L' ALTERNATIVE | ||
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PEUPLES-AUTOCHTONES | ||
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La Liberté noyée
Tableau de Yves Fontaine, La Réunion, 1985
Maître mot dans la peinture d'Yves Fontaine :
«le rêve est le fondement même, l'essence, la vérité de chacune de mes oeuvres».
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ET NON LE GOUVERNEMENT DES "ETATS/NATIONS"
Non aux nations-unies
Non aux états-unis
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Source Wikipedia
Les peuples autochtones, ou peuples premiers, ou peuples indigènes, sont les peuples descendants des premiers habitants des terres sur lesquelles ils vivent. Ce sont «les descendants de ceux qui habitaient dans un pays ou une région géographique à l'époque où des groupes de population de cultures ou d'origines ethniques différentes y sont arrivés et sont devenus par la suite prédominants, par la conquête, l'occupation, la colonisation ou d'autres moyens» (1). Ils sont souvent sous domination culturelle, économique, sociale, politique et ne représentent qu'une minorité au sein d'États qui ne les reconnaissent pas en tant que peuples distincts. Ils sont souvent fortement dépendant d'écosystèmes nourriciers, possèdent leur propres organisations socio-culturelles et des modes de vie marginaux (2).
En 2007, les peuples autochtones représentent environ 370 millions d'individus vivant dans plus de 70 pays. Ils forment au moins 5000 groupes autochtones différents, et autant de cultures différentes, parlent plus de 4000 langues dont la plupart sont en danger et risquent de disparaitre d'ici la fin du xxie siècle (3).
Au cours des trente dernières années, les peuples autochtones se sont fortement déplacés de leurs terres traditionnelles vers les villes, pour chercher de l'emploi mais aussi à cause de violations et abus des droits de l’homme, notamment des droits à leurs terres et à la survie culturelle. Dans de nombreux pays ils sont plus de 50% à vivre en régions urbaines (3).
Aujourd'hui, ces peuples s'organisent et luttent pour se faire entendre et demander le droit de vivre leur différence, le respect de leurs organisations sociales et la fin de l'exploitation des ressources situées sur leurs territoires (2).
La Déclaration sur les droits des peuples autochtones (4) a été adoptée le 13 septembre 2007 à New York par l'Assemblée générale des Nations unies malgré l'opposition des États-Unis, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Cette résolution est juridiquement non contraignante mais représente un réel progrès, elle affirme les droits des ces peuples à réparation et à l'autodétermination.
Notes et références
1. Fiche d'information No. 9 (Rev.1), Les droits des peuples autochtones [archive]. Haut Commissaire aux droits de l'homme.
2. Peuples autochtones - Introduction [archive]. Sur www.icrainternational.org.
3. Fiche d'information No. 1 : Faits principaux concernant les populations autochtones [archive] - Journée internationale des populations autochtones 9 août 2007. Sur www.un.org.
4. Texte intégral - Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones [archive] du 13 septembre 2007
Liens
Dossier d'information à l'usage des peuples autochtones sur les activités et des mécanismes de l'Organisation des Nations Unies. Sur www.unhchr.ch
Journée internationale des populations autochtones 9 août 2007. Sur www.un.org
ICRA International. Mouvement de solidarité avec les peuples autochtones.
Arutam. Association de soutien aux Peuples Premiers
Savoirs autochtones. Les peuples autochtones : garants de la viabilité de la planète.
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ONU : Déclaration sur les droits des peuples autochtones [indigènes] approuvée
NEW YORK, vendredi 14 septembre 2007 (LatinReporters.com) - Premier instrument universel en la matière, quoique non contraignant, la Déclaration sur les droits des peuples autochtones a été adoptée le 13 septembre à New York par l'Assemblée générale des Nations Unies (ONU) après 20 ans de négociations et malgré l'opposition des Etats-Unis, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande.
La Déclaration affirme notamment les droits à réparation et à l'autodétermination pour les 370 millions d'autochtones dans le monde.
Sur les 192 membres de l'Assemblée, 158 ont voté, avec le résultat de 143 voix pour la Déclaration, 4 voix contre (Etats-Unis, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande) et 11 abstentions (Colombie, Azerbaïdjan, Bangladesh, Géorgie, Burundi, Fédération de Russie, Samoa, Nigeria, Ukraine, Bhoutan et Kenya).
