-
Rêve planétaire AN12/Planetary dream YEAR12
—
END OF ONE WORLD AND/OR THE WORLD ?
—
REVERS DE MÉDAILLE
Il faut bien l'admettre, malheureusement, en ce solstice d'hiver 2012, l'ALTERMONDIALISME, fondé sur des valeurs à dimension humaine, sur l'écologie, le respect de notre planète, de la Nature et de la biodiversité, la solidarité, la paix et la spiritualité (incluant l'état de rêve), a échoué dans son combat contre la SICK (Société Industrielle Capitaliste et de Konsommation), modèle antinomique d'une société dominante matérialiste et robotique, sans coeur et sans âme, anti-rêve (de par ses trois grandes religions sectaires monothéistes : le judaïsme, le catholicisme et l'islam), fondée sur l'argent, le capital, le profit, le rendement, la rentabilité, la "croissance" et le soi-disant "progrès", le chômage, la surconsommation et le gaspillage, la superficialité (les People, VIP and Co), l'éphémère, la violence et la guerre, l'exploitation, l'endettement, le stress, la désinformation, le mensonge, la manipulation, l'enfermement et la torture, et j'en passe (voir le site Oniros). Mais comme pour le nucléaire avec ses risques avérés d'explosions radioactives et ses déchets, ce modèle de société "technologique" au pouvoir, dite de "développement durable", comporte aussi un revers de médaille et non des moindres : il nous conduit tout droit et dans un proche avenir (voir ci-dessous) au cauchemar de la catastrophe écologique et climatique, à la misère et à la désolation.
Point de vue personnel du webmestre Roger Ripert
Depuis 1992, en vingt ans (voir ci-dessous) : La population mondiale a augmenté de 26% [7 milliards de Terriens], 12 % de la biodiversité totale a disparu, les émissions de CO2 ont augmenté de 36%, 300 millions d'hectares de forêts ont disparu, il existe 21 méga-villes tentaculaires, la température globale a augmenté de 0,4°C, la production de plastique a augmenté de 130%, l'acidité des océans a fortement accéléré menaçant la vie marine qui est la source de toute vie terrestre...
|
—
Couverture du N° 32 de la revue Oniros - 4e tr. 1990 - 1er tr. 1991
Precession of the equinoxes as seen from 'outside' the celestial dome. The shift of the Earth's polar axis over 5000 year among the stars (orange: 3000 BC at Thuban, yellow: 2000 AD at Polaris) goes together with a shift of the equatorial planes and therefore the equinoxes along the ecliptic. It is important to note that this image is not a perspective that appears in nature, as the locations of the stars are projections onto the celestial sphere only as they appear from Earth. Voir Wikipedia |
—
& LE PASSAGE DE L'ERE DES POISSONS A L'ERE DU VERSEAU
Depuis quelques années [les années 60, en fait] on entend beaucoup parler de l'ère des Poissons qui se termine pour laisser la place à l'ère du Verseau, mais de quoi s'agit-il au juste ? DE L'ERE DES POISSONS A CELLE DU VERSEAUPour comprendre comment fonctionnent ces cycles il convient de s'intéresser au principe de la précession des équinoxes. Chacun sait que la Terre tourne autour du Soleil en une année, et en même temps sur elle-même. Durant cette rotation sur elle-même elle prend environ 20 minutes et 20 secondes de retard par an. Il existe 12 signes zodiacaux. Un tour sur la roue du zodiaque = 360° Ainsi le point vernal glisse actuellement sur le signe zodiacal précédent et nous sommes en train de passer du signe des Poissons à celui du Verseau. Même si le 21 décembre est fréquemment cité, on ne peut pas parler de date précise pour ce changement d'ère puisque la transformation de la planète ne peut se faire du jour au lendemain, elle s'étale sur plusieurs années. LE RÊVE DU VERSEAUAD AUGUSTA PER ANGUSTA
|
Voila.fr - 6/6/12 - http://actu.voila.fr/actualites/sciences/ "Le Monde d'aujourd'hui a une vision apocalyptique héritée de la religion judéo-chrétienne. Les Mayas non, pour eux il n'y avait pas de fin du monde, ils avaient un (système de) comptage infini des années. Nous pouvons dormir tranquille [sic], ils évoquaient des dates de plusieurs milliers d'années plus lointaines", a assuré au cours d'une conférence Erik Velasquez, historien et expert des écritures mayas. Dans le film américain "2012", inspiré du best-seller vendu à 10 millions d'exemplaires de l'écrivain américain Steve Alten ("Le testament maya"), et d'autres ouvrages, une prédiction maya fixe la fin du monde au 21 décembre de cette année-là.
