et à droite, deux représentations de blasons de la famille de Bourbon-Busset * : - D'azur à trois fleurs-de-lys d'or (qui est de France moderne) au bâton péri en bande de gueules en abîme (qui est la brisure moderne des Bourbon), au chef d'argent à la croix potencée et contrepotencée cousue d'or (qui est Jérusalem, brisure des Busset). - D'azur aux trois fleurs de lys d'or et au bâton péri en bande de gueules (bandeau rouge). * Source Wikipedia : La Maison de Bourbon-Busset Dans Le Morvand (Tome II, éd. de 1854, p. 276), l'abbé Baudiau fait bien mention du blason, peint en 1631, selon lui : «A sa mort [celle de son mari, César de Bourbon, comte de Busset et de Chalus], en 1631, son épouse [Louise de Bourbon-Busset, née Louise de Montmorillon] fit peindre les ceinture et cordon avec l'écusson de ses armes, qui étaient : "D'azur semé de fleurs de lis d'or, à une cotice de gueules brochant sur le tout en bandes; au chef d'argent chargé d'une croix d'or, potencée et cantonée de quatre croisettes de même", sur les murs des cinq églises de ses terres, savoir Saint-Martin [du Puy], Chalaut, Dun-les-Places, Empury et Monsabot.»
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Blasons de la dalle funéraire
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(J-P Derlon, 16-2-11)
En y regardant de plus près, on peut encore vaguement distinguer sur la dalle funéraire (en bas, à gauche, pour une orientation est de la chapelle) le blason ci-dessus, à une fasce * (bande horizontale au milieu de la partie droite de l'écu) parti ** de trois bandes (bandes obliques sur la partie gauche de l'écu), dont parle Georges de Soultrait. La troisième bande oblique est effacée. Le blason à trois bandes (celui des de La Varenne ?), à présent totalement effacé, dont parle également Georges de Soultrait, figurait sans doute en bas et à droite de la dalle. Le troisième blason (celui des Barbier de Vignes ?) figurant sur la dalle, indiqué par Georges de Soultrait, encore bien visible en haut et au milieu, est celui d'une simple croix (non engrêlée). Reste à identifier avec certitude ces blasons qui dateraient de la fin du XV ème siècle, époque de la construction du "caveau". Les deux blasons figurant sur le chapiteau sont postérieurs; ils dateraient du XVIème ou du XVII ème siècle (à l'époque de Louise de Montmorillon). * Fasce : pièce honorable de l'écu (bande) au milieu duquel elle est posée horizontalement, et séparant le chef d'avec la pointe ; sa largeur est de deux parties des huit de la hauteur de l'écu. La Fasce représente l'écharpe que l'on portait autrefois à la guerre, autour du corps, en manière de ceinture. Le terme Fasce vient du latin fascia, qui signifie une bandelette de toile. ** Parti : Qui est divisé de haut en bas en deux parties égales, en parlant de l'écu ou des pièces qui le meublent.
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Vocabulaire héraldique
BRISURE : subst. fém., pièce ou meuble qu'on ajoute aux armoiries pour distinguer les cadets d'avec les aînés des maisons. La bordure crénelée dans les armes d'Angoulême, le lambel dans celles d'Orléans, le bâton péri en bande dans celle de Condé, sont des Brisures. Le blason n'a que quatre termes pour désigner les Brisures ; ce sont les mots brochant, péri, en abîme, en cœur. Mais il y a beaucoup de maisons qui portent pour Brisures des pièces ou meubles que ces trois termes ne peuvent exprimer, et c'est sans doute pour cette raison que les Brisures ne s'expliquent pas en armoiries. En effet, on ne dira pas : Telle branche de telle famille porte : d'azur, à la croix d'or ; brisé de quatre coquilles d'argent ; on se servira du terme cantonnée. Il arrive souvent que des maisons portent pour Brisures des pièces honorables ; quand ces pièces ne brochent point, quoique Brisures, elles deviennent pièces principales, et s'expliquent avant les autres. Ainsi, au lieu de dire : Telle famille porte : de sable, à trois fleurs de lys d'or ; brisé d'un chevron d'argent, on dira : de sable, au chevron d'argent, accompagné de trois fleurs