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PEUPLES-UNISSommet des Peuples-Unis en Bolivie à Cochabamba, du 20 au 22 avril 2010-Après l’échec du Sommet de Copenhague, le président Evo Morales appelle àune conférence mondiale en Bolivie contre le changement climatique
AUTEUR: ABI (Agence Bolivienne d'Information) Traduit par Philippe Cazal Culpina, Chuquisaca, 20/12/9 - Le président Evo Morales a annoncé ce dimanche qu’il appellera toutes les nations de la planète à une «grande mobilisation» en défense de l’environnement et qu’il convoquera, pour avril prochain en Bolivie, une conférence mondiale des mouvements sociaux, à la suite de «l’échec» du sommet de Copenhague. «Le problème mondial (du changement climatique) est dû au développement industriel irrationnel des usines. C’est sur cela que nous devrions nous pencher. J’ai demandé des arguments techniques et scientifiques pour rendre possible, à partir d’ici, une grande mobilisation internationale pour défendre l’environnement, plus particulièrement l’eau. Il y aura lundi une conférence de presse internationale pour inviter les peuples du monde», a affirmé le président à Culpina, localité rurale du Sud-Est de la Bolivie. À la suite du Sommet sur le Changement Climatique, qui a donné lieu à un maigre document de conclusions, «antidémocratique» selon Morales lui-même qui est rentré samedi de la capitale danoise, La Paz propose d’organiser en Amérique du Sud un forum alternatif à celui de Copenhague. Ce forum, dont l’agenda est en cours de discussion, aura lieu le 22 avril, Journée Mondiale de la Terre. Morales, qui a participé ce dimanche au 49e anniversaire de la fondation de Culpina*, où il a remis des fonds pour la réalisation de plusieurs projets d’irrigation, la construction d’une unité d’enseignement et d’équipements sportifs, pour un montant de 6 millions de bolivianos, invitera les forces sociales du monde entier à une réunion en Bolivie «pour la réalisation d’un grand événement où l’on proposera des solutions sur le changement climatique». Le président a exprimé sa frustration du fait qu’aucun accord n’ait été atteint pendant le Sommet de Copenhague, tout en soulignant le succès qui consiste à avoir brisé l’hégémonie des pays développés sur cette manifestation. Il a protesté contre la proposition de représentants des pays développés qui ont pris l’option d’une augmentation de deux degrés de la température de la planète alors qu’à l’heure actuelle, avec une augmentation de 0,7 % de la température moyenne de la planète, des lacs s’assèchent, les glaciers disparaissent et on craint la disparition d’îles, de régions situées à peine à 10 ou 20 m au-dessus du niveau de la mer du fait de la fusion des glaces continentales. «Si nous ne prenons pas maintenant des décisions importantes, dans 30 ans nos enfants et les générations futures auront de sérieux problèmes. Des gens meurent déjà de chaleur en Europe. Et les pays capitalistes ne veulent pas changer leurs politiques pour éviter de plus grands dommages à la nature», a-t-il déclaré. Et si eux (les puissances industrielles) ne veulent pas, «les peuples vont devoir les faire changer», a-t-il averti. Le président a suggéré qu’à partir du moment où il y aura une invitation officielle pour la réunion internationale, les organisations sociales de Bolivie devront lancer immédiatement le débat parmi leurs adhérents, avec l’objectif de trouver des solutions à la problématique mondiale. Il a dit que l’un des buts principaux de l’appel à cette mobilisation est de garantir l’alimentation mondiale, face à la famine qui sévit en divers lieux de la planète. «J’ai même pensé à avoir des camarades dirigeants qui parlent anglais pour les envoyer éveiller les consciences, mobiliser et nationaliser les ressources naturelles dans le monde entier, y compris en Afrique où il y a beaucoup de souffrances, ce qui est déplorable», a conclu le Chef de l’Etat. L’accord de Copenhague, proposé par les USA, qui ont obtenu l’appui de dernière heure de la Chine, reconnaît la nécessité de maintenir le réchauffement global en dessous de deux degrés, mais il ne contient aucun engagement sur les moyens d’y parvenir. L’assemblée plénière a approuvé un document qualifié de ridicule par les organisations écologistes. L’accord, non contraignant, est avant tout une déclaration de principes et il est très loin des objectifs initiaux. Le Sommet de Copenhague sur le Changement Climatique, présenté depuis deux ans presque comme « la dernière opportunité » pour sauver la planète, a été un échec manifeste et, ce qui est plus grave, a représenté un changement par rapport au mécanisme accepté antérieurement.
