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PLANETARY DREAM

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Rêve planétaire AN12/Planetary dream YEAR12

END OF ONE WORLD AND/OR THE WORLD ?

FILE, P. 3

 

 

Photo : EPA

Des prêtres mayas célèbrent la fin du monde

Alterinfos- 20-12-12 - Des prêtres mayas ont débuté des cérémonies religieuses au Guatemala qui marqueront le début de célébration du 21 décembre, date considérée par certains comme la fin du monde.
Les cérémonies de purification se dérouleront dans 20 sites religieux du pays.
Les prêtres appellent tout le monde à une méditation commune afin d’atteindre la paix et le changement de conscience de l’humanité. C’est le seul moyen, selon eux, de sauvegarder la terre-mère.

 


Ere maya : des indigènes dénoncent une célébration "raciste" au Guatemala

                                     

Des indigènes guatémaltèques protestent sur le site archéologique Tikal, à Peten,
lors de la célébration de la fin de l'ère maya, le 20 décembre 2012


Voila.fr - 21/12/12 - Environ 200 indigènes guatémaltèques ont protesté dans la nuit de jeudi à vendredi sur les majestueuses ruines précolombiennes de Tikal, dans le Nord du pays, contre les célébrations officielles de la fin de l'ère maya dont ils se disent exclus, a constaté l'AFP.

"Le peuple maya ne participe pas à cet événement. C'est une célébration raciste et discriminatoire, la même histoire que ce que nous, les Mayas, vivons depuis toujours", a dit à l'AFP le dirigeant du Consortium des Organisations Indigènes de Petén, José Cac.

Portant des pancartes dénonçant les célébrations officielles ainsi que les projets miniers et hydro-électriques impulsés par le gouvernement, les indigènes ont essayé d'entrer sur le site, fermé pour la cérémonie, qui doit accueillir notamment le président Otto Peres.

Le meneur indigène a expliqué que les manifestants souhaitaient déposer une offrande devant le temple principal de Tikal pour dire adieu à l'ère actuelle, 13 Baktun, et accueillir, à l'Aube, la nouvelle ère. Le parc archéologique de Tikal fait partie de plusieurs sites mayas au Guatemala, au Mexique, au Belize, au Salvador et au Honduras, où des célébrations sont prévues ce 21 décembre pour fêter la fin d'un cycle calendaire de 5.200 ans.

 

 

La "fin du monde": un peu d'angoisse mais surtout du flegme et de l'humour

Voila.fr - 21/12/12 - Si certains Terriens sont bel et bien persuadés que ce vendredi verra la destruction de notre planète, une prophétie alimentée par la fin d'une ère du calendrier maya, d'autres affrontent ce "dernier jour" avec flegme et humour.

L'Australie est un des premiers pays à avoir vu le soleil se lever ce 21 décembre. La page Facebook du Bureau de tourisme australien a été bombardée de messages demandant si l'île-continent comptait encore des survivants."Oui, nous sommes vivants !", a répondu l'organisation. "Nous devons aux Mayas un bon coup de pouce pour nous aider à franchir la barre des quatre millions de fans pour notre page Facebook", a noté, pragmatique, Andrew McEvoy, le directeur du Bureau. La Première ministre Julia Gillard avait donné le ton début décembre. Dans une vidéo tournée pour une radio destinée aux jeunes, la chef du gouvernement avait mimé une allocution officielle, entre deux drapeaux australiens. "Que le coup final soit porté par des zombies dévoreurs de chair humaine, de bêtes démoniaques de l'enfer ou par le triomphe de la K-pop (la pop sud-coréenne: ndlr), vous devez être persuadés d'une chose à mon sujet : je me battrai pour vous jusqu'à la toute fin", déclarait-elle d'une voix sombre.

Le réseau de micro-blogs Twitter bruissait lui aussi de commentaires sur la fin du monde, pas franchement angoissés. "Nouvelle importante : la fin du monde a été repoussée jusqu'à ce que Liverpool gagne la Premier Ligue. Ca va, on est tranquille", a écrit Mario Balotelli, le joueur de Manchester City, un tweet renvoyé des milliers de fois.

L'Amérique centrale et le Mexique célèbrent ce vendredi la fin d'une grande ère de 5.200 ans dans le calendrier maya (que des chercheurs situent plutôt au 23 décembre), un événement que certains associent à la fin du monde.

L'agence spatiale américaine, la NASA, a été contactée par des milliers de personnes demandant la conduite à tenir en cas d'apocalypse. Sur une page internet destinée à mettre en pièces ces soi-disant prophéties, la NASA rassure les Terriens. "Notre planète se débrouille bien depuis plus de quatre milliards d'années, et des scientifiques crédibles de par le monde assurent qu'il n'y a aucune menace associée à 2012", indique la NASA.