La Prophétie Maya, Tome 1 : Le domaine [Broché] Broché: 459 pages
Les Mayas ont créé leur calendrier dit "du long compte" pour marquer des dates marquantes de leur passé et de leur avenir, gravées sur des pierres. Mais à ce jour, rappellent les historiens, seule une pierre gravée découverte à Tortuguero, dans l'Etat de Tabasco (sud-est du Mexique) indique que c'est en 2012 que doit s'achever l'ère actuelle du calendrier maya, entamée 3.144 ans avant celle du calendrier romain. Cliquer pour agrandir l'image
L'inscription Maya
Pour plusieurs historiens mexicains, cette date représente simplement la fin d'un cycle et le début d'une 14e période. "Cela signifie seulement la fin de 13 +baak t'uunes+ ("cycle" en langue maya), mais cela ne représente d'aucune manière la fin du (système de) comptage du calendrier maya, qui est infini, même s'il est divisé en segments. Un nouveau cycle commence, c'est tout", a encore assuré l'historien, reprenant les thèses de plusieurs de ses collègues. M. Velasquez rappelle notamment qu'une stèle de Palenque (zone archéologique du sud-est du Mexique) cite une date bien plus lointaine dans l'avenir : l'anniversaire d'un dirigeant de cette cité maya, en 4.772 du calendrier romain. Apparue à la fin du IIIe millénaire avant J-C., cette civilisation précolombienne s'étendait du sud-est du Mexique à l'ouest du Honduras et du Salvador, englobant le Belize et le Guatemala actuels. Elle connut son apogée entre le VIe et le IXe siècles après J-C. avant d'entrer en décadence et de disparaître au moment de la conquête espagnole, au XVIe siècle. Aujourd'hui, 40% des 13 millions d'habitants du Guatemala appartiennent à la communauté maya, selon les estimations officielles, et près d'un million et demi de Mexicains, concentrés dans le Yucatan, en font partie. |
Documentaire - Culture Infos
Date de sortie : 2012
Synopsis : Depuis des milliers d'années, divers voyants, oracles et prophètes annoncent la fin du monde. Un jour semble revenir dans leurs prédictions : le 21 décembre 2012. Pourquoi cette date ? Selon certains spécialistes, les preuves sont évidentes et la fin du monde aurait déjà commencé. Pourquoi autant de personnes se préparent à ce cataclysme, construisant des bunkers ou participant à des stages de survie ? Diffusion télé : Direct 8, lundi 18 juillet à 20 h. 50
|
La Voix de la Russie - 1-8-12 - Les sociétés Coca-Cola et McDonald's vont cesser leur activité en Bolivie le jour de la «Fin du monde» selon le calendrier Maya. Les autorités du pays ont établi un lien avec le retrait des géants américains du marché et la fin du capitalisme. La compagnie Coca-Cola quitte la Bolivie dans le cadre d'une interdiction. «Le 21 décembre devrait être la fin de la boisson Coca-Cola et le début de mokochinche (la boisson pêche), comme la conjonction des objets célestes multiple aura lieu la première fois pour 26 000 années, et cela serait la fin du capitalisme et le début du communautarisme», a déclaré le ministre des Affaires étrangères de la Bolivie David Choquehuanca.
|
—
Réchauffement climatiqueet fin du monde annoncée au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992
Pierre du Soleil
Musée national d'anthropologie et d'histoire de Mexico Photo : El Comandante (Wikipedia)
par Provola
Agoravox - 9/6/12 - Il faut bien se dire que les élections françaises furent à tous points de vue une agréable plaisanterie au regard des bouleversements que nous sommes en train de vivre au niveau mondial. Nous avons pu nous préoccuper du coup de pouce du SMIC, du voile intégral et de la dépénalisation du cannabis. Des broutilles, à peu de choses près. Il suffit pourtant que nous ayons à présent la possibilité de regarder au delà du bout de notre nez pour remarquer la catastrophe en cours. Dans quelques jours à Rio se tiendra la conférence des Nations Unies sur le Développement Durable et l'on pourra alors juger avec précision ce que l'humanité aurait du préserver et ce qu'elle a définitivement dilapidé depuis vingt ans, depuis qu'à Rio 1992, de bonnes volontés avaient cru bouleverser les mécanismes de la mondialisation. La Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement, plus connue sous le nom de Sommet de la Terre de Rio de Janeiro ou Sommet de Rio, s’est tenue à Rio en 1992, réunissant 110 chefs d'Etats et de gouvernements et 178 pays. Cette conférence, dans le prolongement de la conférence internationale sur l’environnement humain (le premier Sommet de la Terre s’étant déroulé en 1972 à Stockholm), a été marquée par l’adoption d’un texte fondateur de 27 principes, intitulé «Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement» qui précise la notion de développement durable : «Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature.» (principe 1), «Pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considéré isolément.(principe 4) ») Vingt ans après, les mêmes usurpateurs vont se retrouver pour faire bonne figure, de bonnes photos souvenirs body-buildées, pour tacher de placer des rustines sur les cataclysmes en marche, ces spécialistes du camouflage vont tenter de masquer l'illusion du développement à tout crin appelé pour ne pas effrayer les âmes sensibles "développement durable", doux euphémisme pour expliquer l'extermination programmée du cycle de la vie. Avant cette nouvelle curée des bien-pensants, vaste fumisterie médiatique orchestrée par la propagande libérale, qui s'annonce encore une fois comme la prochaine des occasions manquées, voici quelques éléments de réflexion pour comprendre les mensonges auxquels nous ne manquerons pas d'être exposés. Voici ce qui a changé en vingt ans, depuis Rio 1992, c'est à dire ce qui peut permettre de mesurer la distance séparant ce qui avait été promis alors et ce qui a réellement eu lieu. Sur fond du jugement dernier, de la Bible des admonestations, la loupe des travers de l’humanité, le rapport Meadows, appelé chez nous "Halte à la croissance" ? datant de 1972 : En vingt ans : La population mondiale a augmenté de 26% [7 milliards de Terriens], 12 % de la biodiversité totale a disparu, les émissions de CO2 ont augmenté de 36%, 300 millions d'hectares de forêts ont disparu, il existe 21 méga-villes tentaculaires, la température globale a augmenté de 0,4°C, la production de plastique a augmenté de 130%, l'acidité des océans a fortement accéléré menaçant la vie marine qui est la source de toute vie terrestre. N'en jetez plus, la coupe est pleine, les mécanismes d'auto-dégradation seront bientôt irréversibles ; on va bien se marrer à Rio, d'un rire amer, une ultime grimace avant le grand saut dans l'inconnu.