* Plus précisément, le 49e anniversaire de la désignation de la commune de Culpina comme capitale de la 2e section de la province du Sud Cinti, département de Chuquisaca. http://www.enlared.org.bo/portal/default.asp?cg2=6042 [NdT]
Article original publié le 20/12/2009 Sur l’auteur (le traducteur) Philippe Cazal est membre de Tlaxcala, le réseau international de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner l’auteur, le traducteur et la source. URL de cet article sur Tlaxcala : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=9606&lg=fr * Evo Morales détaille le contenu de la Conférence Mondiale des Peuplessur le Climat et les Droits de la Terre Mère (avril 2010, Bolivie)
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Sommet des Nation-Unies à Mexico, du 29/11 au 10/12/2010
Climat : reprise des négociations en 2010 à MexicoPar Hélène ToutchkovAprès 10 jours de discussions, le sommet de Copenhague s’est achevé, laissant un goût amer à de nombreux participants. Ce rendez-vous, supposé être celui de la dernière chance, ne s’est pas conclu sur un accord contraignant. Tout reste à faire. Le sommet de Mexico en 2010 est d’ores et déjà en préparation. «Je ne crois pas que nous puissions attendre jusqu'à novembre ou décembre. J'ai des raisons de croire que le gouvernement mexicain est prêt à étudier la possibilité d'entreprendre l'énorme travail nécessaire pour rapprocher la date de la prochaine réunion en milieu d'été» (Al Gore)
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Anomalies de températures pour le mois de mars 2010 par rapport à la période de référence 1971-2000
©NOAA
Notre-planete.info - 16/4/10 - Le suivi de la température combinée des océans et des terres montre que mars 2010 a été le mois de mars le plus chaud depuis que les données météorologiques sont enregistrées, notamment depuis 1880, stipule le rapport de la NOAA (Agence américaine responsable de l'étude de l'océan et de l'atmosphère). La moyenne des températures a affiché en mars dernier un record de 13,5 degrés, soit 0,77 degré de plus que la moyenne du XXe siècle. La seule température de la surface des océans est montée de 0,56 degré au-dessus de la moyenne du siècle dernier (15,9 degrés) pour enregistrer un record de 16,5 degrés, faisant du mois écoulé le mois de mars le plus chaud de l'histoire pour les océans. Dans le même temps, il a fait plus froid en Mongolie, dans l'est de la Russie, en Europe du nord et de l'ouest, ainsi qu'au Mexique et dans certaines autres régions, ce qui a été compensé en quelque sorte par des températures plus élevées que la normale en Afrique du Nord, en Asie du Sud et au Canada. Auparavant les spécialistes de la NOAA ont fait état du maximum tardif des glaces arctiques enregistré le 31 mars. Par ailleurs, les experts de la NASA et du NSIDC (Centre américain d'information sur la neige et les glaces) ont estimé que l'hiver 2009-2010 avait été, somme toute, clément. Source Auteur |
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April 15, 2010
The world’s combined global land and ocean surface temperature made last month the warmest March on record, according to NOAA. Taken separately, average ocean temperatures were the warmest for any March and the global land surface was the fourth warmest for any March on record. Additionally, the planet has seen the fourth warmest January – March period on record.
The monthly National Climatic Data Center analysis, which is based on records going back to 1880, is part of the suite of climate services NOAA provides government, business and community leaders so they can make informed decisions.
Temperature anomaly is the difference from average, which gives a more accurate picture of temperature change. In calculating average regional temperatures, factors like station location or elevation affect the data, but those factors are less critical when looking at the difference from the average.
High resolution (Credit: NOAA/National Climatic Data Center/NESDIS)
The combined global land and ocean average surface temperature for March 2010 was the warmest on record at 56.3°F (13.5°C), which is 1.39°F (0.77°C) above the 20th century average of 54.9°F (12.7°C).
The worldwide ocean surface temperature was the highest for any March on record --1.01°F (0.56°C) above the 20th century average of 60.7°F (15.9°C).
Separately, the global land surface temperature was 2.45°F (1.36°C) above the 20th century average of 40.8 °F (5.0°C) — the fourth warmest on record. Warmer-than-normal conditions dominated the globe, especially in northern Africa, South Asia and Canada. Cooler-than-normal regions included Mongolia and eastern Russia, northern and western Europe, Mexico, northern Australia, western Alaska and the southeastern United States.
El Niño weakened to moderate strength in March, but it contributed significantly to the warmth in the tropical belt and the overall ocean temperature. According to NOAA's Climate Prediction Center, El Niño is expected to continue its influence in the Northern Hemisphere at least through the spring.
For the year-to-date, the combined global land- and ocean-surface temperature of 55.3°F (13.0°C) was the fourth warmest for a January-March period. This value is 1.19°F (0.66°C) above the 20th century average.
According to the Beijing Climate Center, Tibet experienced its second warmest March since historical records began in 1951. Delhi, India also had its second warmest March since records began in 1901, according to the India Meteorological Department.
Other Highlights
Arctic sea ice covered an average of 5.8 million square miles (15.1 million square kilometers) during March. This is 4.1 percent below the 1979-2000 average expanse, and the fifth-smallest March coverage since records began in 1979. Ice coverage traditionally reaches its maximum in March, and this was the 17th consecutive March with below-average Arctic sea ice coverage. This year the Arctic sea ice reached its maximum size on March 31st, the latest date for the maximum Arctic sea ice extent since satellite records began in 1979.
Antarctic sea ice expanse in March was 6.9 percent below the 1979-2000 average, resulting in the eighth smallest March ice coverage on record.
In China, the Xinjiang province had its wettest March since records began in 1951, while Jilin and Shanghai had their second wettest March on record. Meanwhile, Guangxi and Hainan provinces in southern China experienced their driest March on record, according to the Beijing Climate Center.
Many locations across Ontario, Canada received no snow, or traces of snow, in March, which set new low snowfall records, according to Environment Canada.
Scientists, researchers, and leaders in government and industry use NOAA’s monthly reports to help track trends and other changes in the world's climate. This climate service has a wide range of practical uses, from helping farmers know what and when to plant, to guiding resource managers with critical decisions about water, energy and other vital assets.
NOAA understands and predicts changes in the Earth’s environment, from the depths of the oceans to surface of the sun, and conserves and manages our coastal and marine resources.
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Concentration record en 2010 des gaz à effet de serre dans l'atmosphère !
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