Mais certains préfèrent prendre leurs précautions. Aux Pays-Bas, un homme se prépare à vivre un éventuel déluge et a mis la dernière main à un bateau de survie pouvant accueillir 50 personnes, rapportait jeudi la presse néerlandaise. "Les Mayas n'étaient pas fous, et si on regarde également les prophéties bibliques, les montagnes vont fondre comme de la cire", a assuré Pieter Frank van der Meer au quotidien Volkskrant [1].

Dans le petit village turc de Sirince, qui doit survivre à l'Apocalypse en raison de "fluides positifs" selon des millénaristes, les centaines de reporters en quête de personnes venues fuir ici le jour du jugement dernier étaient plus nombreux que la population (570 habitants). Mais en dehors de l'agitation médiatique et de quelque 500 gendarmes déployés par précaution, le calme régnait sur la bourgade aux vieilles maisons grecques rénovées avec goût, située à quelques km de la mer Egée.

En France, à Bugarach, un village du sud-ouest censé lui aussi échapper à la destruction finale, les autorités ont refoulé jeudi une poignée de personnes qui tentaient de se rendre sur le pic. Mais jusqu'à vendredi, les autorités n'ont pas noté dans la région d'afflux particulier de mystiques ou d'illuminés. Les accès au pic et à ses grottes sont barrés, les accès au village sont filtrés, les raves parties, la chasse et le survol de la montagne sont interdits, une centaine de gendarmes sont mobilisés sur le dispositif.

L'Amérique centrale, coeur de la civilisation maya, se prépare depuis des semaines non pas à la fin du monde mais au passage à une nouvelle ère.Chichen Itzá, un des sites archéologiques les plus représentatifs de la culture maya, dans le sud-est du Mexique, se prépare à recevoir entre 15.000 et 20.000 visiteurs ce vendredi, selon ses responsables. Mais "ce sera un jour de visite normal, aux horaires habituels", a indiqué un porte-parole de l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire .L'Institut se dit néanmoins conscient que Chichen Itzá et sa majestueuse pyramide de Kukulkán vont attirer une affluence comparable aux célébrations de l'équinoxe, lorsque d'importantes foules viennent guetter le jeu des premiers rayons du printemps sur les constructions de pierre millénaires.

Une grande affluence est prévue sur d'autres sites archéologiques du sud-est du Mexique, du Guatemala, du Salvador et du Honduras, en pays maya. Les cérémonies ont commencé dès jeudi soir devant quelque 3.000 spectateurs avec rituels et danses dans les majestueuses ruines de Tikal, au coeur de l'épaisse forêt guatémaltèque.

 

1. Avec la montée des eaux annoncée suite au réchauffement climatique, les Néerlandais ont effectivement du souci à se faire (Note Roger R.)

 


Nouvelle ère maya : une "aube nouvelle" célébrée mais pas d'apocalypse


Célébration de la fin de l'ère maya sur le site de Tikal, au Guatemala, le 21 décembre 2012

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Voila.fr - 21/12/12 - Dès l'Aube vendredi matin, des rituels autour de feux sacrés et des hommages aux premiers rayons du soleil de la nouvelle ère maya ont été célébrés en Amérique centrale, mais la fin du monde prophétisée par certains se faisait toujours attendre.

Au coeur de la civilisation maya, l'Amérique centrale et le Mexique célèbrent la fin d'une grande ère de 5.200 ans dans le calendrier maya (que des chercheurs situent plutôt au 23 décembre), un événement parfois interprété et associé à la fin du monde, au grand dam des populations autochtones.

Dans une ville de la péninsule du Yucatan, au sud du Mexique, à peine apparus les premiers rayons du soleil, un prêtre maya dirigeait un flambeau vers les quatre points cardinaux, avant d'allumer à ses pieds le "feu nouveau" qui marque le début de cette nouvelle ère, "baktum 13" du calendrier préhispanique.

"Nous sommes ici pour nous charger d'énergie, pour nous engager à changer notre âme", lance-t-il lors de la cérémonie réalisée, encore dans la pénombre, au sein du puits sacré de Zaci, une réserve d'eau douce située en plein centre de la ville de Valladolid.

Quarante kilomètre plus loin, sur le site archéologique de Chichen Itza, un vent fort a contribué à chasser les nuages matinaux, et quelque 30.000 visiteurs ont assisté aux danses et aux cérémonies devant la pyramide dédiée à Kukulkan, représentation maya du dieu Quetzalcoatl, "le Serpent à plumes", l'une des principales divinités de la culture préhispanique.