|
—
Communiqués de presse No. 966 2012 : fonte record des glaces de l'Arctique, multiplication des extrêmes et températures torrides
|
Communiqué de presse N° 96520 novembre 2012
|
—
La Terre pourrait ne pas atteindre le XXIIe siècle
|
La hausse du niveau de la mer devrait être bien plus importante que prévu
|
DRIAS : les futurs du climat
Un service pour contribuer à l'adaptation locale au changement climatiqueLe changement climatique est sans équivoque au niveau planétaire comme sur le territoire français. La prise de conscience des problématiques liées à ce changement s'est renforcée, notamment depuis le 4e rapport du GIEC (2007). Les études sur les effets du changement climatique sont menées dans tous les domaines et secteurs d’activité concernés. Des mesures sont prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (réduction), mais aussi, de façon impérieuse désormais, pour réduire les vulnérabilités et limiter les impacts du changement (adaptation). Le projet Drias, soutenu par le programme GICC du MEDDE, s’est inscrit dans cette logique. Le service Drias-les futurs du climat en est issu. Vous trouverez dans ces pages l’essentiel des informations pour le comprendre et l’utiliser au mieux. |
—
"Il est déjà trop tard" : l'espèce humaine devrait s'éteindre ce siècle
© C. Magdelaine / notre-planete.info
Notre-planete.info - 24 juin 2010 ; révision : 8 mai 2012 - Et s'il n'y avait plus rien à faire pour sauver l'humanité ? S'il était déjà trop tard ? The Australian rapporte une interview bien pessimiste du célèbre scientifique australien Frank Fenner. Pour lui, nous avons déjà scellé le destin de l'Humanité : dans moins de 100 ans, les sociétés humaines ne seront plus... Dans une interview accordée au quotidien national The Australian, et publiée le 16 Juin 2010, Frank Fenner, professeur émérite de microbiologie à l'Université nationale australienne, prédit la disparition de l'Humanité dans les 100 prochaines années. Ce mauvais augure pourrait prêter à sourire, mais le scientifique de 95 ans a une carrière impressionnante : Membre de l'Académie des sciences australienne et de la Royal Society, son travail a été récompensé par de nombreux prix et il est l'auteur de centaines de textes scientifiques. Il a notamment été impliqué dans la disparition du virus responsable de la variole et dans la lutte contre la surpopulation de lapins en Australie via l'introduction volontaire du virus de la myxomatose dans les années 50. Officiellement en retraite depuis des dizaines d'années, ce scientifique renommé poursuit toujours ses travaux de recherche et ses écrits, en se déplaçant quotidiennement à l'institut de médecine John Curtin de l'Université nationale australienne, dont il fut directeur de 1967 à 1973. Sa compréhension approfondie de l'évolution des espèces n'a jamais entamé sa fascination pour l'observation sur le terrain. Du niveau moléculaire aux planètes, Frank Fenner s'intéresse à tous les écosystèmes. Il a commencé à publier ses premières études environnementales au début des années 70 lorsque l'impact des sociétés humaines sur notre planète devenait problématique. De quoi inspirer confiance, ou au moins de l'intérêt pour ses déclarations. "Nous allons disparaître. Quoi que nous fassions maintenant, il est trop tard" Cette affirmation de Frank Fenner a de quoi inquiéter, d'autant plus qu'il ne s'agit pas d'une vision sur des millions d'années mais d'une prédiction pour le siècle en cours ! Pour Frank Fenner et d'autres scientifiques reconnus comme Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, la Terre est entrée dans une nouvelle époque géologique, l'Anthropocène, depuis 1800 avec la révolution industrielle et l'exploitation massive des combustibles fossiles. Cette nouvelle époque géologique succèderait à l'Holocène débuté il y a dix mille ans. En effet, nos activités réchauffent le climat planétaire d'une ampleur aussi importante que les grands cycles naturels et nous entamons la sixième extinction massive de la biodiversité, avec une vitesse sans doute plus rapide encore que celle qui a conduit, il y a 65 millions d'années, à l'extinction des dinosaures suite à la chute d'un astéroïde, comme le souligne Eric Lambin, membre de l'Académie des sciences des Etats-Unis[1]... L'explosion démographique [et la consommation effrénée] en cause : "il y a déjà trop de monde" A l'origine de ces déséquilibres planétaires qui menacent la survie même de l'Humanité, Frank Fenner incrimine l'explosion démographique et la "consommation effrénée". Selon l'ONU, le nombre d'humains a dépassé les 7 milliards en 2011. Vu l'inertie de nos sociétés et décideurs politiques sur l'urgence et l'importance des mesures à prendre pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, Fenner demeure pessimiste : "Nous allons subir le même sort que les personnes sur l'île de Pâques. Le changement climatique ne fait que commencer. Mais nous pouvons déjà voir des changements remarquables dans la méteo." "Les Aborigènes nous ont montré qu'en l'absence de science et d'émissions de dioxyde de carbone responsables du réchauffement climatique, ils pouvaient survivre pendant 40 000 à 50 000 ans. Mais notre monde ne le peut pas. L'espèce humaine est susceptible de prendre le même chemin que beaucoup d'espèces que nous avons déjà vu disparaître." déclare t-il dans son interview. "Homo sapiens devrait disparaître, peut-être dans 100 ans", dit-il. "Un grand nombre d'autres animaux également. C'est une situation irréversible. Je pense qu'il est trop tard. J'essaie de ne pas trop le dire car il y a des gens qui essaient de faire changer les choses. Les efforts de réduction ralentissent un peu les choses, mais il y a déjà trop de monde [sur Terre]" ajoute-t-il. L'explosion démographique et ses corollaires : la boulimie énergétique, productiviste et consumériste mènent l'humanité à sa perte. Ce constat, tabou, est pourtant de plus en plus partagé par certains scientifiques et de plus en plus évoqué, mais étouffé par les sceptiques sur le changement climatique et une partie des personnes croyantes pour qui la reproduction est une recommandation divine, souligne Frank Fenner. Un peu d'optimisme avant le naufrage de l'Humanité ? Stephen Boyden, collègue et ami de Fenner, pense qu'il y a un profond pessimisme chez certains écologistes, mais que d'autres sont plus optimistes : "Frank a peut-être raison, mais certains d'entre nous nourrissent encore l'espoir que la situation entraînera une prise de conscience et, par conséquent, les changements révolutionnaires nécessaires pour atteindre la durabilité écologique". Stephen Boyden ajoute : "C'est là que Frank et moi sommes différents. Nous sommes tous deux conscients de la gravité de la situation, mais je n'accepte pas qu'il soit forcément trop tard. Bien qu'il y n'ait qu'une lueur d'espoir, cela vaut la peine de résoudre le problème. Nous avons la connaissance scientifique pour le faire, mais nous n'avons pas la volonté politique." A ce titre, Frank Fenner a ouvert le 23 juin 2010 le symposium "Healthy Climate, Planet and People" à l'Académie australienne des sciences. Cette conférence vise justement à combler le fossé entre la science et les politiques environnementales. En conclusion de son interview, Frank Fenner, qui a pourtant eu l'honneur d'annoncer l'éradication mondiale de la variole à l'ONU en 1980, contemple avec dépit le chaos de l'espèce humaine au bord de l'extinction de masse : "Les petits enfants des générations actuelles vont être confrontés à un monde beaucoup plus difficile..." Notes La Terre sur un fil, Eric Lambin - Le Pommier, 2010 Frank Fenner sees no hope for humans -The Australian, 26/06/2010 Auteur : Christophe Magdelaine / notre-planete.info |
