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SORTIR DU NUCLÉAIRE



Un site libre et indépendant d’information en réaction à la propagande du lobby militaro-nucléaire...



Oui, comment sortir au plus vite du nucléaire ?

SORTIR DU NUCLEAIRE

 

Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité
Immeuble Le Cime - 471 Avenue Victor-Hugo, 26000 VALENCE - Tél. 04 75 41 82 50.
Fax. 04 75 81 26 48 - 3615 Drôme

CRII-RAD

 

Robin des Bois

 

Association généraliste de protection de l’Homme et de l’environnement

Objet : «Regrouper, tant au plan national qu’international, toutes les personnes physiques ou morales qui désirent par toutes formes d’actions non violentes, participer à la protection de l’environnement et de l’Homme, à la défense des espèces menacées, à la sauvegarde des milieux naturels et à la gestion rationnelle et équitable des ressources naturelles.» - Juin 1985

ROBIN DES BOIS

 

Rêve d’Uranie

13 mai 1997,

à l'Ile Saint-Denis

«Je suis radioactive»

Un homme chargé de détecter le taux de radioactivité.Il dirige vers le sol un appareil qui ressemble à un détecteur de métaux. Je lui demande de le diriger dans ma direction. En effet, il se met à «sonner», indiquant un maximum de radioactivité.

 

Pollution par le radium à l'Ile Saint-Denis (93) et le décès d'Uranie Ripert

Fin juin 1997, grâce aux recherches de l’association écologique Robin des Bois, on re-découvre ici, à l’Ile Saint-Denis (93), l’existence de ce qui fut la plus grosse usine d’extraction de radium en France, fondée par Henri de Rothschild : des milliers de tonnes de minerai d’uranium ont transité sur l’île et on ne sait encore aujourd’hui où sont passés les déchets ! Les expertises se succèdent et il faut l’intervention de la CRIIRAD pour que la réalité de la pollution toujours présente sous la forme de poussières de radium dispersés dans une zone encore mal délimitée (et pour longtemps, apparemment) soit prouvée, en présence d’un huissier.
Le lobby nucléaire militaro-industriel impose sa loi du silence (voir ci-dessous), continuant à nier tout lien entre certains types de leucémie à mutation génétique (comme la Leucémie Lymphoblastique Aiguë dont a été victime Uranie) et la pollution radioactive. Comme d’autres victimes oubliées sur la commune, Uranie fait partie des laissés pour compte du radieux radium et du merveilleux «progrès scientifique».
L’enquête qui devait être menée sur le radium pour l’émission «Envoyé spécial» n’a pas été effectuée...
Le «point chaud» en bord de Seine a été clôturé par la Mairie communiste mais aucun panneau pour signaler le danger bien réel de contamination par absorption d'une poussière radioactive (de peur sans doute de faire fuir les investisseurs)...
Faute d'un minimum de soutien familial et/ou associatif, son papa n'a pu porter plainte comme il en avait l'intention...

 

 

LA DICTATURE DU LOBBY NUCLEAIRE MILITARO-INDUSTRIEL

 

La Cogema relaxée dans une affaire de pollution dans le Limousin !

BORDEAUX (Reuters) - 14/10/5 - Le tribunal correctionnel de Limoges (Haute-Vienne) a relaxé la Cogema, filiale du groupe Areva, qui était jugée pour "pollution, abandon ou dépôt de déchets contenant des substances radioactives".

La Cogema était poursuivie à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile de l'association de défense de l'environnement Source et rivières du Limousin (SRL) à laquelle s'étaient joints d'autres mouvements écologistes.

La Cogema a exploité de 1949 à 2001 les gisements d'uranium du nord de la Haute-Vienne, le secteur de Bessines en particulier. Ces mines sont aujourd'hui fermées.

SRL, qui dénonce "l'abandon de ces sites dangereux, sources de pollution, notamment des eaux", estime qu'environ 25 millions de tonnes de boues résultant du traitement du minerai ont été stockées en comblement d'excavations ou de vallées.

Elle fonde ses accusations sur des contrôles réalisés sur l'état des eaux de 1995 à 1998, en divers points du bassin.

Elle fait état d'une "radio-activité importante" révélée par les analyses des boues, des moules et des poissons lors de la vidange du lac de Saint-Pardoux en 1998.

Les associations écologistes ont demandé au parquet de faire appel au pénal et dit qu'elles feraient appel au civil.

"Il nous paraît important d'aboutir notamment sur le volet civil, c'est-à-dire la prise en considération des pollutions sur le bassin minier, et la remise en état des lieux", a déclaré à la presse le président de SRL, Bernard Drobenko.

Rémy Autebert, responsable du secteur minier à la Cogema, a indiqué que l'entreprise s'attendait à cette décision.