de lys d'or. On observe que la plupart des Brisures, quoique de métal sur métal ou de couleur sur couleur, ne donnent point sujet à s'enquérir, à moins que ce ne soient des pièces honorables. Voyez Enquerre. ABÎME; EN ABÎME : se dit d'une pièce ou d'un meuble d'une très petite proportion par rapport aux autres, et posée au centre de l'écu. On se sert quelquefois du mot péri dans la même signification. La pièce en abîme est quelquefois seule, mais elle est ordinairement au milieu de trois ou quatre autres ou davantage, et nommée la dernière, n'étant le plus souvent qu'une brisure. On ne doit pas confondre, comme l'ont fait quelques modernes, le terme en abîme avec le terme en cœur. . S'il arrivait qu'une pièce hors de proportion, comme la pièce En abîme, se trouvât dans une autre partie de l'écu que le centre, ou qu'elle chargeât un meuble ou une pièce honorable, on se servirait du terme péri. En abîme est un terme employé en héraldique désignant une figure placée au centre du blason CŒUR (EN) : se dit d'une pièce ou d'un meuble posé au milieu de plusieurs autres pièces, avec lesquelles elle est en proportion. La pièce en Cœur, ainsi que celle en abîme sont toujours des brisures, et par conséquent expliquées après les pièces ou meubles qui les environnent. On distingue une pièce en Cœur, d'une autre en abîme, en ce que la première est en rapport avec les autres, et qu'elle est posée indistinctement au centre de l'écu ou d'une pièce honorable, et que la seconde est plus petite que les autres, est qu'elle et toujours posée au centre et sur le champ de l'écu. Lorsqu'il n'y a qu'un meuble au centre d'un sautoir, d'une croix, d'une fasce, ou de toute autre pièce, cette position ne s'exprime pas, étant la plus ordinaire. PÉRI, IE : adject. se dit d'un meuble d'une très petite proportion par rapport à sa grosseur ou longueur ordinaire, et aux autres meubles de l'écu; il est moindre que la pièce en abîme. Les mots Péri, en cœur, en abîme, ont chacun une signification particulière. Péri, s'entend, comme on l'a dit, d'un meuble d'une très petite proportion posé indifféremment au centre, à tous les cantons et sur toutes les pièces de l'écu. En cœur, se dit d'un meuble posé an centre de plusieurs autres avec lesquels il est en proportion, soit sur le champ de l'écu, soit sur une croix ou un sautoir. En abîme, s'entend d'un meuble hors de proportion, mais supérieur au meuble Péri, posé au centre de l'écu sans toucher aucune autre pièce. . Le meuble Péri ainsi que celui en abîme est quelquefois seul dans l'écu. Les meubles Péris, en cœur, en abîme, n'étant que des brisures, on doit en blasonnant les exprimer après les autres pièces de l'écu. Quelques branches légitimes de la maison de Bourbon portent pour brisure un bâton Péri en bande; les branches naturelles le portent Péri en barre. Source des articles : Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France, Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816. Source générale : Au Blason des Armoiries |
Bibliographie héraldique du Nivernais
Marchand (Michel), Blasons de Bourgogne tirés des armoriaux locaux, généraux et manuscrits, Marconnay 1975-2001. Manuscrit déposé à la Bibliothèque municipale de Dijon. Marolles (abbé de), Inventaire des titres de Nevers, annoté par le Comte de Soultrait, Nevers, Impr. De Paulin Fay, 1873, 1056 colonnes. Numérisé par la BnF. Voir http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36478146v Soultrait, Comte Georges de, Armorial historique et archéologique du Nivernais, 2 volumes, Michot, Nevers, 1879. Numérisé par la BnF. Voir : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31389110f Soultrait, Comte Georges de (1822-1888), Armorial ecclésiastique du Nivernais, Dumoulin, Paris, 1874. Villenaut, Adolphe de, Nobiliaire de Nivernois, Familles de gentilshommes fixées en Nivernois et y étant en possession de la noblesse avant 1560, avec notices nivernaises de leurs alliances, Deuxième volume, Nevers, G. Vallière, 1900. -Sites consacrés à l'héraldique