Fin du monde 2012 : un événement planétaire
Agoravox - 5/10/12 - Nous sommes maintenant certains qu’il va se passer quelque chose le vendredi 21 décembre 2012. Et même si rien de ce que nous redoutons ne se passe, ce «rien» sera à lui tout seul un événement planétaire puisque, selon les estimations, un milliard d’individus croient que la fin du monde aura lieu à cette date. Donc un humain sur sept. Si un si grand nombre d’individus pousse un ouf de soulagement parce que leur peur n’était pas justifiée, c’est un évènement planétaire. Nos «ancêtres», les Mayas, qui en savaient plus que nous sur la puissance des astres, et longtemps avant nous, sans nous avoir connus, ont tout de même eu la gentillesse de vendre la mèche. Ça complote contre nous quelque part dans le cosmos et nous allons en prendre plein la gueule un bon matin du 21 décembre. Malgré nos bombes nucléaires et toute notre arrogance scientifique, nous n’avons absolument aucun moyen de faire face au péril qui arrive, et même pas fuir. Aucune autre planète habitable n’est à la portée de nos moyens de transport spatial. Compte tenu des distances à parcourir, nous ne sommes même pas à l’âge du piéton se traînant par terre pour se rendre de la planète bleue à la lune. Il n’y aura donc rien à faire. La prédiction maya sur le cataclysme qui va se produire, on y croit ou on n’y croit pas, peu importe. Mais ce «gentil peuple», du fond du gouffre millénaire où il a disparu, pris de panique un jour, nous chuchote discrètement pour nous demander de regarder du côté des Sumériens (planète X - Nibiru), des Hébreux (la Torah) – des peuples anciens qui ne se connaissaient même pas – des Egyptiens, qu’il connaissait peut-être (les pyramides) et des tas d’autres sources encore, indépendantes mais toutes assez unanimes. Ça se recoupe et ça fait froid dans le dos. Car, voilà un autre problème auquel on ne dispose d’aucune réponse. Les Mayas qui en savaient tellement sur ce genre de péril (leurs calendriers décrivent cinq cycles, tous se terminant par des destructions cataclysmiques) ont fini par se tromper un jour en croyant à leur disparition imminente. Pris de panique, ils disparurent collectivement abandonnant tout dans leurs magnifiques cités. Le danger ne vint pas, mais leur brillante civilisation, elle, disparut à jamais. Peut-être du fait d’une erreur de calcul. Une civilisation peut donc se tromper lourdement sur des prédictions cataclysmiques. Nous aussi. En revanche, nous, nous avons l’avantage de ne pas être aussi moutonniers. Nous sommes façonnés pour croire ou ne pas croire en nous appuyant systématiquement sur des sources considérées comme fiables. Malheureusement, sur le 21 décembre, il n’y a pas de source fiable qui convienne à personne, ni à ceux qui doivent croire ni à ceux qui ne doivent pas croire du tout. Nos principales sources du savoir sont soit les sources officielles, soit les données scientifiques, soit notre foi religieuse. Aucune n’est ni fiable ni non fiable sur le 21 décembre. Sur les sources officielles, nous savons maintenant que nous n’apprendrons rien. Nos dirigeants politiques, même les plus honnêtes, qui auront eu connaissance de quelque chose, mentiront en nous regardant dans les yeux ou choisiront de ne rien dire. Pour une raison simple. S’ils parlent, c’est la panique. Or la panique d’un peuple est suffisamment dévastatrice pour mettre à terre n’importe quel gouvernement. Les politiciens sont donc obligés de mentir. Il est impossible de gouverner en disant toute la vérité. Les mensonges officiels sur l’affaire de Roswell continuent alors que même certains menteurs de l’époque admettent aujourd’hui que ces fameux visiteurs sont un secret de polichinelle. Trop d’apparitions sont totalement inexplicables. Les politiciens et les scientifiques racontent n’importe quoi avant d’asséner une conclusion péremptoire : il n’y a aucune preuve ! Ah bon ! Et puisque même des gens ordinaires voient bien ce qui se passe au-dessus de nos têtes. Ils mentent donc par nécessité comme dans l’affaire du nuage de Tchernobyl qui n’a jamais franchi d’un centimètre la frontière de la France. Il devait y avoir un intraitable douanier la-bas. Mais on ne va pas se mettre à ricaner tellement le sujet est grave. Puisqu’on n’obtiendra rien des sources officielles, voyons du côté des scientifiques. Les scientifiques, nous savons parfaitement comment ils fonctionnent pour les avoir côtoyés dans les universités et dans la vie de tous les jours. Certains se sont «vendus» aux «sources officielles» et ne sont guère plus crédibles que les menteurs qui les payent, assez grassement déjà. Les autres, plus sérieux et honnêtes, ne nous apprendront rien, eux non plus. Ils sont obsédés par leurs carrières qu’ils ne tiennent pas à mettre en péril en confirmant ce qu’ils croient que c’est vrai. Ils se cachent derrières des «hypothèses», des «doutes», des «critiques» du travail des autres, sachant qu’ils nous laissent sur notre faim. Les «malins» savent que si, au final, il se produit quelque chose, ils exhiberont leurs hypothèses, et ça va booster leurs carrières. S’il ne se passe rien, très bien également. Ils avaient émis des doutes et des critiques qu’ils s’empresseront de faire publier pour, là aussi, booster leur carrière. Nombreux d’entre eux n’hésitent même pas à avouer des doutes et des critiques sur leurs propres certitudes. Nous n’apprendrons donc rien de nos brillants scientifiques. Au sujet de la foi religieuse, tous ceux qui s’intéressent aux «saintes» écritures savent que la fin du monde aura lieu un jour ou l’autre, mais ne savent ni quand ni dans quel scénario. L’apocalypse de Saint Jean manque en précision sur l’époque qui verrait le dernier jour. Quant aux dignitaires religieux, ils