"Nous avons expliqué depuis longtemps qu'il n'y avait pas de problèmes sanitaires, que nous avions respecté la réglementation et on ne peut qu'être satisfait", a-t-il dit.

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la relaxe de la Cogema "ne permet en aucun cas de conclure que le Limousin n'est pas contaminé par les activités d'extraction de l'uranium".

Dans un communiqué émis à Paris, l'organisation écologiste note "qu'il reste extrêmement difficile en France, voire impossible, de faire condamner une entreprise de l'industrie nucléaire, quand bien même elle serait coupable de contamination ou d'activités illégales".

 


SORTIR DU NUCLEAIRE

Un autre monde est possible

 

Communiqué de presse du 24 octobre 2001

Le Réseau "Sortir du Nucléaire" (fédération de 613 associations) se félicite que des 5 coins de France (Toulouse, Lyon, Colmar, Lille, Nantes) un signal fort ait été lancé au monde politique, par des hommes et des femmes, citoyens, soucieux de l'avenir des générations futures. Avec plus de 25 000 manifestants à travers toute la France, la mobilisation importante du 20 octobre 2001 est la preuve que "Sortir de l'âge du nucléaire" est une réelle préoccupation, partagée par de plus en plus de personnes.

Le Réseau "Sortir du Nucléaire" a montré que les décideurs institutionnels et industriels devront désormais compter sur son opposition à toute relance du programme électronucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléair" remercie toutes celles et tous ceux qui ont travaillé à la réussite de cette journée. Il souligne que ce réseau citoyen mène une lutte globale contre le nucléaire civil et militaire, depuis l'extraction des minerais d'uranium jusqu'aux projets d'enfouissement en grande profondeur, dénonçant aussi bien l'erreur humaine ou technique que l'acte terroriste conduisant à l'accident majeur, dénonçant aussi bien la dissémination quotidienne de radioactivité que l'utilisation militaire d'uranium appauvri...

Il milite pour une décision immédiate de sortie du nucléaire, sortie dont l'urgence est rendue plus cruciale encore par le contexte actuel. Il exige : - le non renouvellement du parc nucléaire, - l'arrêt de l'usine de retraitement de la Hague et du trafic ferroviaire et routier de déchets radioactifs, - l' abandon de l'enfouissement, avec en particulier l'arrêt du chantier de BURE - la fermeture des réacteurs nucléaires et en premier lieu celle des plus vieux (Fessenheim, Bugey), ou des plus problématiques (Civaux, Blayais), - la non exportation de la technologie nucléaire civile ou militaire, - l'arrêt du gaspillage (chauffage électrique, éclairages suburbains,...) et la mise en oeuvre d'une politique ambitieuse d'efficacité énergétique. - l'accélération des programmes de production d'énergies renouvelables : éolien, biogaz en cogénération, solaire... Riche de la différence de toutes ses composantes, le Réseau "Sortir du nucléaire" travaille et travaillera encore pour obtenir l'abandon du nucléaire en France. Il sera particulièrement vigilant envers tous les programmes des candidats aux prochaines élections, candidats auxquels il posera des questions précises dont les réponses seront rendues publiques. Il rappelle que le Réseau fédère aussi bien des associations de lutte antinucléaire, des associations de protection de l'environnement, des militants, que des partis politiques. Le Réseau est tout, sauf la courroie de transmission d'un parti politique ou d'une association quels qu'ils soient. Le Réseau va continuer son travail d'information sur le nucléaire et ses conséquences. Après le succès du journal "L'Aberration" diffusé à un million d'exemplaires, une version réactualisée avec une nouvelle maquette de ce journal grand public sur le nucléaire et ses alternatives est en cours d'élaboration et sera disponible courant novembre. Le Réseau "Sortir du nucléaire" redit, haut et fort, que le monde n'a pas changé le 11 septembre mais qu'un autre monde est possible. Ce monde est un monde de justice et d'égalité mais aussi de respect et d'espoir. Pas un monde de haine et d'individualisme, pas le monde du lobby nucléaire, ni des multinationales.

 

 

 

Manifestation à Cadarache, le 26 avril 2008 sur la commune de Saint-Paul-lès-Durance

AFP - 27/4/8 - Avec des masques blancs, des mimes ou des fleurs, des centaines de militants antinucléaires ont manifesté par petits groupes, un peu partout en France, à l'occasion de la Journée internationale de mobilisation contre le nucléaire marquant le 22e anniversaire de Tchernobyl.

 

Anniversaire de Tchernobyl : des rassemblements dans toute la France



STRASBOURG (AFP) - Avec des masques blancs, des mimes ou des fleurs, des centaines de militants antinucléaires ont manifesté par petits groupes, un peu partout en France, à l'occasion de la Journée internationale de mobilisation contre le nucléaire marquant le 22e anniversaire de Tchernobyl.