La plupart des délégations qui ont voté en sa faveur ont rappelé que le nouvel instrument est juridiquement non contraignant et que ses dispositions doivent être examinées à la lumière de la législation de chaque Etat.
Pour vaincre des hésitations, en particulier africaines, il avait fallu mentionner au dernier des 46 articles, au prix de jeter l'ambiguïté sur le principe d'autodétermination, qu' "aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée ... comme autorisant ou encourageant aucun acte ayant pour effet de détruire ou d'amoindrir, totalement ou partiellement, l'intégrité territoriale ou l'unité politique d'un Etat souverain et indépendant".
Faute de consensus, la Déclaration ne définit par ailleurs nulle part ce qu'est un peuple autochtone. Elle n'en soulève pas moins l'enthousiasme des leaders indigènes dans le monde. Evo Morales, président amérindien de la Bolivie (et sans doute peu intéressé, en tant que chef d'Etat, à pousser jusqu'au point de non-retour l'autodétermination des ethnies boliviennes), a aussitôt convoqué une "grande fête mondiale" des communautés originaires. Elle aurait lieu en Bolivie du 10 au 12 octobre prochains, date du 515e anniversaire de la découverte de l'Amérique.
"Christophe Colomb a dit qu'il découvrit l'Amérique le 12 octobre, mais ce fut une invasion pour piller l'Amérique et non une quelconque découverte" lança jeudi Evo Morales devant une assemblée de syndicats d'agriculteurs réunie à Cochabamba. Il a ajouté que la "grande fête" sera une revendication des luttes indigènes.
Amérindien lui aussi, le ministre bolivien des Relations extérieures et du Culte, David Choquehuanca, estime qu'en dépit de son caractère non contraignant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones aura une importance et une force morale similaires à la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, parle de "triomphe pour les peuples autochtones à travers le monde", marquant un moment "historique". Quant à la France, longtemps réticente, elle a finalement voté en faveur de la Déclaration et s'est félicitée de son adoption.
Dans ses articles les plus saillants, sources de l'opposition des Etats-Unis, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, 4 pays où vivent des populations autochtones significatives, la Déclaration affirme :
"Les peuples autochtones ont le droit à l'autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel." (Article 3)
"Les États doivent accorder réparation par le biais de mécanismes efficaces –qui peuvent comprendre la restitution– mis au point en concertation avec les peuples autochtones, en ce qui concerne les biens culturels, intellectuels, religieux et spirituels qui leur ont été pris sans leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause, ou en violation de leurs lois, traditions et coutumes." (Article 11 / 2)
"Les peuples autochtones ont le droit de posséder, d'utiliser, de mettre en valeur et de contrôler les terres, territoires et ressources qu'ils possèdent parce qu'ils leur appartiennent ou qu'ils les occupent ou les utilisent traditionnellement, ainsi que ceux qu'ils ont acquis.
Les États accordent reconnaissance et protection juridiques à ces terres, territoires et ressources. Cette reconnaissance se fait en respectant dûment les coutumes, traditions et régimes fonciers des peuples autochtones concernés." (Article 26 / 2 et 3)
"Les peuples autochtones ont droit à réparation, par le biais, notamment, de la restitution ou, lorsque cela n'est pas possible, d'une indemnisation juste, correcte et équitable pour les terres, territoires et ressources qu'ils possédaient traditionnellement ou occupaient ou utilisaient et qui ont été confisqués, pris, occupés, exploités ou dégradés sans leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause." (Article 28 /1)
"Il ne peut y avoir d'activités militaires sur les terres ou territoires des peuples autochtones, à moins que ces activités ne soient justifiées par des raisons d'intérêt public ou qu'elles n'aient été librement décidées en accord avec les peuples autochtones concernés, ou demandées par ces derniers." (Article 30 / 1)
"Les États consultent les peuples autochtones concernés et coopèrent avec eux de bonne foi par l'intermédiaire de leurs propres institutions représentatives, en vue d'obtenir leur consentement, donné librement et en connaissance de cause, avant l'approbation de tout projet ayant des incidences sur leurs terres ou territoires et autres ressources, notamment en ce qui concerne la mise en valeur, l'utilisation ou l'exploitation des ressources minérales, hydriques ou autres." (Article 32 / 2)
Les délégations australienne, canadienne, néo-zélandaise et des Etats-Unis ont exprimé leurs préoccupations découlant de ces dispositions relatives à l'autodétermination, au droit à l'indemnisation, ainsi qu'aux terres et aux ressources naturelles.