ne peuvent pas nous aider. Ils annoncent la fin du monde depuis deux mille ans. Ça devait être quelques temps seulement après la mort du Christ. Rien. Même l’an 2000 leur a posé un lapin. Quand on se plante depuis deux mille ans, il vaut mieux faire profil bas. Donc, de ce côté-là, on n’apprendra rien non plus. Finalement, l’homme s’en remet à lui-même. Il observe, critique, doute, perçoit des choses. Il semble que le fonctionnement de certaines forces de la nature n’est pas à la portée de notre compréhension. Certaines bêtes seraient même plus performantes que nos meilleurs devins et astrologues dont on sait qu’ils prédisent mieux ce qui s’est déjà passé. En tout cas, en Asie du Sud, les éléphants avaient fui longtemps à l’avance. Les pachydermes avaient vu juste alors que nos élites et nos diplômés faisaient plouf dans la flotte. Nos brillants sismologues papotaient avec des collègues devant la machine à café. Ils n’avaient nullement rien vu venir et apportaient, de ce fait, l’aveu que toute notre intelligence ne suffit pas à percevoir les forces de la nature avec autant de précision que certaines de nos bêbêtes. Mais tout ceci n’a pas d’importance face au péril qui nous est annoncé. Même en décidant d’être des éléphants qui perçoivent la menace et fuient se mettre à l’abri, plutôt que des « savants » qui savent tout mais ne voient rien venir, nous n’aurons point de salut. Alors on fait simple : on se calme et on attend. Ce qui n’exclut pas l’angoisse. Car cette date est bien là sur notre calendrier. On peut donc prendre quelques précautions. J’ai appris que si on se doute qu’il va pleuvoir, il vaut mieux s’équiper d’un parapluie. S’il pleut, on s’en sert et on se dit que finalement on a été bien inspiré. S’il ne pleut pas, ce n’est pas grave. Le parapluie, c’est quelque chose qui se porte facilement d’un bout à l’autre de la ville. Mais pour ce qui est d’un péril aussi gigantesque, et face auquel on ne peut rien, seul le fatalisme semble adapté. Surtout ne pas paniquer. Ça ne servira à rien. On sait déjà que certains d’entre nous, les «importants» et les «très importants», ont pris des précautions pour se planquer dans des bunkers. Nous, on n’a pas les moyens de se mettre à l’abri; mais à quoi ça servirait ? Car lorsque la croûte terrestre aura explosé, nous on sera déjà au paradis. Ceux qui se seront enfermés dans des bunkers ne feront que prolonger inutilement leur agonie. Dans ces abris en métal, ça va chauffer rouge comme dans un four et dégouliner comme du caoutchouc. L’agonie sera terrible. Une mort bêtement atroce alors qu’il suffisait de se «laisser mourir». Mais qu’est-ce qu’ils croyaient ? Que les fortunes qu’ils avaient accumulées les avaient transformés en autre chose que d’ordinaires humains mortels ? En tout cas nous on sera déjà partis, sans rancune. D’ailleurs, de notre vivant, leur arrogance et leur frime ne nous impressionnaient même pas. Leurs jets privés se crashaient, leurs villas se fissuraient au moindre tremblement de terre, leurs «superbes» nanas faisaient n’importe quoi et leurs grosses cylindrées finissaient en amas de ferraille sur des platanes, à force de tirer un peu fort sur le champagne. Que reste-t-il ? Leurs milliards amassés dans les paradis fiscaux ? Grosse rigolade ! En pleine apocalypse, on ne peut même pas s’acheter un chewing-gum de 15 centimes avec dix milliards de dollars. Pour nous, gens ordinaires, on sait ce qu’il y a vraiment à faire. On choisit tout d’abord là où il vaut mieux se trouver. Si on a une famille, on fait la paix avec Madame. On devient gentil. Il parait qu’on se marie jusqu’à la mort. Ah, jusqu’à la mort. Donc, après la mort, chacun reprend sa liberté. Alors, on en profite. On multiplie les câlins et les moments de complicité. On devient le gentil papa et on s’arrange pour être à la maison, surtout ce jour-là. On aura eu le temps de poser ses RTT ou de concocter un superbe bobard à l’égard de son patron qui n’y verra que du vent. On a stocké quelques litres d’eaux et des aliments qui peuvent être conservés longtemps (biscuits, riz, haricot, boîtes de conserve,… un petit rouge. Ça calme les nerfs). Quelques médicaments, surtout des anxiolytiques. L’angoisse sera à son comble. Surtout pas de liqueur. L’ivresse pourrait conduire à faire n’importe quoi alors que la meilleure attitude consiste à rester calme et sain d’esprit. Et puis, on attend. Quand ça va commencer à secouer, surtout pas de panique. On sait depuis des millénaires que ça va secouer un jour. Alors, on se calme. On serre Madame très fort et on rassure les enfants. Inutile d’aller chercher la voiture au garage pour fuir. Elle n’ira nulle part. La panique a provoqué un énorme embouteillage jusqu’aux portes du garage. Inutile de cavaler vers la gare. Il n’y aura même pas une place sur le quai puisque les gens vont se précipiter vers le village de Bugarach dans l’Aude qui, semble-t-il, sera épargné du cataclysme. On ne sait même pas si nos amis les cheminots ne vont pas nous inventer une grève ce jour là. Avec une panique pareille, il y aura forcement quelques altercations ça et là et une possible agression d’un agent. Les syndicats déclencheront une grève totale, et tout le monde sera cloué dans la nature. Moi, pas. Je serai chez moi, en famille. Maintenant, quelle est la suite des événements ? Parce qu’il y aura nécessairement une suite. Si ça secoue, dès samedi 22 décembre nous nous réveillerons tous au paradis, et c’est pas mal. Mourir en masse, c’est voyager. En sept milliards, ça fait une sympathique randonnée. D’ailleurs, j’ai prévu une petite blague pour le Très-Haut, et ça va ricaner dans le firmament, c’est sûr ! «Même pas mal». Le choc aura été si violent qu’on n’a pas eu le temps d’agoniser. Ce fut un «boum-boum-crack», puis un black-out. Bye-bye à ce foutu monde de crise et des guerres interminables. Là au moins, on sera pénard. Même pas une facture à payer. Dieu s’occupe de tout. Pas mal non ? Il peut aussi ne rien se passer. Pas de problème. On reprend notre train-train quotidien. On retrouve les potes dès samedi et on sirote notre bière en admirant les dribles de notre ami Zlatan contre les Brestois. Le dimanche, on va quand même à l’Eglise, pour une fois, et on remercie le Miséricordieux pour nous avoir épargnés d’une mort atroce, nous pauvres pécheurs. On lui promet que désormais on viendra prier chaque dimanche. Mais il sait que nous sommes des menteurs. Il nous connaît… Le lundi, on retrouve son patron et on lui raconte un énorme bobard sur l’absence de vendredi. Il a l’habitude, mais là c’est différent. Il se tait, mais il a compris. Lui aussi était mort de trouille ce fameux vendredi. La vie continue… |
—
Tragédie mondiale : en route pour l’acte final ?