Pays : France Langue(s) : français Pays : France. Langue) : français Fiche de recherche en héraldique publiée par les Archives nationales (format pdf)
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(Photo RR, 16-2-11)
Statue de Saint-Pierre-aux-liens (posée sur un piédestal fixé au mur du côté gauche du choeur), le saint patron de l'église du Mont Sabot, porteur d'une clef à la main droite. |
Notice du patrimoine de France
Technique sculpture désignation statue saint Pierre localisation Bourgogne ; Nièvre ; Neuffontaines aire d'étude Tannay lieu-dit Mont sabot édifice chapelle Saint-Pierre dénomination statue matériaux calcaire : taillé, peint (polychrome) structure revers ébauché description Clefs en fer ; superposition de plusieurs polychromies dimensions h = 87 ; la = 28 ; pr = 20 iconographie saint Pierre état : mauvais état précision état : Manque la main gauche ; la tête et la partie antérieure des pieds ont été refixées auteur(s) auteur inconnu siècle : 16e siècle protection MH 1975/06/12 : inscrit au titre objet propriété propriété de la commune type d'étude inventaire topographique (enquête partielle) nom rédacteur(s) Fromaget Brigitte copyright © INVENTAIRE GENERAL enquête 1994 date versement 1999/11/04 référence IM58001853 service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55 |
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Le choeur de la chapelle
(Photo RR du 16-2-2011)
Statue de Saint-Pierre-aux-liens sur le piédestal gauche (voir ci-dessus). |
Inventaire général du patrimoine culturel
technique sculpturedésignation statue : saint Paul localisation Bourgogne ; Nièvre ; Neuffontaines aire d'étude Tannay lieu-dit Mont sabot édifice chapelle Saint-Pierre notice édifice dénomination statue matériaux bois : taillé, peint (polychrome) structure revers ébauché description Traces de gouge ; terrasse fixée sous la base par de gros clous en fer forgé dimensions h = 78,5 ; la = 31,5 ; pr = 23,5 iconographie saint Paul état mauvais état précision état Pulvérulent auteur(s) auteur inconnu siècle limite 16e siècle 17e siècle protection MH 1975/06/12 : inscrit au titre objet propriété propriété de la commune type d'étude inventaire topographique (enquête partielle) nom rédacteur(s) Fromaget Brigitte copyright © INVENTAIRE GENERAL enquête 1994 date versement 1999/11/04 référence IM58001854 Contact service producteur service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55 |
Voir : le personnage mythologique de saint Paul (de Tarse)
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Le choeur de la chapelle, en 1963,
avec l'ancien vitrail
(Photo transmise par J-P Derlon le 23-9-2011)
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Cliquer pour agrandir la photo Photo RR du 31-7-2011 Le vitrail du chevet«Le vitrail principal - celui du chevet - se compose de deux éléments principaux présentant - à gauche - l'Annonciation avec en sujets essentiels une Vierge Marie attentive et un Archange Gabriel lui soufflant à l'oreille le Grand Destin qui allait bientôt être le sien. Le motif de droite, pour sa part représente Saint Pierre pour rappeler que cette multi séculaire chapelle a été dédiée à St Pierre aux Liens. Ces deux motifs, donc, sont surmontés d'un troisième corps de vitrail qui représente le St Esprit et trois angelots qui encadrent une croix translucide.» Cf. l'article de Michel Eit (Voir Chitry Mont Sabot, p. 1). |
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Photo RR du 29-8-2011
Fonts baptismaux *
* Placés à droite, derrière l'entrée principale de la chapelle. |
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LES CLOCHES DE LA CHAPELLE DU MONT SABOT
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La grosse cloche
Photo Sunny Ripert du 18-8-2011
Notice du Patrimoine de France