"C'est un jour très particulier. Les mayas étaient les dépositaires de tout ce qui se passe aujourd'hui", assure à l'AFP Ann Silje, une touriste norvégienne qui a préparé son voyage depuis deux ans, car elle considère que ce vendredi de décembre se produit un "alignement cosmique" qui présage "un monde meilleur".

Les cérémonies se sont également multipliées ailleurs en pays maya, comme au Guatemala, au Salvador ou au Honduras, et même en Bolivie, sur le lac Titicaca.

Sur le site archéologique de Tikal, dans la jungle du Nord du Guatemala, une cérémonie rituelle au petit matin autour d'un feu sacré a réuni 3.000 participants, locaux et étrangers, dont le président guatémaltèque Otto Perez, et la Costaricienne Laura Chinchilla, qui ont passé la nuit sur place, ainsi que le président de l'Organisation mondiale du tourisme, le Jordanien Taleb Rifal.

Ces célébrations ont toutefois été critiquées par certaines organisations indigènes, qui regrettent la récupération commerciale et touristique d'un événement sacré dont ils se disent exclus. Environ 200 indiens ont même manifesté dans la nuit de jeudi à vendredi à Tikal.

"Le peuple maya ne participe pas à cet événement. C'est une célébration raciste et discriminatoire, la même histoire que ce que nous, les Mayas, vivons depuis toujours", a affirmé à l'AFP le dirigeant du Consortium des Organisations Indigènes de Petén, José Cac.

Un peu partout ailleurs dans Le Monde, les prophéties apocalyptiques associées à ce solstice d'hiver ont suscité l'angoisse ou l'ironie.

En Europe, deux journaux allemands proposent, via leurs sites, un suivi en temps réel de la fin du monde comme le quotidien de gauche TAZ qui ironise sur des signes avant-coureurs terrifiants: baisse de l'indice boursier DAX et faillite du club de foot de Lübeck.

Aux antipodes, l'Australie a été un des premiers pays à avoir vu le soleil se lever ce 21 décembre. La page Facebook du Bureau de tourisme australien a été bombardée de messages demandant si l'île-continent comptait encore des survivants.

"Oui, nous sommes vivants!", a répondu l'organisation.

L'agence spatiale américaine, la Nasa, a elle été contactée par des milliers de personnes demandant la conduite à tenir en cas d'apocalypse.

Sur une page internet destinée à mettre en pièces ces soi-disant prophéties, l'agence spatiale américaine rassure les Terriens: "Notre planète se débrouille bien depuis plus de quatre milliards d'années, et des scientifiques crédibles de par Le Monde assurent qu'il n'y a aucune menace associée à 2012".

Mais certains ont préfèré prendre leurs précautions.

Quelques inquiets se sont ainsi réfugiés à Alto Paraiso, petite ville du Brésil à 220 km de la capitale, ancien repaire hippie connu pour sa tradition ésotérique et considéré comme un bunker naturel.

Julio Alvarez, un maçon Colombien de 54 ans, s'abrite dans une maison ovoïde construite sur Le Point le plus haut de localité. "De cette maison, il n'y a pas de tuiles qui peuvent tomber. S'il y a un tremblement de terre, ça peut résister et si l'eau arrive jusqu'ici, j'ai un matelas pour flotter", a-t-il raconté à l'AFP, son chien Avatar à ses pieds.

Dans le petit village turc de Sirince, qui doit survivre à l'Apocalypse en raison de "fluides positifs" selon des millénaristes, les centaines de reporters en quête de personnes venues fuir ici le jour du jugement dernier étaient plus nombreux que la population (570 habitants).

En France, à Bugarach, un village du sud-ouest surplombé par un pic censé lui aussi échapper à la Destruction finale, les autorités ont interpellé deux personnes avec des machettes et des masques à gaz dans leur voiture alors qu'elles tentaient de passer les barrages filtrants mis en place autour du village.

 


BIENVENUE À UNE ÈRE NOUVELLE

 

Par Oscar Fortin

 

Alterinfos - 21/12/12 - Le 21 décembre 2012 aura fait couler beaucoup d'encre et suscité bien des angoisses. Pourtant, le message maya est ce qu'il y a de plus réconfortant: le passage d'une ère, caractérisée par le sectarisme, le racisme, l'égoïsme et l'individualiste, à une ère de solidarité et de plus grand respect. De quoi réjouir tous ceux et toutes celles qui aspirent à une vie meilleure.