Le nœud gordien de l'équilibre international, comme se plaisent à dire les géopoliticiens, se situe entre le Proche et le Moyen-Orient [2]. Le verrou de la Caspienne [3]. Le point de convergence des problématiques énergétique et religieuse. Ces derniers temps, cette zone et ses environs ont été les témoins de nombreux bouleversements. Révolutions arabes. Chute de Tripoli. Déstabilisation syrienne [4]. Tout un jeu d'alliances se tisse autour de ces problématiques et conduit à l’opposition entre l'axe OTAN et ses alliés, et l’axe BRICS [5] plaidant pour une refondation des relations internationales reflétant le caractère multipolaire du monde au XXIème siècle. Dans le grand échiquier mondial [6], l'affrontement Iran-Israël cristallise l’opposition entre ces deux forces d’intensité égale. Un conflit dont on sent l'imminence, comme l'annonce avec une impatience non dissimulée le Rav Ron Chaya [7]. D’un côté la guerre pour «la paix et la liberté», en réalité une guerre pour la maîtrise des énergies fossiles, et ses flux de circulation, en Eretz Israel. Ou, à l'inverse, une main tendue vers l'Iran, comme le souhaitent la gauche israélienne et la mouvance BRICS, engendrant une ère nouvelle dans les relations internationales, fondée sur le respect entre les Nations, et l’instauration de relations pragmatiques entre elles. Un conflit et deux visions de la mondialisation. La construction d’un mur ou d’un pont entre les peuples. Dans ces périodes de «chocs», et la stratégie sous-jacente en découlant comme l'a théorisée Naomi Klein[8], tout est concevable. Le meilleur comme le pire. Et début 2013 les lignes seront tracées. L'orientation choisie. Les diverses échéances électorales de l'année ont donné le ton et permettent de jauger les forces en présence. L'OTAN et ses alliés tendent à se radicaliser de jour en jour. Le gouvernement socialiste français n'hésite pas dorénavant à souhaiter la mort physique d'un adversaire politique en la personne de Bachar el-Assad, par la bouche du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius [9]. La diplomatie française ne nous avait pas habitué à ce type de saillie sanguinaire. La résistance du peuple syrien n’est probablement pas du goût de tout le monde, et retarde les plans hégémoniques de l’Empire, qui croyait s’ouvrir plus facilement une porte vers Téhéran. Afin d’accélérer le processus, le président français a déclaré, lors d’une conférence de presse donnée le 13 novembre 2012, son soutien logistique aux rebelles syriens en leur promettant armes et munitions [10]. Sans brusquer l’opinion, François Hollande officialise lentement mais surement un constat dressé depuis presque un an par tout chercheur de vérité normalement constitué : la France participe depuis longtemps à la déstabilisation du régime syrien. Outre-Atlantique, les élections américaines viennent de donner leur verdict. Si Barack Obama semblait être plus souple que Mitt Romney en matière de politique étrangère, l’approche vis-à-vis du dossier iranien est dictée par les mêmes lignes directrices chez les deux candidats. Il n’y a que la façon de le dire qui change. Dans un discours tenu devant le puissant lobby pro-Israël AIPAC [11], Obama a réaffirmé être prêt à utiliser la force contre le régime de Téhéran [12]. Malgré les dissensions internes au pays de l’oncle Sam entre les tendances pro-israéliennes et les descendants spirituels de l’Amérique des Pères Fondateurs, le régime en place en Iran doit tomber, d’une façon ou d’une autre. Pour les premiers, il s’agit d’éliminer le plus important régime de la région se dressant devant l’exécutif sioniste et ses visées impériales. Pour les seconds, il est nécessaire, dans la continuité de la politique de «containment» mise en place pendant la guerre froide, de bloquer les routes d’approvisionnement en énergie fossile de la Chine[13], et contrôler ainsi la pompe énergétique alimentant la croissance asiatique, et surtout chinoise. En Israël, les mouvances politiques s'activent afin de remporter la bataille pour le parlement israélien en janvier 2013 [14]. Pour empocher la mise, Benyamin Netanyahou, actuel premier ministre israélien et favori des élections, n'a pas hésité à révéler sa véritable nature en déclarant publiquement son alliance avec le parti d'extrême droite d'Avidgor Lieberman [15]. Celui-ci ne cesse de prôner l’expulsion des arabes israéliens et la mise en place d’un régime, que l’on pourrait qualifier d’apartheid s'il avait pris place en Afrique du Sud. La formation d’un arc ultranationaliste Likoud-Israel Beitenou, main dans la main dans la conquête de la Knesset, révèle ainsi la fuite en avant raciste de l'exécutif israélien, déjà fin prêt pour une attaque contre l’Iran[16]. A côté de l’œil du cyclone, les voix s'élèvent en Israël contre cette dérive obscurantiste. «Le démon nationaliste est sorti du placard. Netanyahou a fait tomber son masque», a commenté à la radio publique le chef