Catégorie : Fonderie Cloche 1 : D.O.M. * CETTE CLOCHE A ETE FONDUE EN 1826** SOUS LA DIRECTION DE MR LOUZON ARCHITECTE A CLAMECY PAR LES SOINS DE MRS PHILIBERT PANNETRAT ANCIEN CHANOINE DE CERVON CURE DE NEUFFONTAINE ET MONT SABOT ET PIERRE TARTAT MAIRE DUDIT NEUFFONTAINE ELLE EUT POUR PARRAIN MR SIMON ROUMIER PROPRIETAIRE A VIGNE LE HAUT ET POUR MARRAINE MDE ANNE ROUMIER EPOUSE DE SR TARTAT PRO. PRE A VIGNE LE BAS ; Cloche 2 : D.O.M. * CETTE CLOCHE A ETE FONDUE EN 1826** PAR SOUSCRIPTION DES HABITANS ET PAR LES SOINS DE MR PHILIBERT PANNETAT... ET PIERRE TARTAT MAIRE DE CETTE COMMUNE... PARRAIN MR DOMINIQUE BLANDIN PROP. E A FLEEZ... MARRAINE MARIE GALETTE EPOUSE DE MR FOIS ROUMIER FABRICIEN A VIGNE LE BAS * Deo Optimo Maximo (Dieu le plus grand et le meilleur). ** Année d'agrandissement du cimetière. |
Grosse cloche (cloche 1)Cette cloche a été fondue en 1826 sous la direction de Monsieur Louzon, architecte à Clamecy par les soins de Messieurs Philibert Pennetrat, ancien chanoine de Cervon, curé de Neuffontaines et Mont Sabot, et Pierre Tertrat, maire dudit Neuffontaines. Elle a pour parrain Simon Roumier, propriétaire à Vignes-le-Haut, et pour marraine, Anne Roumier, épouse du sieur Tartrat, propriétaire à Vignes-le-Bas. Petite cloche (cloche 2)Cette cloche a été fondue en 1826 par la souscription des habitants et par les soins de Messieurs Philibert Pennetrat, ancien chanoine de Cervon, curé de Neuffontaines et de Mont Sabot, et Pierre Tartrat, maire de cette commune. Elle a pour parrain Dominique Blandin, propriétaire à Fletz et pour marraine Marie Galette, épouse de François Roumier, fabricien à Vignes-le-Bas. Ces deux cloches portent également l'indication Mutel père et fils fondeurs. * Photocopie d'un document transmis à Roger Ripert par Roger Guilloux (l'ancien bedeau), en septembre 2000. |
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Le Montsabot : chapelle ou église *
Eglise ou simple chapelle, le bâtiment souffre des Guerres de Religion (voir la page du site consacrée au château de Coulon et au calvinisme)
: un acte extrait des registres de la paroisse Saint Pierre du
Mont-Sabot, sur lequel nous reviendrons plus loin, nous apprend que les
fonds baptismaux ont alors été détruits. Notes : 1. A. Marlière : Département de la Nièvre. Statistique de l'arrondissement de Clamecy, avec notices historiques, agricoles, industrielles.... Impr. de C. Cégretin, 1859. Réédité par les éditions Res Universis, en 1990, sous le titre Clamecy et ses environs. (Pages 316 à 318). 76 € Résumé/description 2. Guitton est le gendre de Foin. * Extrait de «En fouillant dans les registres paroissiaux : Neuffontaines», Jean Barjot, bulletin Blanc-Cassis n° 33, publié par Le cercle généalogique et historique Nivernais Morvan (CGHNM), pp. 30-34. - Wolfgang de Bavière Source : Wikipedia Wolfgang
de Bavière, duc de Deux-Ponts, né le 26 septembre 1526, à Zweibrücken,
fils de Louis II de Bavière (1502-1532) et Élisabeth de Hesse. |
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L'entrée du cimetière du mont Sabot
Photo Roger R. du 15-4-2011
A l'arrière plan, le monument aux morts (à gauche) et la croix du cimetière (à droite)
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Le Monument aux morts de la guerre 14-18
au cimetière du mont Sabot
Cliquer pour agrandir la carte postale Sur le mont Sabot, le Monument aux Morts Carte postale originale, de couleur bleutée, transmise par Roger Roumier le 9/4/2011 Au verso : Edition "Artistic", 6 rue de Corentin, Paris XV - Reprod. interdite. |
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De gauche à droite : photos 1 et 2 (vue de face), photo 3 (vue arrière)
Photos Roger R. du 15/4/2011
Patrimoine de France
Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 à Neuffontaines
Note RR : comme le montre la carte postale, les 3 couronnes ont disparu. |
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Croix du cimetière du mont Sabot
Photo Roger R. du 15-4-2011
Notice du Patrimoine de France
Catégorie : Croix de cimetière |
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Le curé Sabourin et le père à Denise Paitre
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Photo prise au pied de la maison à Denise
à Chitry Mont Sabot, rue Perrau, nom du tailleur de pierre de la commune.
Suite : Chitry Mont Sabot p. 3