Quelque 130 rassemblements, tragiques ou drôles, ont été organisés samedi devant les mairies, les monuments aux morts, les hôpitaux ou les centrales nucléaires de l'Hexagone.

Malgré le faible nombre de participants, – souvent quelques dizaines seulement–, le réseau "Sortir du nucléaire" (plus de 800 associations fédérées), à l'origine de cette journée d'action, s'est félicité de son succès et a appelé samedi à une "manifestation européenne" à Paris le 12 juillet.

Les rassemblements les plus importants ont eu lieu à Flamanville (Manche) où près de 150 personnes, selon les gendarmes, ont manifesté contre la centrale nucléaire et le futur réacteur nouvelle génération EPR. A Nantes, ils étaient plus de cent devant le CHU de Nantes pour réclamer "l'indépendance de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) par rapport à l'AIEA" (Agence internationale de l'énergie atomique).

Sur un mode ironique, des militants de Laval ont fait don à EDF de ferraille à béton, puisque "EDF, AREVA, Bouygues et consorts n'ont pas les moyens de ferrailler correctement les fondations de l'EPR de Flamanville".

A la grande braderie de Chambéry, Sortir du nucléaire se vantait de casser les prix sur les réacteurs nucléaires, et à Lyon, des militants distribuaient des "noix de Tchernobyl" et des pastilles d'iode en souhaitant malicieusement "un deuxième Tchernobyl" aux passants. Sur leurs pancartes, on pouvait lire "Tchernobyl le nuage s'est arrêté à la frontière Ouf !".

Une petite centaine de personnes vêtues de noir et de masques blancs portant le logo nucléaire ont manifesté aussi devant le centre du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à Cadarache (Bouches-du-Rhône) et planté des croix en bois sur un rond-point, simulant un cimetière.

Puis le groupe a déployé une banderole "Tchernobyl, 26 avril 1986; Cadarache, quand ?".

A Brignoles (Var), une dizaine de manifestants s'est réunie derrière un cercueil et une couronne mortuaire à la mémoire des victimes de Tchernobyl, déposés ensuite devant la sous-préfecture.

A Strasbourg comme dans plusieurs villes, les sympathisants étaient appelés à apporter une fleur ou un bouquet pour exprimer leur deuil.

A Fessenheim (Haut-Rhin), une quarantaine de militants portant un masque blanc muni du logo nucléaire se sont rassemblés devant la plus vieille centrale nucléaire du parc EDF. Le sénateur-maire haut-rhinois Jacques Muller (Verts) a souhaité que l'Alsace soit la première région de France qui démantèle sa centrale et devienne du même coup un modèle pour l'Europe.

A Tourcoing, près de Lille, une cinquantaine de militants Verts et de sympathisants ont participé à un "die-in" devant un local EDF, en s'allongeant par terre et en dessinant la forme de leur corps à la craie sur le trottoir.

Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté dans le calme dès vendredi à Bordeaux, sous l'égide du président de Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme, ainsi que samedi matin dans le centre de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) où les militants sont ensuite allés déposer des gerbes de fleurs devant un bâtiment de la société Areva.

D'autres manifestations ont réuni plusieurs dizaines de personnes à Paris, Toulon et Toulouse, une soixantaine à Rennes, 55 à Angers, 50 à Redon (Ille-et-Vilaine), ancien fief d'Alain Madelin qui était ministre de l'Industrie au moment de la catastrophe, une quarantaine au Havre et 20 à Dieppe.

 

 

Les antinucléaires ont réimplanté la stèle aux "irradiés inconnus"

 

AP - 19/9/9 - Plus de trois mois après la disparition de la stèle aux "irradiés inconnus", les militants antinucléaires ont réimplanté le monument samedi en fin de matinée aux abords du chantier EPR de la centrale de Flamanville (Manche), a-t-on constaté sur place.

Cette stèle, qui avait déjà été inaugurée le 28 avril dernier le long de la route menant au chantier de l'EPR, avait été érigée pour commémorer les 20 ans de l'accident de Tchernobyl. Bien que scellée sur un socle en béton, elle avait disparu dans la nuit du 10 au 11 juin.

L'enquête de gendarmerie ouverte après le dépôt de plainte des antinucléaires avait permis de retrouver le monument en granit pesant plus de cent kilos dans un hangar du conseil général de la Manche. La stèle avait en fait été enlevée par les services de l'Autorité portuaire sous prétexte qu'elle n'était pas sur un terrain privé mais sur le domaine public maritime.

Rendue à ses propriétaires, la stèle a de nouveau été érigée samedi matin, jour d'ouverture au public de la centrale nucléaire d'EDF à l'occasion des Journées du Patrimoine.