du parti de centre-droit Kadima, Shaul Mofaz[17]. Yuval Diskin, ancien directeur du Shabak («Shin Bet»), l’agence de contre-espionnage israélienne, a déclaré que « durant ces 15 dernières années, Israël est devenu de plus en plus raciste. Toutes les études le montrent. Il y a du racisme contre les arabes et contre les étrangers, et nous sommes devenus aussi une société plus belliqueuse (…) Je n’ai pas confiance dans une direction qui prend des décisions basées sur des sentiments messianiques » [18]. A l'étranger, la diaspora juive antisioniste n'hésite pas à s'élever contre la politique jusqu'au-boutiste de l'Etat hébreu. De Gilad Atzmon [19], à Jacob Cohen [20], en passant par Jonathan Moadab [21], ou encore la kyrielle de «mauvais juifs» fichés sur le site masada2000 [22], ils sont nombreux à braver les milices de la Ligue de Défense Juive pour s'ériger en parangon de l'universalisme, et s'émanciper de la «cage de fer spirituelle» dans laquelle veulent les enfermer l'élite sioniste. Le triomphe à Moscou de Vladimir Poutine est également de bon augure pour la multipolarité dans le monde. En dépit des tentatives américaines de déstabilisation Pussy Riotesque [23], et autres entreprises de diabolisation traditionnelles, les russes ont voté en masse pour Vladimir Poutine, l’homme ayant redressé la Russie post-Eltsine, déchiquetée par l'ère de libéralisation des années 1990-2000 [24]. Poutine, contrepoids à l'hégémonie américaine, a toujours affirmé sa volonté de replacer le curseur des relations entre États sous le sceau du respect du droit international [25], poussant ainsi le grand philosophe Bernard-Henri Lévy à conseiller publiquement au président Hollande de contourner le véto russe au Conseil de Sécurité de l'ONU, et intervenir directement en Syrie[26]. En Chine, M. Xi Jinping s’apprête à prendre la relève de M. Hu Jintao. Sa nomination devrait assurer la poursuite de la position chinoise à propos de l’Iran. Une position pragmatique, basée sur les intérêts de la République populaire de Chine, qui tend à se rapprocher de la position russe [27]. Les Chinois n’ayant que très peu apprécié l’action de l’OTAN dans le dossier libyen. Afin d’atteindre un niveau de développement équivalent à celui des pays occidentaux, ne serait-ce que pour la moitié de sa population, et remettre en question la domination américaine dans la zone Asie-Pacifique à horizon 2015, l’approvisionnement énergétique est une donnée fondamentale dans les rapports de force qui se nouent entre américains et chinois. La route vers la Caspienne étant bloquée suite à l’intervention militaire des Etats-Unis en Afghanistan, les chinois ont perdu une source d’approvisionnement alternative au golfe arabo-persique, et se doivent d’entretenir l’interdépendance énergétique avec les pays du Golfe et l’Iran [28]. En Amérique du Sud enfin, Hugo Chavez a obtenu sa réélection pour la troisième fois consécutive [29]. Le socialisme véritable est gage de longévité. Voilà matière à réfléchir pour le Président Hollande, dont la courbe de popularité[30] frise la chute libre de Félix Baumgartner. Chaque jour les pays sud-américains s'émancipent un peu plus de l'emprise américaine. L’Union des Nations Sud-Américaines commence à prendre son envol, et s’érige en modèle de ce que devrait être l’Union Européenne. Et Chavez continue d’afficher son soutien au régime de Téhéran[31] Derrière la noirceur du tableau, des lignes lumineuses jaillissent. Loin des délires consuméristes poussant à la quête désespérée du «toujours plus» pour n’avoir «finalement rien», il n’a jamais été aussi impératif de se réapproprier le sens des mots et des valeurs. Développer sa conscience politique, en n’oubliant jamais qu’en plus des droits que la Nature nous a conférés, il existe également des devoirs. Les uns ne pouvant subsister sans les autres. Devoir de ne pas laisser la parole aux extrêmes dans notre pays, ces deux partis faussement républicains, arborant la rose et le chêne comme effigie, mais ne sachant mener la France qu’à la désolation économique et au chaos géopolitique. Devoir d’établir en chacun de nous une saine analyse des évènements afin de séparer le bon grain de l’ivraie, et concourir à l’établissement d’un monde plus juste et pacifique, qui sera laissé en héritage à nos descendants. Il ne s’agit point ici de donner un blanc-seing à la mouvance BRICS, représentant un ensemble de pays aux intérêts divergents, parfois antagonistes, mais de retrouver pleinement le sens de la troisième voie française vantée par le Général de Gaulle, une voie médiane entre deux empires, respectueuse du droit international et des Nations. Une voie qui permettra à la France de développer des relations pragmatiques avec les différents Etats, loin des carcans de l’Union Européenne et de l’OTAN, qui empêchent le redressement du pays. En attendant, nous laissons les extrêmes parler en notre nom.
Maurice, pour le Cercle des Volontaires.