Au cours des derniers jours, j’ai eu l’occasion d’entendre des représentants et représentantes du peuple maya à travers les émissions de teleSURtv.net. Certains faisaient référence à des colloques, organisés par diverses associations, sur la fin du calendrier maya, sans qu’aucun représentant du peuple maya n’ait été invité à y prendre la parole pour en expliquer le sens profond. Ils trouvaient cela quelque plutôt curieux que les principaux intéressés ne soient pas au nombre des intervenants.

Par contre, les mayas organisèrent, comme au Guatemala, en Bolivie et au Pérou, des rassemblements pour expliquer ce que signifiait pour eux la fin de ce calendrier. À quelques nuances près, ils présentèrent cette fin de calendrier, non pas comme la fin du monde, mais comme la fin d’une ère, caractérisée par la discrimination, le sectarisme, l’individualisme et le despotisme. Pour eux, l’ère nouvelle s’ouvre sur un paradigme nouveau, caractérisé par la paix et la solidarité entre les peuples. Une ère où il y aura un plus grand respect de la mère terre et une meilleure reconnaissance de ceux et celles qui l’habitent et en vivent.

Vu sous cet angle, le 21 décembre 2012 donne le point de départ à un nouveau cycle de l’humanité la conduisant vers de nouveaux sommets.

Teilhard de Chardin, ce paléontologue du siècle dernier, écrivait déjà ceci, dans les années 1950 dans son livre «Le phénomène humain». Je me permets d’en extraire quelques passages qui rejoignent les préoccupations d’aujourd’hui.

«L'Issue du Monde, les portes de l'Avenir, l'entrée dans le superhumain, elles ne s'ouvrent en avant ni à quelques privilégiés, ni à un seul peuple élu entre tous les peuples ! Elles ne céderont qu'à une poussée de tous ensemble, dans une direction où tous ensemble peuvent se rejoindre et s'achever dans une rénovation spirituelle de la Terre (...) Pas d'avenir évolutif à attendre pour l'homme en dehors de son association avec tous les autres hommes... p.245-246

“Il se peut que, dans ses capacités et sa pénétration individuelles notre cerveau ait atteint ses limites organiques. Mais le mouvement ne s'arrête pas pour autant. De l'Occident à l'Orient, l'Évolution est désormais occupée ailleurs, dans un domaine plus riche et plus complexe, à construire, avec tous les esprits mis ensemble - l'Esprit. - Au-delà des nations et des races, la prise en bloc, inévitable et déjà en cours, de l'Humanité.” id. p.280

“quelque chose.... s'accumule irréversiblement de toute évidence et se transmet, au moins collectivement, par éducation, au fil des âges.... ... Un courant héréditaire et collectif de réflexion s'établit et se propage : l'avènement de l'Humanité à travers les Hommes.” id. p.175

Celui qui a projeté la trajectoire de l’évolution de l’univers, en faisant interagir matérialité, énergie et intériorité à travers des millions d’années, en était arrivé à l’émergence de la biosphère, cycle de la vie primaire conduisant inévitablement à la noosphère, celle de l’esprit et de l’intériorité. Il stigmatisait ainsi l’étape que nous vivons comme un lieu de passage obligé et nouveau :

“Ce qu'il peut y avoir de plus révélateur pour notre Science moderne c'est d'apercevoir que tout le précieux, tout l'actif, tout le progressif contenu originellement dans le lambeau cosmique d'où notre monde est sorti, se trouve maintenant concentrés dans la ‘couronne’ d'une Noosphère. Id. p 180

Cette vision de Teilhard se retrouve dans une autre formulation d’un des hommes les plus brillants du siècle dernier, Albert Einstein. Dans un article écrit en 1949, pour Monthly Review, il fait ressortir les deux pôles fondamentaux qui font de l’homme un être à la fois solitaire et social.

Comme être solitaire il s’efforce de protéger sa propre existence et celle des êtres qui lui sont le plus proches, de satisfaire ses désirs personnels et de développer ses facultés innées. Comme être social, il cherche à gagner l’approbation et l’affection de ses semblables, de partager leurs plaisirs, de les consoler dans leurs tristesses et d’améliorer leurs conditions de vie. C’est seulement l’existence de ces tendances variées, souvent contradictoires, qui explique le caractère particulier d’un homme, et leur combinaison spécifique détermine dans quelle mesure un individu peut établir son équilibre intérieur et contribuer au bien-être de la société.’

Poursuivant sa réflexion en la précisant davantage, Albert Einstein, explique ce qui constitue pour lui la crise de notre temps.