 

 

 

 

 

Fermons Fessenheim !

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L’Appel

Grand rassemblement européen

à Colmar les 3 et 4 octobre 2009

Fessenheim est un symbole pour tous ceux qui réclament la sortie du nucléaire. En octobre 2009, la plus vieille centrale nucléaire de France sera mise à l’arrêt pour sa troisième visite décennale. Cette inspection devra décider de l’arrêt définitif des deux réacteurs... ou de leur prolongation pour dix ans supplémentaires. EDF veut prolonger la vieille centrale de Fessenheim, dangereuse et non rentable, malgré tous les risques qu’elle fait peser sur les populations.

Sortons du nucléaire...

Le lobby nucléaire s’oppose à la fermeture de Fessenheim parce qu’elle inaugurerait le processus de fermeture de nombreux autres réacteurs qui arrivent en fin de vie. Au contraire, ce lobby tente de prolonger la durée de vie des centrales tout en se lançant dans la construction de nouveaux réacteurs EPR. La France a commencé à s’enfoncer dans l’option nucléaire en construisant Fessenheim, elle commencera à en sortir en fermant Fessenheim.

... et tournons-nous vers l’avenir !

L’avenir, c’est la sobriété énergétique, la décentralisation de la production et le développement volontariste des énergies renouvelables. Ces solutions sont les seules capables de répondre durablement à nos besoins tout en luttant contre le réchauffement climatique.

Quelques semaines avant la Conférence Internationale sur le climat à Copenhague, profitons de ce rassemblement pour envoyer un message fort : le nucléaire n’est pas une énergie propre !

Retrouvons-nous toutes et tous les 3 et 4 octobre 2009 à Colmar, en Alsace, pour exiger que la centrale de Fessenheim ne redémarre jamais. L’arrêt définitif de Fessenheim à l’automne 2009 sera le signal de la sortie du nucléaire.

Un moment fort : manifestation
le samedi 3 octobre à 14h
Parc du Champ de Mars et rue Bruat (attenants à la Place Rapp)
Venez habillés d’un vêtement jaune, la couleur du soleil et des énergies alternatives !

En savoir plus : [email protected]
Tél : 03 89 41 80 95

 

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Colmar : les antinucléaires dénoncent l’interdiction de circuler et de manifester


AFP - Strasbourg - 28/9/9 - Le réseau "Sortir du nucléaire", qui regroupe 840 associations, a dénoncé lundi "les interdictions de circuler insensées visant même les cycles et les piétons", lors de leur manifestation prévue samedi à Colmar pour la fermeture de la centrale de Fessenheim.

Le préfet du Haut-Rhin "se prépare à mettre Colmar dans un véritable "état de guerre" le 3 octobre, prétextant de supposés "risques pour l’ordre public" ", s’indignent les militants dans un communiqué.

"Le réseau Sortir du nucléaire dénonce ces interdictions insensées, sans justification, qui mettent gravement en cause la liberté de manifester et de se déplacer librement", selon le texte.

En prévision de la manifestation, prévue samedi à 14h00, le préfet a annoncé dès vendredi à 20h00 des interdictions de stationner aux véhicules dans une quarantaine de rues et de places de Colmar. Samedi matin et jusqu’à la fin de la manifestation, la circulation sera interdite à tous véhicules sur une vingtaine d’axes, tandis que les cycles et piétons, exception faite pour les riverains, auront également interdiction de circuler samedi à partir de 8h00 sur 13 axes.

Le réseau indique qu’il rencontrera le préfet du Haut-Rhin lundi en fin d’après-midi pour contester le tracé de la manifestation qu’on lui impose et discuter des interdictions de circuler.

"De toute évidence, le préfet invente de supposés risques et fait semblant d’y croire pour "justifier" la mise en place de ces mesures absurdes de façon à gêner l’expression citoyenne", estime le réseau.

La manifestation internationale est prévue depuis au moins six mois par les antinucléaires qui réclament la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la doyenne du parc français mise en service en 1977, alors que va démarrer la 3e visite décennale devant donner à EDF le feu vert pour dix années supplémentaires d’activités dans cette centrale.

 

 

La Sibérie, poubelle d'une partie des déchets radioactifs français produits par EDF

 

Reuters - 12/10/9 - Une enquête dévoilée lundi dans le journal Libération détaille le système de gestion des déchets nucléaires produits par EDF et la conservation d'uranium dans des containers en Russie.

Le député Vert Noël Mamère et des organisations écologistes rappellent que cette pratique est connue de longue date et se déroule avec une grande discrétion.