"L'Australie s'oppose au mot autodétermination, lié d'ordinaire à des situations de décolonisation ... Nous ne pouvons pas appuyer un texte qui met en péril l'intégrité territoriale d'un pays démocratique" a affirmé lors de son intervention devant l'Assemblée générale l'ambassadeur australien auprès de l'ONU, Robert Hill.
Pour sa part, l'ambassadeur du Canada, John McNee, s'est inquiété notamment des conflits constitutionnels pouvant naître du droit reconnu aux populations autochtones de contester des décisions prises par un gouvernement et, ce faisant, d'exercer un droit que les autres composantes de la population ne possèdent pas.
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AP - 3/4/9 - L'Australie a exprimé formellement vendredi son adhésion à la déclaration des droits des peuples autochtones de l'ONU, revenant sur son opposition au texte pour améliorer les relations entre aborigènes et descendants de colons britanniques.
"La déclaration n'a pas force de loi, elle est surtout symbolique" [sic], mais elle marque un tournant dans l'approche du gouvernement vis-à-vis des premiers Australiens, depuis l'élection du Premier ministre de centre-gauche Kevin Rudd il y a 17 mois.
L'Australie était avec les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Canada une des seules nations à rejeter ce principe adopté par 143 pays lors de l'Assemblée générale des Nations unies en 2007.
Lors d'une cérémonie à Canberra diffusée par les télévisions, le ministre australien des affaires indigènes Jenny Macklin a déclaré vendredi que le moment était venu pour l'Australie de revenir sur son opposition au texte, pour remettre à plat les relations entre les Australiens autochtones et non-autochtones.
Le précédent chef du gouvernement, le conservateur John Howard, avait soutenu qu'accepter cette déclaration reviendrait à donner des avantages indus aux aborigènes. Ils sont 400.000 parmi une population totale de 21 millions d'Australiens. Cette minorité pauvre et en mauvaise santé a subi 220 ans de domination depuis l'arrivée des Britanniques en Australie.
La déclaration des Nations unies affirme l'égalité des peuples autochtones, qui représentent 370 millions de personnes dans le monde, et leur droit à maintenir des institutions spécifiques, ainsi que leur culture et leurs traditions.
Elle prévoit aussi des normes caractérisant les discriminations à leur encontre.
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AP - 20/4/9 - Des groupes de populations autochtones du monde entier se réunissent en Alaska cette semaine pour une conférence sur le changement climatique, un sujet qui pourrait grandement affecter la vie des participants, même si ils ont peu de responsabilité dans ce phénomène.
Patricia Cochran, présidente du conseil des Inuits du cercle polaire, a indiqué que la conférence des Nations unies visait à exprimer "une seule voix, pour avoir plus d'influence sur la politique et d'autres décisions prises qui affecteront nos communautés".
Environ 400 personnes venant de 80 pays sont attendues à ce sommet mondial des peuples autochtones sur le changement climatique. Les organisateurs veulent définir un projet qui inclurait les peuples autochtones dans les réponses apportées au réchauffement de la planète.
"Alors qu'ils contribuent le moins au problème du changement climatique", ils sont souvent "en première ligne", a constaté Patricia Cochran, dont le groupe est l'hôte du sommet. Le conseil des Inuits du cercle polaire représente environ 150.000 personnes vivants en Alaska, au Canada, au Groenland et à Chukotka en Russie.
Les conclusions de la rencontre seront présentées à la prochaine conférence des Nations unies sur le climat à Copenhague en décembre.
"Leur connaissance traditionnelle est très importante", souligne Sam Johnston pour l'Université des Nations unies à Tokyo, citant l'exemple des aborigènes australiens qui sont parvenus à céder pour 17 millions de dollars de crédits carbones aux industries du pays, au nom de leurs pratiques ancestrales du feu qui réduisent les émissions de gaz carbonique.
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