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ÉCOLOGIE 3SORTIR DU NUCLÉAIRE |
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Association généraliste de protection de l’Homme et de l’environnement Objet : «Regrouper, tant au plan national qu’international, toutes les personnes physiques ou morales qui désirent par toutes formes d’actions non violentes, participer à la protection de l’environnement et de l’Homme, à la défense des espèces menacées, à la sauvegarde des milieux naturels et à la gestion rationnelle et équitable des ressources naturelles.» - Juin 1985 |
Rêve dUranie 13 mai 1997, à l'Ile Saint-Denis «Je suis radioactive» Un homme chargé de détecter le taux de radioactivité.Il dirige vers le sol un appareil qui ressemble à un détecteur de métaux. Je lui demande de le diriger dans ma direction. En effet, il se met à «sonner», indiquant un maximum de radioactivité.
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Pollution par le radium à l'Ile Saint-Denis (93) et le décès d'Uranie Ripert Fin juin 1997, grâce aux recherches de lassociation écologique Robin des Bois, on re-découvre ici, à lIle Saint-Denis (93), lexistence de ce qui fut la plus grosse usine dextraction de radium en France, fondée par Henri de Rothschild : des milliers de tonnes de minerai duranium ont transité sur lîle et on ne sait encore aujourdhui où sont passés les déchets ! Les expertises se succèdent et il faut lintervention de la CRIIRAD pour que la réalité de la pollution toujours présente sous la forme de poussières de radium dispersés dans une zone encore mal délimitée (et pour longtemps, apparemment) soit prouvée, en présence dun huissier. |
LA DICTATURE DU LOBBY NUCLEAIRE MILITARO-INDUSTRIEL
La Cogema relaxée dans une affaire de pollution dans le Limousin ! BORDEAUX (Reuters) - 14/10/5 - Le tribunal correctionnel de Limoges (Haute-Vienne) a relaxé la Cogema, filiale du groupe Areva, qui était jugée pour "pollution, abandon ou dépôt de déchets contenant des substances radioactives". La Cogema était poursuivie à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile de l'association de défense de l'environnement Source et rivières du Limousin (SRL) à laquelle s'étaient joints d'autres mouvements écologistes. La Cogema a exploité de 1949 à 2001 les gisements d'uranium du nord de la Haute-Vienne, le secteur de Bessines en particulier. Ces mines sont aujourd'hui fermées. SRL, qui dénonce "l'abandon de ces sites dangereux, sources de pollution, notamment des eaux", estime qu'environ 25 millions de tonnes de boues résultant du traitement du minerai ont été stockées en comblement d'excavations ou de vallées. Elle fonde ses accusations sur des contrôles réalisés sur l'état des eaux de 1995 à 1998, en divers points du bassin. Elle fait état d'une "radio-activité importante" révélée par les analyses des boues, des moules et des poissons lors de la vidange du lac de Saint-Pardoux en 1998. Les associations écologistes ont demandé au parquet de faire appel au pénal et dit qu'elles feraient appel au civil. "Il nous paraît important d'aboutir notamment sur le volet civil, c'est-à-dire la prise en considération des pollutions sur le bassin minier, et la remise en état des lieux", a déclaré à la presse le président de SRL, Bernard Drobenko. Rémy Autebert, responsable du secteur minier à la Cogema, a indiqué que l'entreprise s'attendait à cette décision. "Nous avons expliqué depuis longtemps qu'il n'y avait pas de problèmes sanitaires, que nous avions respecté la réglementation et on ne peut qu'être satisfait", a-t-il dit. Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", la relaxe de la Cogema "ne permet en aucun cas de conclure que le Limousin n'est pas contaminé par les activités d'extraction de l'uranium". Dans un communiqué émis à Paris, l'organisation écologiste note "qu'il reste extrêmement difficile en France, voire impossible, de faire condamner une entreprise de l'industrie nucléaire, quand bien même elle serait coupable de contamination ou d'activités illégales". |
SORTIR DU NUCLEAIRE Un autre monde est possible
Communiqué de presse du 24 octobre 2001 Le Réseau "Sortir du Nucléaire" (fédération de 613 associations) se félicite que des 5 coins de France (Toulouse, Lyon, Colmar, Lille, Nantes) un signal fort ait été lancé au monde politique, par des hommes et des femmes, citoyens, soucieux de l'avenir des générations futures. Avec plus de 25 000 manifestants à travers toute la France, la mobilisation importante du 20 octobre 2001 est la preuve que "Sortir de l'âge du nucléaire" est une réelle préoccupation, partagée par de plus en plus de personnes. Le Réseau "Sortir du Nucléaire" a montré que les décideurs institutionnels et industriels devront désormais compter sur son opposition à toute relance du programme électronucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléair" remercie toutes celles et tous ceux qui ont travaillé à la réussite de cette