Selon Libération et la chaîne de télévision Arte, qui diffusera un reportage sur cette filière mardi, "13% des déchets radioactifs français produits par EDF se retrouvent en plein air en Sibérie dans une ville interdite d'accès". Cela correspondrait à 108 tonnes d'uranium chaque année.

Une porte-parole d'EDF n'a pas souhaité évoquer de volume mais a confirmé la présence d'uranium en Sibérie, expédié via les ports du Havre et de Saint-Petersbourg

"Nous envoyons des déchets en Russie pour retraitement et ils nous en retournent de 10 à 20% qui sont réutilisés dans le parc français", a-t-elle expliqué.

Areva, à qui est confié le combustible usé, ne disposera pas avant 2012 de la technologie qui permet de réenrichir l'uranium, processus effectué en Sibérie par une société russe, qui renvoie le matériau en France.

"La dépendance de la France vis-à-vis de la Russie sur cette question stratégique est un vrai sujet", reconnaît le ministère de l'Ecologie, interrogé par Libération.

OPAQUE

Seulement deux des 58 réacteurs nucléaires peuvent utiliser cet uranium recyclé, ce qui pousse Areva à laisser sur place 90% de la matière expédiée.

Même si elle est très peu radioactive, les containers sont "à la merci d'un attentat ou d'un accident", dit le réseau Sortir du nucléaire.

La majorité de l'uranium de retraitement est conservé dans l'usine de Pierrelatte, dans la Drôme, en attendant qu'il puisse être réenrichi.

Ce circuit n'est pas inconnu mais très opaque, affirment les antinucléaires français.

"EDF ment, EDF (et Areva) se comportent comme des criminels écologiques", a affirmé Noël Mamère sur France Info.

"Ça ne me surprend pas du tout, j'ai été condamné par les tribunaux pour l'avoir déjà dit et j'ai gagné devant la Cour européenne des droits de l'Homme. Le secret règne en maître depuis plus de 40 ans", a ajouté le député de Gironde.

Selon l'association Robins des bois, "ce trafic entre la France et la Russie existe depuis le début des années 70".

Greenpeace est la première association à l'avoir révélé, en 1984, lorsqu'un cargo se rendant vers le port soviétique de Riga a coulé au large de la Belgique avec à son bord une cargaison d'uranium français.

"Il est curieux d'avoir entendu, depuis des années, l'industrie nucléaire française dénigrer le niveau de sécurité et souligner le manque de sérieux de l'industrie russe suite à la catastrophe de Tchernobyl, et de lui avoir confié en même temps la gestion de centaines de tonnes de nos propres déchets nucléaires", ironise Yannick Rousselet, responsable du nucléaire à Greenpeace.

Clément Guillou, Jean-Baptiste Vey et Julien Ponthus, édité par Yves Clarisse

 

 

 

Les antinucléaires inquiets après un incident à Cadarache...

 

Reuters - 15/10/9 - Les organisations antinucléaires s'alarment de l'incident survenu sur un site du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à Cadarache (Bouches-du-Rhône), où ont été retrouvés des dépôts de plutonium supérieurs aux évaluations officielles.

Le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Jean-Louis Borloo, a minimisé la portée de cette situation, survenue en juin et signalée seulement le 6 octobre par le CEA à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) [sic].

Cette dernière a effectué une inspection le 9 octobre et a classé mercredi l'incident au niveau 2 de l'échelle internationale des événements nucléaires, qui en compte sept.

Le site en question, l'Atelier de technologie du plutonium (ATPu) exploité par le groupe Areva, est à l'arrêt depuis 2003 en raison d'un niveau de sûreté non conforme aux exigences actuelles et était en cours de démantèlement depuis le début de l'année. L'ATPu produisait du combustible MOX - mélange de plutonium et d'uranium - pour les réacteurs nucléaires.

Au cours des opérations de démantèlement, 22 kilos de plutonium ont été retrouvés dans les matériels de confinement de l'atelier - découverte qui pourrait s'élever au total à 39 kilos -, alors que le CEA avait évalué le stock à environ 8 kilos durant la période d'exploitation.

Face à cette "lacune dans la culture de sûreté de l'exploitant et de l'opérateur industriel de l'installation", l'ASN a décidé l'arrêt des travaux.

"L'ÉQUIVALENT DE SIX BOMBES ATOMIQUES"

Jean-Louis Borloo, s'exprimant en marge de la présentation d'une campagne pour la réduction des déchets, s'est montré plus modéré que dans son communiqué transmis la veille.

"Il n'y a pas d'incident", a-t-il affirmé, refusant d'incriminer le CEA et Areva.

"On a un système qui fonctionne bien. Dès qu'on a quelque chose, on a l'information qui nous permet de réagir. En revanche, on a un retard entre l'opérateur et l'ASN".