Il s’agit du rapport entre l’individu et la société. L’individu est devenu plus conscient que jamais de sa dépendance de la société. Mais il n’éprouve pas cette dépendance comme un bien positif, comme une attache organique, comme une force protectrice, mais plutôt comme une menace pour ses droits naturels, ou même pour son existence économique. En outre, sa position sociale est telle que les tendances égoïstes de son être sont constamment mises en avant, tandis que ses tendances sociales qui, par nature, sont plus faibles, se dégradent progressivement. Tous les êtres humains, quelle que soit leur position sociale, souffrent de ce processus de dégradation. Prisonniers sans le savoir de leur propre égoïsme, ils se sentent en état d’insécurité, isolés et privés de la naïve, simple et pure joie de vivre. L’homme ne peut trouver de sens à la vie, qui est brève et périlleuse, qu’en se dévouant à la société.’

Les propos de Teilhard de Chardin et ceux d’Albert Einstein ne jettent-ils pas un éclairage particulier sur les temps que nous vivons  et sur cette nouvelle ère qui s’amorce?

En effet, n’assistons-nous pas, en dépit de toutes les apparences, au renversement de l’influence des pôles ?

L’ordre du monde, établi pour répondre en priorité aux besoins égoïstes des sociétés de consommation et, à l’intérieur de celles-ci, de ceux qui en tirent les ficelles, n’est-il pas à un tournant de son histoire ?

En dépit et à cause des guerres menées par les sociétés industrialisées pour assurer la protection de leurs intérêts économiques n’y a-t-il pas une nouvelle solidarité qui se développe chez ceux qui en sont exclus ?

Cette transition, et c’est là le signe des temps, ce sera moins le passage d’un empire à un autre, comme l’histoire nous y a habitué, mais le passage du vieil homme, de l’homme solitaire, individualiste et matérialiste à un homme nouveau, à l’homme solidaire, porté par la conscience et l’intériorité.

Une réflexion, inspirée par les Mayas et alimentée par ces deux grands scientifiques du siècle dernier, Teilhard de Chardin et Albert Einstein.

 

Oscar Fortin
Québec, le 21 décembre 2012
www.humanisme.blogspot.com



Conséquence du réchauffement climatique ?

Un Noël version 2012 au balcon ?

 

Coup de chaud sur nos massifs montagneux !

 

Meteociel - 19/12/12 - Peu de médias en parleront... tant le tourisme est primordial en cette période de l'année et surtout en pleine période des vacances scolaires de Noël [l'économique avant tout]. Et pourtant, on en parle depuis un petit moment déjà sur cette page. Cette tendance au coup de chaud sur nos montagnes se confirme hélas de jour en jour...

Ce pic de chaleur devrait durer sur les Pyrénées et la Corse 48 heures. Début de ces températures douces dans les Pyrénées samedi soir jusque lundi soir.

Sur les Vosges, Jura et les Alpes, on attend cette douceur pour dimanche soir jusque lundi soir soit pour une durée de 24 heures.

En détail, on attend à 1500 m d'altitude pas moins de 14 à 16°C dans les Pyrénées à cette altitude, l'iso 0°C se trouvera par moment à plus de 3 000m d'altitude.

Quant aux autres massifs, Les Vosges, Jura et Alpes. On attend une température moins extrême mais tout de même comprise entre 10 et 14°C à 1500m avec un iso 0°C à plus de 3000m d'altitude au plus chaud de cette "langue douce". Cette douceur sera propulsée jusque chez nous à cause d'une dorsale anticyclonique se dressant directement sur notre pays, nous envoyant donc un vent de sud bien doux voici ici en détail :

En plaine, à quoi devons nous nous attendre ?

A des températures largement au dessus des normales saisonnières avant le réveillon de noel ! Parfois nous serons à plus de 10°C au dessus des normes. Dans le Sud-ouest, la barre des 20°C sera atteinte sans trop de problème sur des secteurs allant de Bayonne à Carcassonne en passant par Toulouse alors qu'ailleurs, les 10°C seront (au meilleur de la journée) atteints le 23 et 24 décembre.

Quand à la couleur du ciel, bien qu'ensoleillé et relativement doux sur une fine bande du sud s'étirant du SO aux Alpes, cela reste plus hésitant pour une grande partie nord du pays, où là, la pluie sera probablement de la partie dimanche, mais on peut espérer une nette amélioration pour ce lundi.

Pour le jour de Noël : le flux basculera au secteur Ouest, les températures seront donc en conséquences moins élevées, en plaine comme en montagne ou la neige fera à nouveau son retour à une altitude plus raisonnable. Mais vous l'aurez compris, le temps sera en conséquence plus humide.

 

Note RR : 10 ° ce matin, le 23/12/12, à Chitry Mont Sabot (Nièvre).

 

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