journée. Il souligne que ce réseau citoyen mène une lutte globale contre le nucléaire civil et militaire, depuis l'extraction des minerais d'uranium jusqu'aux projets d'enfouissement en grande profondeur, dénonçant aussi bien l'erreur humaine ou technique que l'acte terroriste conduisant à l'accident majeur, dénonçant aussi bien la dissémination quotidienne de radioactivité que l'utilisation militaire d'uranium appauvri... Il milite pour une décision immédiate de sortie du nucléaire, sortie dont l'urgence est rendue plus cruciale encore par le contexte actuel. Il exige : - le non renouvellement du parc nucléaire, - l'arrêt de l'usine de retraitement de la Hague et du trafic ferroviaire et routier de déchets radioactifs, - l' abandon de l'enfouissement, avec en particulier l'arrêt du chantier de BURE - la fermeture des réacteurs nucléaires et en premier lieu celle des plus vieux (Fessenheim, Bugey), ou des plus problématiques (Civaux, Blayais), - la non exportation de la technologie nucléaire civile ou militaire, - l'arrêt du gaspillage (chauffage électrique, éclairages suburbains,...) et la mise en oeuvre d'une politique ambitieuse d'efficacité énergétique. - l'accélération des programmes de production d'énergies renouvelables : éolien, biogaz en cogénération, solaire... Riche de la différence de toutes ses composantes, le Réseau "Sortir du nucléaire" travaille et travaillera encore pour obtenir l'abandon du nucléaire en France. Il sera particulièrement vigilant envers tous les programmes des candidats aux prochaines élections, candidats auxquels il posera des questions précises dont les réponses seront rendues publiques. Il rappelle que le Réseau fédère aussi bien des associations de lutte antinucléaire, des associations de protection de l'environnement, des militants, que des partis politiques. Le Réseau est tout, sauf la courroie de transmission d'un parti politique ou d'une association quels qu'ils soient. Le Réseau va continuer son travail d'information sur le nucléaire et ses conséquences. Après le succès du journal "L'Aberration" diffusé à un million d'exemplaires, une version réactualisée avec une nouvelle maquette de ce journal grand public sur le nucléaire et ses alternatives est en cours d'élaboration et sera disponible courant novembre. Le Réseau "Sortir du nucléaire" redit, haut et fort, que le monde n'a pas changé le 11 septembre mais qu'un autre monde est possible. Ce monde est un monde de justice et d'égalité mais aussi de respect et d'espoir. Pas un monde de haine et d'individualisme, pas le monde du lobby nucléaire, ni des multinationales.
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Manifestation à Cadarache, le 26 avril 2008 sur la commune de Saint-Paul-lès-Durance AFP - 27/4/8 - Avec des masques blancs, des mimes ou des fleurs, des centaines de militants antinucléaires ont manifesté par petits groupes, un peu partout en France, à l'occasion de la Journée internationale de mobilisation contre le nucléaire marquant le 22e anniversaire de Tchernobyl.
Anniversaire de Tchernobyl : des rassemblements dans toute la France
Quelque 130 rassemblements, tragiques ou drôles, ont été organisés samedi devant les mairies, les monuments aux morts, les hôpitaux ou les centrales nucléaires de l'Hexagone. Malgré le faible nombre de participants, – souvent quelques dizaines seulement–, le réseau "Sortir du nucléaire" (plus de 800 associations fédérées), à l'origine de cette journée d'action, s'est félicité de son succès et a appelé samedi à une "manifestation européenne" à Paris le 12 juillet. Les rassemblements les plus importants ont eu lieu à Flamanville (Manche) où près de 150 personnes, selon les gendarmes, ont manifesté contre la centrale nucléaire et le futur réacteur nouvelle génération EPR. A Nantes, ils étaient plus de cent devant le CHU de Nantes pour réclamer "l'indépendance de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) par rapport à l'AIEA" (Agence internationale de l'énergie atomique). Sur un mode ironique, des militants de Laval ont fait don à EDF de ferraille à béton, puisque "EDF, AREVA, Bouygues et consorts n'ont pas les moyens de ferrailler correctement les fondations de l'EPR de Flamanville". A la grande braderie de Chambéry, Sortir du nucléaire se vantait de casser les prix sur les réacteurs nucléaires, et à Lyon, des militants distribuaient des "noix de Tchernobyl" et des pastilles d'iode en souhaitant malicieusement "un deuxième Tchernobyl" aux passants. Sur leurs pancartes, on pouvait lire "Tchernobyl le nuage s'est arrêté à la frontière Ouf !". Une petite centaine de personnes vêtues de noir et de masques blancs portant le logo nucléaire ont manifesté aussi devant le centre du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à Cadarache (Bouches-du-Rhône) et planté des croix en bois sur un rond-point, simulant un cimetière. Puis le groupe a déployé une banderole "Tchernobyl, 26 avril 1986; Cadarache, quand ?". A Brignoles (Var), une dizaine de manifestants s'est réunie derrière un cercueil et une couronne mortuaire à la mémoire des victimes de Tchernobyl, déposés ensuite devant la sous-préfecture. A Strasbourg comme dans plusieurs villes, les sympathisants étaient appelés à apporter une fleur ou un bouquet pour exprimer leur deuil. A Fessenheim (Haut-Rhin), une quarantaine de militants portant un masque blanc muni du logo nucléaire se sont rassemblés devant la plus vieille centrale nucléaire du parc EDF. Le sénateur-maire haut-rhinois Jacques Muller (Verts) a souhaité que l'Alsace soit la première région de France qui démantèle sa centrale et devienne du même coup un modèle pour l'Europe. A Tourcoing, près de Lille, une cinquantaine de militants Verts et de sympathisants ont participé à un "die-in" devant un local EDF, en s'allongeant par terre et en dessinant la forme de leur corps à la craie sur le trottoir. Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté dans le calme dès vendredi à Bordeaux, sous l'égide du président de Sortir du nucléaire, Stéphane Lhomme, ainsi que samedi matin dans le centre de Montigny-le-Bretonneux (Yvelines) où les militants sont ensuite allés déposer des gerbes de fleurs devant un bâtiment de la société Areva. D'autres manifestations ont réuni plusieurs dizaines de personnes à Paris, Toulon et Toulouse, une soixantaine à Rennes, 55 à Angers, 50 à Redon (Ille-et-Vilaine), ancien fief d'Alain Madelin qui était ministre de l'Industrie au moment de la catastrophe, une quarantaine au Havre et 20 à Dieppe. |
Les antinucléaires ont réimplanté la stèle aux "irradiés inconnus"
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Fermons Fessenheim !- L’AppelGrand rassemblement européen
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La Sibérie, poubelle d'une partie des déchets radioactifs français produits par EDF
Reuters - 12/10/9 - Une enquête dévoilée lundi dans le journal Libération détaille le système de gestion des déchets nucléaires produits par EDF et la conservation d'uranium dans des containers en Russie. Le député Vert Noël Mamère et des organisations écologistes rappellent que cette pratique est connue de longue date et se déroule avec une grande discrétion. Selon Libération et la chaîne de télévision Arte, qui diffusera un reportage sur cette filière mardi, "13% des déchets radioactifs français produits par EDF se retrouvent en plein air en Sibérie dans une ville interdite d'accès". Cela correspondrait à 108 tonnes d'uranium chaque année. Une porte-parole d'EDF n'a pas souhaité évoquer de volume mais a confirmé la présence d'uranium en Sibérie, expédié via les ports du Havre et de Saint-Petersbourg "Nous envoyons des déchets en Russie pour retraitement et ils nous en retournent de 10 à 20% qui sont réutilisés dans le parc français", a-t-elle expliqué. Areva, à qui est confié le combustible usé, ne disposera pas avant 2012 de la technologie qui permet de réenrichir l'uranium, processus effectué en Sibérie par une société russe, qui renvoie le matériau en France. "La dépendance de la France vis-à-vis de la Russie sur cette question stratégique est un vrai sujet", reconnaît le ministère de l'Ecologie, interrogé par Libération. OPAQUE Seulement deux des 58 réacteurs nucléaires peuvent utiliser cet uranium recyclé, ce qui pousse Areva à laisser sur place 90% de la matière expédiée. Même si elle est très peu radioactive, les containers sont "à la merci d'un attentat ou d'un accident", dit le réseau Sortir du nucléaire. La majorité de l'uranium de retraitement est conservé dans l'usine de Pierrelatte, dans la Drôme, en attendant qu'il puisse être réenrichi. Ce circuit n'est pas inconnu mais très opaque, affirment les antinucléaires français. "EDF ment, EDF (et Areva) se comportent comme des criminels écologiques", a affirmé Noël Mamère sur France Info. "Ça ne me surprend pas du tout, j'ai été condamné par les tribunaux pour l'avoir déjà dit et j'ai gagné devant la Cour européenne des droits de l'Homme. Le secret règne en maître depuis plus de 40 ans", a ajouté le député de Gironde. Selon l'association Robins des bois, "ce trafic entre la France et la Russie existe depuis le début des années 70". Greenpeace est la première association à l'avoir révélé, en 1984, lorsqu'un cargo se rendant vers le port soviétique de Riga a coulé au large de la Belgique avec à son bord une cargaison d'uranium français. "Il est curieux d'avoir entendu, depuis des années, l'industrie nucléaire française dénigrer le niveau de sécurité et souligner le manque de sérieux de l'industrie russe suite à la catastrophe de Tchernobyl, et de lui avoir confié en même temps la gestion de centaines de tonnes de nos propres déchets nucléaires", ironise Yannick Rousselet, responsable du nucléaire à Greenpeace. Clément Guillou, Jean-Baptiste Vey et Julien Ponthus, édité par Yves Clarisse |
Les antinucléaires inquiets après un incident à Cadarache...