Pour Greenpeace, "c'est une des situations les plus graves et les plus critiques que l'on ait pu rencontrer dans une installation nucléaire depuis longtemps".

"En clair, cela signifie qu'Areva et le CEA reconnaissent leur incapacité à gérer leur plutonium qu'ils laissent traîner par kilos, alors qu'il s'agit d'une matière si dangereuse qu'elle doit être réglementairement mesurée au gramme près", déclare dans un communiqué Yannick Rousselet, responsable de la campagne Energie/Nucléaire à Greenpeace France.

Le plutonium est très radioactif et très radiotoxique, un milligramme pouvant suffire à provoquer un cancer.

Le réseau "Sortir du nucléaire", qui regroupe 840 associations, estime que "l'équivalent de six bombes atomiques" est ainsi "illégalement stocké à Cadarache".

"Le personnel politique des partis dominants (en particulier UMP et PS), qui soutient aveuglément l'industrie nucléaire, est incapable de contrôler les exploitants qui mentent impunément depuis des décennies", déclare le collectif dans un communiqué publié jeudi.

Selon l'ASN, l'incident de Cadarache n'a eu aucune conséquence, même si "la sous-estimation de la quantité de plutonium a conduit à réduire fortement les marges de sécurité prévues à la conception pour prévenir un accident de 'criticité'".

Le risque dit de criticité est défini comme le risque d'enclenchement d'une réaction nucléaire en chaîne lorsqu'une masse de matière fissile trop importante est rassemblée au même endroit.

Sophie Louet, Clément Dossin et Clément Guillou, avec Jean-François Rosnoblet à Marseille, édité par Yves Clarisse)

 

De Tchernobyl à Fukushima

 

 

Japon, la menace nucléaire s'intensifie


Voila.fr - 16/3/11 - LE POINT A 21H45. Les craintes d'une catastrophe nucléaire à la centrale japonaise de Fukushima grandissent mercredi. La piscine de stockage de combustible usé du réacteur 4 ne contient plus d'eau et des radiations "extrêmement fortes" s'en élèvent désormais, prévient un responsable nucléaire américain. Les prochaines 48 heures seront cruciales pour rétablir le niveau d'eau dans cette piscine, sous Peine de rejets radioactifs "très importants", évalue l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Plus tôt, deux nouveaux incendies se sont déclarés dans les réacteurs 3 et 4 et les équipes travaillant sur le site ont été temporairement évacuées en raison de la trop forte radioactivité. Un hélicoptère chargé de déverser de l'eau sur la centrale a dû faire demi-tour pour la même raison.

L'espoir des populations est désormais suspendu à l'intervention jeudi de pompes et canons à eau pour tenter d'arroser les réacteurs. Evénement exceptionnel, l'empereur du Japon, Akihito, s'est adressé à la Nation pour lui faire part de ses inquiétudes.

Sur le terrain, le bilan officiel du séisme et du tsunami est passé à 4.314 morts mais devrait largement dépasser les 10.000 tués au final. Quelque 500.000 sinistrés ont trouvé refuge dans des écoles et salles municipales.

En France et dans d'autres pays étrangers, on se prépare à une catastrophe nucléaire majeure. Environ 200 personnes sont arrivées à Roissy en provenance de Sendai et des régions sinistrées et 2 avions sont mis à disposition des Français souhaitant quitter le Japon. L'Allemagne ou l'Angleterre appellent leurs ressortissants à quitter Tokyo.

 

 



Roland Desbordes, président de la Criirad, pose le 23 mars 2011 au siège de la Criirad à Valence

 

A la Criirad, des scientifiques indépendants scrutent le panache radioactif


Voila.fr - 23/3/11 - A la Criirad, Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité, à Valence, des scientifiques surveillent Le passage du panache radioactif en provenance du Japon, dont les retombées sont a priori négligeables en France métropolitaine.

La standardiste de la Criirad, assaillie de demandes d'informations, amène à son président Roland Desbordes les relevés du compteur Geiger d'un Toulousain, qui a enregistré une augmentation de la radioactivité mercredi matin. "C'est une fluctuation normale", rassure-t-il.

"Nous sommes sereins mais restons vigilants, notamment par rapport aux pluies qui doivent arriver en fin de semaine et pourraient entraîner des dépôts de radioactivité, mais faibles", explique ce physicien à la barbe blanche, écologiste fervent à la tête de la Criirad depuis 1997.

Cette association créée après l'accident de Tchernobyl en 1986 dans une région touchée par son nuage dispose de six balises de mesures dans le bassin du Rhône (à Péage-de-Roussillon, Romans, Valence, Montélimar et deux à Avignon dont une aquatique), non loin des centrales de Saint-Alban, de Cruas ou encore du Tricastin.