Plus d’information sur le Cercle des Volontaires : Le site : www.cercledesvolontaires.fr
[1]http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/there-s-no-tomorrow-36848 [2]http://www.dailymotion.com/video/xs4owe_geopolitique-du-moyen-orient-et-de-l-afrique-du-nord-1-3_news?search_algo=2 [4]http://www.theatrum-belli.com/archive/2011/04/30/la-syrie-noeud-gordien-du-proche-orient-1-2-par-francois-con.html [5] Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud. Plus largement, cet axe pourrait être étendus au mouvement des non-alignés. [6]http://www.amazon.fr/Le-grand-%C3%A9chiquier-Zbigniew-Brzezinski/dp/2012789447 [7]http://www.dailymotion.com/video/xpubam_rav-ron-chaya-la-fin-des-temps_news?search_algo=2 [8]http://www.youtube.com/watch?v=MKeiChMRWTU [9]http://www.atlantico.fr/pepites/laurent-fabius-bachar-al-assad-ne-meriterait-pas-etre-terre-453229.html [10]http://www.marianne.net/Des-armes-pour-les-rebelles-syriens_a224295.html [11]http://fr.wikipedia.org/wiki/American_Israel_Public_Affairs_Committee [12]http://www.france24.com/fr/20121105-presidentielle-americaine-etats-unis-diplomatie-moyen-orient-obama-romney-israel-syrie-ira [13] Voir à ce sujet l’ouvrage d’Aymeric Chauprade, « Géopolitiques : constantes et changements dans l’histoire », éd. Ellipses : http://www.amazon.fr/G%C3%A9opolitique-Constantes-changements-dans-lhistoire/dp/272983172X [14]http://www.liberation.fr/monde/2012/10/16/la-knesset-dissoute-des-elections-legislatives-en-israel-en-janvier_853512 [15]http://www.lefigaro.fr/international/2012/10/30/01003-20121030ARTFIG00496-netanyahou-lieberman-les-dessous-d-un-mariage.php [16]http://www.lepoint.fr/monde/netanyahu-pret-a-une-attaque-contre-l-iran-06-11-2012-1525275_24.php [17]http://www.liberation.fr/monde/2012/10/26/la-phrase_856362 [18]http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/israel-s-former-shin-bet-chief-i-have-no-confidence-in-netanyahu-barak-1.426908 [19]http://www.gilad.co.uk/ [20]http://jacobdemeknes.blogspot.fr/ [21]http://www.cercledesvolontaires.fr/2012/11/01/bibi-a-lelysee-juifs-faites-disrael-votre-chez-vous-un-affront-aux-juifs-un-affront-a-la-republique/ [22]http://www.masada2000.org/shit-list.html [23]http://fr.rian.ru/tribune/20120919/196082247.html [24]http://www.dailymotion.com/video/xspxvm_la-nouvelle-grande-russie-de-l-effondrement-de-l-urss-au-retour-de-vladimir-poutine-xavier-moreau-el_news [25]http://www.realpolitik.tv/2011/07/les-relations-france-russie-sous-la-loupe-dun-expert-1ere-partie/ [26]http://www.francetvinfo.fr/video-bhl-appelle-hollande-a-prendre-l-initiative-en-syrie_100729.html [27]http://www.dedefensa.org/article-la_chine_desormais_partie_prenante_majeure_de_la_crise_iranienne__11_01_2012.html [28] 70% du pétrole importé en Asie provient du Moyen-Orient, et 60% du pétrole exporté au Moyen-Orient part vers l’Asie. Les prévisions d’exportations vers l’Asie atteignent même 90% pour 2015 (source : Aymeric Chauprade, « Géopolitiques : constantes et changements dans l’histoire », éd. Ellipses). [29]http://www.cercledesvolontaires.fr/2012/10/08/venezuela-hugo-chavez-reelu-president/ [30]http://www.atlantico.fr/pepites/sondage-hollande-en-chute-libre-quelles-solutions-pour-lui-514221.html [31]http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/venezuela-chavez-assure-son-frere-ahmadinejad-de-sa-solidarite-en-pleine-crise-avec-les-etats-unis-09-01-2012-1804442.php |
—
Changement climatique, crise économique et la violence de la guerre
|
—
Blog bigbrowser (Le Monde.fr)
Le pic de Bugarach, surplombant le petit village audois du même nom, et qui, selon certaines prédictions, serait le seul endroit de la planète épargné par une prétendue fin du monde annoncée pour le mois prochain, sera interdit d'accès du 19 au 23 décembre, a annoncé vendredi 16 novembre le préfet de l'Aude, Eric Freysselinard, à Carcassonne. Les théories, fondées sur une interprétation du calendrier maya, font en effet du pic de Bugarach un des endroits sur le globe où se réfugier pour échapper à la fin du monde le 21 décembre. La Croix rappelle que le phénomène a commencé en novembre 2010. "Le maire de la commune est alerté par un ami de voyages organisés par des agences américaines pour se rendre à Bugarach le 21 décembre 2012, et en informe le conseil municipal. Un journaliste du quotidien local, L’Indépendant, fait une pleine page le lendemain sur le sujet." Le pic, avec ses 1 231 mètres et son impressionnant profil évoquant une piste de lancement ou d'atterrissage, se prête à de telles théories, dans des Pyrénées cathares qui fourmillent elles-mêmes de légendes sur les Wisigoths, les Templiers ou les trésors cachés. Le pic, ou pech, de Bugarach serait pour certains un garage abritant le vaisseau qui emmènerait les privilégiés préservés de la fin du monde. Bugarach a rapidement été mis sous surveillance par la Miviludes, l'organisme chargé d'observer et d'analyser le phénomène des mouvements à caractère sectaire. L'éventualité d'une affluence de "mystiques" [sic], mais aussi de curieux, a ainsi poussé les autorités, non seulement à interdire les accès au mont lui-même, mais à boucler préventivement tout le secteur autour du 21 décembre. Une centaine de policiers et de pompiers contrôleront les accès au village de 200 âmes niché au pied de la montagne, dont la tranquillité a été passablement perturbée par sa récente notoriété. Il s'agira d'un "dispositif de liberté encadrée", précise le préfet. Si les visiteurs se pressaient trop nombreux, l'accès au village ne serait plus filtré mais bloqué lui aussi. Par ailleurs, des spéléologues assureront la surveillance, en liaison avec la gendarmerie, des cavités autour du pic. Un poste de commandement opérationnel pour "la coordination de l'ensemble des moyens" mobilisés sera déployé sur le site du 19 au 23 décembre. Rave-parties et apéros géants seront prohibés. Une interdiction de survol du pic est également à l'étude. Le préfet envisage surtout la possibilité d'un afflux important de journalistes en quête d'insolite : "Nous attendons quelques illuminés, quelques personnes qui croient à cette fin du monde, mais en nombre extrêmement limité. Nous attendons plutôt des curieux dans des quantités impossibles à déterminer et surtout beaucoup de journalistes." Ainsi, c'est plus pour assurer la sécurité des personnes sur un terrain escarpé que pour prévenir le mouvement d'une foule inspirée qu'un dispositif de sécurité est mis en place. Les autorités surveillent quand même Internet. Cette surveillance n'a révélé jusqu'alors aucun risque d'afflux, aucune manipulation par une secte quelconque ni aucun appel au suicide collectif. |
—