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De Tchernobyl à Fukushima
Japon, la menace nucléaire s'intensifie
L'espoir des populations est désormais suspendu à l'intervention jeudi de pompes et canons à eau pour tenter d'arroser les réacteurs. Evénement exceptionnel, l'empereur du Japon, Akihito, s'est adressé à la Nation pour lui faire part de ses inquiétudes. Sur le terrain, le bilan officiel du séisme et du tsunami est passé à 4.314 morts mais devrait largement dépasser les 10.000 tués au final. Quelque 500.000 sinistrés ont trouvé refuge dans des écoles et salles municipales. En France et dans d'autres pays étrangers, on se prépare à une catastrophe nucléaire majeure. Environ 200 personnes sont arrivées à Roissy en provenance de Sendai et des régions sinistrées et 2 avions sont mis à disposition des Français souhaitant quitter le Japon. L'Allemagne ou l'Angleterre appellent leurs ressortissants à quitter Tokyo.
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Des manifestants anti-nucléaire à Tokyo, le 24 avril 2011 - AFP
"Adieu le nucléaire": manifestation à Tokyo pour un "changement d'énergie"
Brandissant des pancartes "Bye Bye Genpatsu" (Adieu le nucléaire), les manifestants, dont beaucoup de jeunes et de familles, ont défilé sous un grand soleil et dans le calme à partir du parc de Yoyogi. "Nous sommes inquiets. Avant Fukushima, je ne pensais pas à tout cela, mais maintenant il faut bouger, il faut le faire pour nos enfants", explique Hiroshi Iino, 43 ans, venu participer à cette manifestation pour "un changement d'énergie" avec sa femme et ses deux garçons de 5 et 9 ans. Yoko Onuma, 48 ans, institutrice, est descendue pour la deuxième fois dans la rue depuis l'accident de la centrale Fukushima Daiichi (N°1) où d'importantes fuites radioactives ont entraîné l'évacuation de quelque 80.000 personnes dans un rayon de 20 km. "Avant, je n'avais pas conscience des dangers du nucléaire", explique-t-elle. "Mais aujourd'hui, il faut mobiliser beaucoup de monde, comme cela a été fait dans d'autres pays, en Allemagne par exemple". Pour Junichi Sato, directeur exécutif de Greenpeace Japon, l'un des organisateurs de la manifestation, la mobilisation relativement faible contre le nucléaire à ce jour au Japon s'explique d'abord par le drame qui a frappé le pays où le bilan des morts et disparus s'élève à près de 28.000. "Jusqu'ici, la priorité a été de se concentrer sur les victimes", explique-t-il. "A l'étranger, la problématique était différente, ils se sont emparés directement de la question énergétique", ajoute-t-il, persuadé que le débat va désormais "monter en puissance" dans l'archipel. Une autre manifestation antinucléaire organisée sous le slogan "Anti-Tepco", du nom de l'opérateur de la centrale Fukushima Daiichi, organisée au même moment à partir du parc de Shiba, à quelques kilomètres de là, a également rassemblé quelques milliers de personnes. La question d'une éventuelle sortie du nucléaire n'est pas aujourd'hui ouvertement débattue sur la scène politique japonaise. "Nous ne pouvons nous passer de l'énergie nucléaire, mais nous devons réfléchir aux plans et au calendrier de construction de nos centrales", a estimé vendredi le numéro deux du parti de centre-gauche au pouvoir, Katsuya Okada. L'énergie nucléaire représentait, avant le tsunami du 11 mars qui a entraîné l'arrêt d'une douzaine de réacteurs, près de 30% de l'électricité consommée au Japon. Située à 250 km au nord-est de Tokyo, la centrale Fukushima Daiichi a été endommagée par un tsunami de 14 mètres de haut qui a provoqué une panne de ses systèmes de refroidissement, entraînant des explosions et des fuites radioactives. L'opérateur Tepco estime pouvoir stabiliser la situation d'ici six à neuf mois. |
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Manifestation anti-nucléaire sur le Pont de l'Europe,
entre Strasbourg et Kehl, le 25 avril 2011 - AFP
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