En temps réel, en cas de radiations élevées, elles déclenchent deux portables de permanence. Et régulièrement, un des 15 salariés de la Criirad va prélever leurs filtres à poussière et cartouches piégeant les gaz, pour les analyser à son laboratoire, dans un bâtiment industriel de Valence.

En "salle de comptage", Bruno Chareyron, son directeur en blouse blanche, dispose un échantillon de Romans sur le détecteur de spectrométrie gamma et lit sur un écran quelles substances radioactives, naturelles ou artificielles, il contient.

"Pour l'instant rien d'anormal", lâche-t-il, visiblement éprouvé par le travail intense de la dernière semaine. Les analyses vont être multipliées dans les prochains jours, pour détecter notamment l'iode 131 et le césium 137 pouvant provenir de la centrale de Fukushima.

"Un jour ou l'autre c'est sûr on va la trouver cette radioactivité, vu les quantités rejetées", estime M. Desbordes, qui n'est guère inquiet quant à son niveau mais milite pour "une information objective et scientifique".

"Comme beaucoup de gens, nous nous méfions de l'information officielle depuis les précédents de Tchernobyl ou du Tricastin en 2008 lorsque l'eau du robinet s'est révélée être contaminée à l'uranium", affirme-t-il.

La Criirad transmet à ses quelque 5.000 adhérents et met en ligne sur son site internet les résultats de chacune de ses balises.

L'association est financée à hauteur de 40% par ses adhérents et près de 60% par des clients (particuliers, entreprises privées telles des décharges ou encore des associations, l'Union européenne...) qui lui commandent des études. 3% maximum de son budget provient de subventions des collectivités locales.

Unique en son genre, la Criirad est critique vis-à-vis de la communication de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), un établissement public mais "à vocation industrielle et commerciale, qui travaille aussi pour EDF ou Areva", relève M. Desbordes.

"Peu des données recueillies par l'IRSN, et les Etats en général, sont diffusées", juge Julien Syren, jeune ingénieur géologue qui rassemble un maximum d'informations sur la trajectoire du nuage, son impact sur l'Amérique du Nord et surtout sur l'évolution des fuites radioactives au Japon.

 

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Des manifestants anti-nucléaire à Tokyo, le 24 avril 2011 - AFP

"Adieu le nucléaire": manifestation à Tokyo pour un "changement d'énergie"


Voila.fr - 24/4/2011 - Quelques milliers de personnes ont manifesté dimanche dans le centre de Tokyo pour réclamer la sortie du nucléaire et le développement des énergies renouvelables après l'accident de la centrale de Fukushima consécutif au séisme et au tsunami du 11 mars.

Brandissant des pancartes "Bye Bye Genpatsu" (Adieu le nucléaire), les manifestants, dont beaucoup de jeunes et de familles, ont défilé sous un grand soleil et dans le calme à partir du parc de Yoyogi.

"Nous sommes inquiets. Avant Fukushima, je ne pensais pas à tout cela, mais maintenant il faut bouger, il faut le faire pour nos enfants", explique Hiroshi Iino, 43 ans, venu participer à cette manifestation pour "un changement d'énergie" avec sa femme et ses deux garçons de 5 et 9 ans.

Yoko Onuma, 48 ans, institutrice, est descendue pour la deuxième fois dans la rue depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi (N°1) où d'importantes fuites radioactives ont entraîné l'évacuation de quelque 80.000 personnes dans un rayon de 20 km.

"Avant, je n'avais pas conscience des dangers du nucléaire", explique-t-elle. "Mais aujourd'hui, il faut mobiliser beaucoup de monde, comme cela a été fait dans d'autres pays, en Allemagne par exemple".

Pour Junichi Sato, directeur exécutif de Greenpeace Japon, l'un des organisateurs de la manifestation, la mobilisation relativement faible contre le nucléaire à ce jour au Japon s'explique d'abord par le drame qui a frappé le pays où le bilan des morts et disparus s'élève à près de 28.000.

"Jusqu'ici, la priorité a été de se concentrer sur les victimes", explique-t-il. "A l'étranger, la problématique était différente, ils se sont emparés directement de la question énergétique", ajoute-t-il, persuadé que le débat va désormais "monter en puissance" dans l'archipel.

Une autre manifestation antinucléaire organisée sous le slogan "Anti-Tepco", du nom de l'opérateur de la centrale Fukushima Daiichi, organisée au même moment à partir du parc de Shiba, à quelques kilomètres de là, a également rassemblé quelques milliers de personnes.

La question d'une éventuelle sortie du nucléaire n'est pas aujourd'hui ouvertement débattue sur la scène politique japonaise.

"Nous ne pouvons nous passer de l'énergie nucléaire, mais nous devons réfléchir aux plans et au calendrier de construction de nos centrales", a estimé vendredi le numéro deux du parti de centre-gauche au pouvoir, Katsuya Okada.

L'énergie nucléaire représentait, avant le tsunami du 11 mars qui a entraîné l'arrêt d'une douzaine de réacteurs, près de 30% de l'électricité consommée au Japon.

Située à 250 km au nord-est de Tokyo, la centrale Fukushima Daiichi a été endommagée par un tsunami de 14 mètres de haut qui a provoqué une panne de ses systèmes de refroidissement, entraînant des explosions et des fuites radioactives.

L'opérateur Tepco estime pouvoir stabiliser la situation d'ici six à neuf mois.

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Manifestation anti-nucléaire sur le Pont de l'Europe,
entre Strasbourg et Kehl, le 25 avril 2011 - AFP


Plus de 100.000 manifestants contre le nucléaire en Allemagne et en France



Voila.fr - 25/4/2011 - Plus de 100.000 personnes se sont rassemblées lundi en Allemagne et en France pour réclamer l'abandon du nucléaire à la veille du 25e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

Au total 144.500 militants allemands ont participé à des manifestations sur 12 sites allemands ainsi qu'aux abords des centrales françaises de Cattenom, la deuxième de France en termes de puissance, et de Fessenheim, en Alsace, selon l'organisation anti-nucléaire "Ausgestrahlt" ("irradié").

La police n'a fourni aucune indication chiffrée globale.

A pied, juchés sur des tracteurs ou à vélo, les militants entendaient faire pression sur le gouvernement d'Angela Merkel pour qu'il abandonne définitivement le nucléaire civil.

Très populaire en Allemagne, le mouvement anti-nucléaire a encore gagné en puissance depuis l'accident de la centrale japonaise de Fukushima, endommagée le 11 mars par un tremblement de terre, et surtout par le tsunami qui s'en est suivi.

Aux abords des sites nucléaires, les manifestants ont notamment planté des croix de bois pour rendre hommage aux victimes japonaises.

"La participation importante à ces manifestations montre que la population ne fait pas confiance au gouvernement en matière de politique nucléaire", a estimé Jochen Stay, porte-parole de "Ausgestrahlt".

"La revendication répétée plus de 100.000 fois aujourd'hui est la suivante : toutes les centrales nucléaires doivent être mises à l'arrêt", a-t-il ajouté.

La chancelière Angela Merkel a décidé un moratoire de trois mois sur l'allongement de la durée de vie des réacteurs atomiques.

Les réacteurs, qui produisent environ un tiers de l'électricité du pays, devaient initialement être fermés d'ici à 2020, mais Mme Merkel leur avait accordé à l'automne dernier un sursis de douze ans.

A Gronau, une ville du Nord-Ouest du pays où est implantée une usine d'enrichissement d'uranium, plus de 10.000 personnes ont exigé la fermeture du site.

Des rassemblements ont également eu lieu devant le site de Biblis (sud-ouest) où étaient réunies 15.000 personnes ou Krümmel Nord) avec 17.000 participants.

Les organisateurs ont également comptabilisé 20.000 personnes près de la centrale de Grohnde (Basse-Saxe, nord-ouest), et 15.000 à Grafenrheinfeld (Bavière, sud).

Les manifestants portaient pour la plupart des drapeaux jaunes et rouges avec le slogan "Le nucléaire? Non merci!".

Vingt mille militants allemands se sont également rassemblés près de Fessenheim, la plus ancienne en exploitation en France, et qui, à ce titre, cristallise les protestations.

Trois mille ont fait de même à Cattenom, en Lorraine, région voisine, selon la même source. La préfecture de Lorraine évoquait de son côté une participation d'au moins 2.000 personnes, dont de nombreux Allemands et Luxembourgeois.

En Alsace, les militants avaient choisi de manifester sur une demi-douzaine de ponts enjambant le Rhin, pour rappeler que "la radioactivité ne connaît pas de frontières" : une manière d'ironiser sur le fait que, à en croire des spécialistes officiels français de l'époque, le nuage radioactif de Tchernobyl se serait arrêté en 1986 à la frontière allemande.

A Strasbourg, les manifestants se sont couchés sur l'asphalte et ont jeté des fleurs dans le Rhin pour rendre hommage aux victimes des accidents nucléaires.

Ces manifestations ont lieu alors que Le Monde commémore mardi la catastrophe de Tchernobyl, la pire de l'histoire du nucléaire civil jusqu'à présent. Le président russe Dmitri Medvedev a jugé lundi que "dire la vérité" était la leçon à tirer de cet accident, tout comme de celui de Fukushima.

Le 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl avait explosé au cours d'un test après une erreur de manipulation, provoquant des rejets radioactifs qui avaient contaminé une bonne partie de l'Europe.

 

 


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